III. Environnement social défavorisé ou spécificité géographique :
Comme précisé plus haut, certaines communes et écoles font l’objet d’un traitement particulier. Il s’agit :
1. Des écoles des réseaux d’éducation prioritaire (REP)
a. REP de Brest : EP Paul Dukas, EP Quizac, EP Raymond et Lucie Aubrac, EP Dupouy, EP
Kerhallet, EP Pen ar Streat, EM et EE Buisson, EP Jean de la Fontaine
b. REP de Quimper : EP Kerjestin, EP Penanguer, EM Penhars, EM et EE Paul Langevin
2. Des écoles des quartiers prioritaires « Politique de la ville »
a. Brest : EM Kérangoff, EP Jean Rostand, EP Vauban, EM et EE Quéliverzan
b. Concarneau : EP Kérandon
3. Des écoles publiques implantées dans les îles
a. Île de Batz
b. Île d’Ouessant
c. Île Molène
d. Île de Sein
4. Des écoles publiques de moins de 4 classes des communes de la Zone de Revitalisation Rurale
Communes de : Brasparts, Huelgoat, Lannedern, Le Cloître Pleyben, Lennon, Lopérec, Lothey, Plouyé,
Saint-Rivoal, Scrignac
Dans cette zone rurale, le RPI La Feuillée / Brennilis / Loqueffret (toutes communes en ZRR) et l’école
intercommunale Commana-Botmeur (commune en ZRR) font l’objet d’un suivi spécifique depuis la
rentrée scolaire 2010.
5. Des écoles publiques de moins de 4 classes de communes situées « hors zone de revitalisation
rurale » (arrêté du 30/07/2014) mais marquées notamment par un isolement géographique* ou
disposant d’un faible potentiel d’accueil petite enfance (en particulier par des assistantes
maternelles)
*Communes rurales avec faible densité de population (Les dossiers de l’octant n° 52, décembre 2009, CG29/INSEE)
Botsorhel, Cléden Poher, Kerlaz, Laz, Leuhan, Saint-Goazec, Saint-Hernin, Saint-Jean du Doigt, Saint-
Thois, Roscanvel,
Dans cette zone rurale, le RPI Plogoff / Cléden Cap Sizun fait en outre l’objet d’un suivi spécifique
depuis la rentrée scolaire 2008.
Quelles dispositions pour ces écoles en matière de carte scolaire ?
Dans les zones dont les contours sont définis ci-dessus, les enfants de moins de trois ans régulièrement inscrits
sont comptés parmi les effectifs retenus pour apprécier le nombre de postes d’enseignants attribués à l’école.
(cf. 4ième alinéa de l’article L113-1 modifié par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 – art. 8).
Cette règle ne signifie pas l’absence de mesure de retrait de poste si les effectifs constatés le justifient au
regard de l’équité de traitement vis-à-vis des autres écoles du département.
Cas particulier : certaines écoles du département disposent à titre transitoire de 2,5 postes ou de 3,5 postes. A
terme, ces situations ont vocation à évoluer vers des configurations en postes entiers (par ajout ou retrait de 0,5
poste) en fonction de l’évolution des effectifs.
Ecoles intercommunales ou regroupements pédagogiques concentrés
Les projets de création d’écoles intercommunales (avec regroupement de tous les élèves sur un seul site) sont
encouragés et font l’objet d’un accompagnement des services départementaux de l’éducation nationale. Ainsi, le
nombre de postes d’enseignants validé par l’inspectrice d’académie - DASEN lors de la création peut être
maintenu durant trois ans, sauf baisse significative des effectifs. Les enfants de moins de trois ans des
communes partenaires de la convention sont pris en compte dans le calcul des postes durant cette période, sous
réserve d’une fréquentation suffisante.
Dans ce type de dispositif, les communes partenaires s’accordent par convention sur la participation de chacune
aux charges de fonctionnement et d’investissement. L’inscription est de droit pour tous les enfants d’âge primaire
originaires des communes partenaires. En revanche, celle des élèves venant d’autres communes relève des
procédures habituelles et les dispositions liées à la prise en charge financière des élèves scolarisés hors
commune de résidence restent inchangées.