
AMSI
M. GUILLIEN Page 4 sur 16
L’espace mémoire adressable impose une limite à la quantité de mémoire qui pourra être installée sur le
PC.
Un bus d’adresse actuelle de 64 bits permet d’adresser 2
64
cellules différentes
• La compatibilité ascendante
Cela signifie qu’un logiciel développé pour un microprocesseur plus ancien fonctionnera avec les
nouveaux microprocesseurs (« normalement »). L’inverse n’est pas vrai car des logiciels développés
pour des microprocesseurs plus récents peuvent tirer partie des particularités de celui-ci pour être plus
performants et ne peuvent alors fonctionner avec l’ancien matériel. Cette compatibilité ascendante est un
handicap car les concepteurs de ces circuits sont obligés de conserver des instructions qui caractérisent les
premiers microprocesseurs de la famille Intel. Elle est par contre un fort atout pour la force de vente des
constructeurs car elle garantit à un client la portabilité de ses anciennes applications sur les nouvelles
plates-formes. Le jeu d’instruction d’un microprocesseur est l’ensemble des instructions qu’il est
capable d’exécuter. Tout programme compilé par un compilateur est, entre autre, traduit avec le jeu
d’instruction du microprocesseur sur lequel il sera exécuté. Avec une compatibilité ascendante on utilise
le jeu d’instruction du processeur.
• Le voltage
La tension de 0 volt représente le niveau logique bas « 0 » et 5 volts représente le niveau logique haut
« 1 ». Les ordinateurs actuels sont alimentés par des tensions plus en plus faible. Actuellement on parle de
technologie « extra low voltage ». Les microprocesseurs et les barrettes mémoires sont maintenant
alimentés avec des tensions de l’ordre de 1 volt. Pour certains composants et périphériques internes, on
rencontre des tensions de 3, 5 ou 12 volts.
• Le nombre de transistors
Les microprocesseurs, comme la plupart des circuits intégrés, sont faits d’interrupteurs microscopiques
appelés transistors. Les processeurs actuels sont constitués de plusieurs millions de transistors.
• La mémoire cache
Les échanges d’information entre le microprocesseur et la mémoire centrale constituent une des activités
principales dans l’unité centrale. Par rapport au microprocesseur, la mémoire centrale peut être considérée
comme un organe très lent. Pour augmenter la vitesse de traitement, les fabricants ont imaginé
d’intercaler entre le microprocesseur et la mémoire centrale une mémoire de faible capacité mais à
accès très rapide. La stratégie étant d’essayer de deviner quelles sont les informations dont le processeur
aura besoin et de les stocker en mémoire cache avant qu’il ne les réclame.
Les caractéristiques d’une mémoire cache sont :
• Sa localisation : interne au microprocesseur ou externe. Si la mémoire cache interne est suffisante en
monotâche pour des applications DOS, le cache externe est indispensable pour des applications comme
sous Windows ou Linux.
• Sa taille : Quelques dizaines de Ko en L1 (Level 1), de 1 à quelques Mo en L2. Pour certains
microprocesseurs les deux caches L1 et L2 sont intégrés au microprocesseur. Il y a donc parfois un
troisième cache (L3). Il n’est pas rare actuellement de rencontrer des microprocesseurs avec plusieurs
L1 et L2 (exemple avec le Quad Core d’Intel), afin de gérer séparément les données et instructions.
• La technique de rafraîchissement utilisée (pour la rapidité de mise à jour) : write through (quand
une donnée est modifiée, la mémoire cache et la mémoire centrale sont mises à jour, c’est une