Introduction Définition des termes

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The Hague International Model United Nations Qatar 2017 | 24 – 27 of January 2017
Forum:
Comité francophone
Sujet:
Le développement durable dans les pays membres du
Conseil de Coopération du Golfe (CCG)
Membre de l’État-major:
Jade Tilikete
Position:
Vice-Président
Introduction
Paru en 1987 dans le rapport de Brundtland le développement durable se définit comme un
développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs. De nos jours, le sujet stratégique du développement durable
au sein du Conseil de Coopération du Golfe ne cesse d'être mis au centre des débats qui se focalisent
sur les trois principaux piliers du développement durable : pilier économique, pilier social et pilier
environnemental. Davantage de questions se fédèrent autour de ce thème qui est un enjeu non pas
régional mais plutôt mondial. Le développement durable dans les pays membres du CCG mirage ou
panache? Toutefois comme tous les phénomènes de développement la question du développement
durable reste une question très controversée, sensible et complexe.
Définition des termes
Pétromonarchie
C’est une monarchie dont les principaux revenus sont issus des exportations de pétrole vers les
autres pays.
Empreinte écologique
C’est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface
productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses
besoins d'absorption et de déchets.
Le conseil de coopération du Golfe
Le 25 mai 1981, les chefs d’État de l’Arabie saoudite, du Koweït, des Émirats arabes unis (EAU), du
Qatar, du Bahreïn et d’Oman signaient la charte constitutive du Conseil de coopération des États
Golfe (CCG), avec comme objectif principal de renforcer la coopération dans les domaines
économique, social, culturel et écologique et de progresser sur la voie d’une « unité » des États.
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Energie fossile
Désigne l'énergie produite à partir de composés issus de la décomposition sédimentaire des matières
organiques, c'est à dire principalement composés de carbone. Elle englobe le pétrole, le gaz naturel et
le charbon. Leur quantité est limitée sur Terre, leur extraction provoque leur épuisement. Il est plus ou
moins facile d'extraire cette énergie, en fonction des conditions géologiques et de l'évolution des
techniques. Ces matières sont utilisées en les brûlant, ce qui produit du dioxyde de carbone (CO2) et
est une cause importante du réchauffement climatique.
Energie renouvelable
Une énergie est dite renouvelable lorsqu'elle provient de sources que la nature renouvelle en
permanence, par opposition à une énergie non renouvelable dont les stocks s'épuisent.
Les énergies renouvelables proviennent de 2 grandes sources naturelles : le Soleil et la
Terre.Surnommées « énergies propres » ou « énergies vertes », leurs exploitations engendrent très
peu de déchets et d'émissions polluantes mais leur pouvoir énergétique est beaucoup plus faible que
celui des énergies non renouvelables.
Crise pétrolière
Un « choc pétrolier » est un phénomène de hausse brutale du prix du pétrole ayant une incidence
négative sur la croissance économique mondiale. Ce genre de crise est soit due a une crise politique
ou un conflit armé dans un pays ou un ensemble de pays producteurs ou bien à une baisse volontaire
de l’offre des pays producteurs. Dans une crise de ce type, il existe beaucoup d’impact négatif comme
une hausse du niveau général des prix du fait de l’omniprésence des produits pétroliers dans
l’économie des pays où le pétrole est la source de revenus principale ou bien une diminution de
l’activité économique consécutive à une déstabilisation économique.
Aperçu général
Les pays du CCG sont de plus en plus confrontés aux même défis que les pays occidentaux, et
doivent faire face à l'équilibre entre la nécessite de développer la structure économique, tout en tenant
bien compte de l'impact de ces développement sur l'environnement. Ce qu’il faut bien retenir est la
complexité d’un tel sujet qui est lui au cœur d’une région ou davantage de problèmes et conflits se
posent. Ceci étant dit il est fondamental de bien tenir compte des enjeux géopolitique dans cette région,
en effet les ministres des affaires étrangères des pays membres se rassemblent tous les mois, lors du
Conseil des ministres. Ils doivent formuler des recommandations au Conseil suprême pour la mise en
œuvre des projets afin de répondre aux enjeux du développement durable entre autres.
Enjeux Economiques:
Il est d’abord fondamental de souligner que l’économie des pays membre du CCG est largement
dépendante des énergies non renouvelables comme le gaz et le pétrole (excepter Dubaï qui dépend de
moins en moins de celles-ci). Les pays membre du CCG doivent procurer des efforts continus pour
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diversifier leurs économies loin du pétrole et du gaz. Ce qui fait de ces pays des pays avec des
empreintes carbone les plus élevées par habitant. Le CCG est donc le centre d’un certain ‘’cercle
vicieux’’ ou l’on produit davantage pour gagner plus et par conséquent polluer plus, comme illustre dans
le graphique si dessous
Ce graphique illustre l’énergie primaire utilisée par habitant, dans un certain nombre de pays et
qui démontre que la plupart des pays membres du CCG ont une forte consommation d’énergie fossile
par habitant par rapport à d’autres pays du monde. Le haut niveau de vie des populations avec le prix
relativement bas des énergies distribuées à la population (électricité, eau, gaz) n’incite pas à la réduction
des énergies. Bien que ces dernières années un certain nombre de pays membres, ont pris des
initiatives de développement durable afin de réduire considérablement la consommation d’énergie
fossile, et bien plus encore produire des énergies renouvelable, comme les Emirats Arabes Unis l’ont fait
a Abu Dhabi avec Masdar city, un projet innovateur ou l’énergie produite et supérieure a l’énergie
consommée.
