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désormais embarqué sur un appareil de radiologie mobile, le DX-D100, ce qui modifie de manière
significative la prise en charge radiologique des patients alités. Au CHU de St-Étienne, comme au sein
de la clinique Le Confluent de Nantes, cet attelage fait l'unanimité. Les manipulateurs, au chevet du
patient à examiner, ont ainsi la possibilité de visualiser instantanément la qualité de l'image radiologique
qu'ils viennent de produire. Le capteur plan, une fois l'acquisition de l'image réalisée, envoie par wifi les
informations à la station de visualisation et de post-traitement Agfa NX intégrée au DX-D100. La station
applique dans un premier temps un postraitement intelligent appelé MUSICA 3 qui analyse la texture
des tissues et des os pour améliorer la résolution du contraste et du détail. Ce traitement de l’image
s’adapte à chaque patient apportant une image sans compromis. L'utilisateur peut aussi en modifier, au
fil de l'eau, la luminosité et le contraste, voire y ajouter des légendes ou mesures, avant de la faire
transiter vers le PACS de l'établissement.
Des images envoyées sur le PACS instantanément
A la clinique Le Confluent, le DX-D100 est utilisé essentiellement au bloc opératoire. "Nous réalisons
environ une trentaine de radios par jour au sein de notre bloc, explique Daniel Vallet. Il s'agit la plupart
du temps de contrôles post-opératoires en orthopédie, de vérification de voies veineuses centrales, ou
d'exploration thoracique standard en salle de réveil. L'intérêt, pour les chirurgiens, est de pouvoir
consulter l'image quelques secondes après la prise du cliché. C'est une réelle avancée pour eux !" Outre
l'aspect immédiat de la mise à disponibilité de l'image, l'appareil mobile permet également de l'envoyer
sur le PACS, en le branchant à une prise RJ45 du bloc opératoire. "Une fois que l'image du patient est
dans le PACS, elle est automatiquement mise à disposition de l'ensemble des médecins de
l'établissement dans le dossier de soins du patient," poursuit Daniel Vallet.
Une réelle amélioration du confort de travail des manipulateurs
Le CHU de St-Étienne dispose de 2 appareils de ce type, l'un dans le service d'urgence et l'autre au sein
de l'unité de radiodiagnostic, pour une utilisation en réanimation, dans les services de soins ou au bloc
opératoire également. "Le système de capteur plan embarqué sur le DX-D100 représente une réelle
amélioration des conditions de travail des manipulateurs, remarque Maxime Marcou. Lorsqu'ils faisaient
leur tournée de réanimation, ils faisaient quelques 10 manipulations de cassette ERLM par patient.
Aujourd'hui, plus besoin de ramener la cassette dans le service d'imagerie ni de la faire déchiffrer par le
lecteur. L'image arrive directement sur la station, une fois acquise. Le capteur plan Agfa était le plus