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La micro-informatique a son propre
vocabulaire. Certes, c’est le propre de
toutes les techniques, mais davantage
dans ce secteur qui connaît des évolutions ex-
trêmement rapides, obligeant les utilisateurs à
s’informer régulièrement. Le non-initié est
désarmé face à des mots, sigles ou expressions
figurant sur les fiches d’achat. Si on faisait un
tour de quelques mots ?
Tout PC possède une carte mère qui se pré-
sente sous forme de plaque de résine sur
laquelle sont collés des connecteurs et des
pistes de cuivre. Un petit programme, le Bios,
permet notamment à l’ordinateur de démarrer
et de vérifier son propre fonctionnement. Le
Bios est enregistré dans un circuit de mémoire
spécial. Sur la carte mère se trouve également le
circuit de la mémoire CMOS. Le bios y stocke
et y lit les informations spécifiques au système,
comme le mot de passe, l’heure, la date...
L’utilisateur accède aux paramètres du Bios
via le Set up.
La mémoire centrale d’un PC est appelée
Ram.C’est la mémoire vive (64 à 128 Mo de
technologie SD-Ram pour les PC récents) dont
le contenu disparaît quand on éteint le PC.
La mémoire cache située entre la mémoire
centrale et le processseur est dite synchrone
quand elle travaille avec la même fréquence
que le processeur. Elle est asynchrone avec les
Pentium II et III, et elle fonctionne deux fois
plus lentement que le processeur. La mémoire
vive est toujours synchrone avec le bus de
données, ce groupe de pistes de cuivre qui
apporte les données au processeur.
Le disque dur enregistre de grandes quantités
de données. Un giga-octet, ou Go, vaut près
d’un milliard d’octets. Le disque dur conserve
les données même quand le PC est éteint. La vi-
tesse de rotation du disque dur est augmentée
afin de gagner en rapidité. Les nouveaux
contrôleurs Ultra-ATA 66 qui remplacent les
Ultra-Ata 33 doublent le débit des données des
disques durs.
Le processeur est l’élément le plus complexe.
Les plus récents sont le Celeron, le Pentium III
d’Intel et le K6-III d’AMD. Intel a introduit
dans son Pentium III, plus puissant que le pen-
tium II, un ensemble de 70 nouvelles instruc-
tions appelées SSE (Streaming SIMD extensions).
Les instructions SSE et 3DNow, développées
par le concurrent AMD, ne sont pas compa-
tibles entre elles. Ces processeurs sont de la
famille CISC (Complex instructions set compu-
ter). Les processeurs Power PC qui équipent
les Macintosch sont du type Risc (Reduced ins-
tructions set computer).
La carte graphique est un composant très
élaboré. Elle décharge le processeur d’une
partie des traitements nécessaires à l’exécution
des logiciels. Elle intègre la mémoire et un
circuit spécialisé, le Ramdac (Ram digital of
analog converter). C’est lui qui permet d’afficher
les images correctement en transformant l’in-
formation numérique en analogique. Les cartes
actuelles sont les cartes 2D et 3D. Les pre-
mières sont suffisantes pour l’affichage
d’images simples. Les secondes, grâce à leur
force de calcul, permettent d’afficher des
images plus sophistiquées, mouvantes mais
avec un besoin de mémoire moyen de 16 Mo.
Quant au RTC (Real time clock), c’est l’horloge
avec laquelle le PC calcule la date, jusqu’au
31 décembre 1999 minuit et... peut-être après.
Jean-Claude Julien
En informatique, pour être un consommateur averti,
il est nécessaire de connaître le vocabulaire utilisé.
Depuis l’origine, les mots dans ce domaine ont cultivé
leur mystère. Or chaque mois, de nouveaux termes
font leur apparition. Comment s’y reconnaître ?
Informatique
Décrypter les mots