Les économies du CCG ont considérablement augmenté au cours de la dernière décennie, les
pays affichant le produit intérieur brut (PIB) par habitant le plus élevé au monde. Cette croissance est
principalement alimentée par le secteur des hydrocarbures. En 2014, l'Arabie saoudite représentait 53%
du PIB de la région, suivie des Émirats arabes unis à 20% et du Koweït et du Qatar à environ 10%
chacun (Banque mondiale, 2015). Cette répartition reflète la position respective des pays du CCG en
tant que producteurs et exportateurs d'hydrocarbures. L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le
Koweït sont les deuxième, sixième et neuvième producteurs de pétrole au monde, alors que le Qatar est
le cinquième producteur mondial de gaz.
Les pays du CCG sont aussi de plus en plus mis au défi par les tendances actuelles des
dépenses publiques. Ceux-ci exigent un prix du pétrole toujours croissant pour équilibrer le budget et
financent principalement des salaires et des subventions plus élevés que des activités productives. En
fin de compte, les États du CCG doivent devenir moins dépendants du pétrole et de la main-d'œuvre
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étrangère. L'urgence de telles réformes varie d'un pays à l'autre, mais chacune sera confrontée aux
mêmes défis. Les efforts d'intégration économique devraient viser à trouver des solutions communes. Le
modèle de croissance du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a produit de solides résultats
économiques sur plusieurs décennies. Les économies du CCG comptent sur le pétrole comme
principale source d'exportation et de recettes fiscales. Au fil des ans, les gouvernements du CCG ont
augmenté l'emploi dans le secteur public et les dépenses en infrastructures, en santé et en éducation.
Cela a contribué à améliorer les niveaux de vie et à soutenir l'activité du secteur privé, en particulier
dans le secteur des biens non échangeables.
Cependant, le modèle actuel de croissance présente des faiblesses. La diversification
économique croissante est primordiale pour une économie plus durable. Une plus grande diversification
réduirait l'exposition à la volatilité et l'incertitude sur le marché pétrolier mondial car si les prix du pétrole
chute, la région sera directement et rapidement affectée comme l'effondrement des prix du pétrole
depuis la mi-2014 de plus de 100 USD le baril au premier semestre de 2014 à environ 35 USD d'ici
janvier 2016 a entraîné une baisse des exportations et des recettes publiques au sein du CCG. Les
pertes à l'exportation sont estimées à environ 287 milliards USD pour 2015 (21% du PIB dans la région)
(FMI, 2015), une diversification contribuerait à créer des emplois dans le secteur privé, augmenterait la
productivité et la croissance durable et établirait l'économie non pétrolière qui sera nécessaire à l'avenir
lorsque les revenus pétroliers commenceront à diminuer. Dubaï a elle déjà effectuer cette transition
économique, effectivement son économie est principalement basée sur le service et l’industrie et non
pas sur les revenus du pétrole, avec un marché favorable aux investissements étrangers.
Un certain nombre de politiques ont été adoptées pour diversifier les économies du CCG et
réduire leur dépendance au pétrole. Un environnement économique stable et peu inflationniste a été
atteint donc avec un IPC relativement faible, le climat des affaires a été renforcé avec des lois plus
favorables aux investissements étrangers, l'éducation a été élargie et perfectionner, le commerce et les
investissements directs à l’étranger (IDE) ont été libéralisés et le secteur financier s'est approfondi. Des
plans nationaux de développement sont mis en œuvre en vue de renforcer le capital humain des
nationaux et de développer de nouvelles industries et services capables d'employer une main-d'œuvre
hautement qualifiée comme la Qatar Foundation l’a fait, et à placer le capital humain au cœur du
développement durable. Néanmoins, à ce jour, ces stratégies de diversification ont donné des résultats
mitigés. La part de la production non hydrocarbures dans le PIB a augmenté régulièrement, mais elle est
fortement corrélée aux prix du pétrole, et les progrès réalisés dans la diversification des exportations, un
ingrédient clé de la croissance durable, ont été plus limités.
Enjeux sociaux:
Un des problèmes socio-économique que la plupart des pays du Golfe font face est bien les
opportunités peu nombreuses de travailler au sein du CCG. IRENA a évalué les avantages socioéconomiques de la capacité d'énergie renouvelable de 80 GW qui résulterait des objectifs et des plans
pour d’après certaines estimations à 2030. Les résultats montrent clairement que les pays du CCG
gagneront en termes de création d'emplois, d'économies de combustibles fossiles, de réduction des
émissions de CO2 et de diminution des prélèvements d'eau. Les projets et les initiatives en matière
d'énergie renouvelable au sein du CCG se sont développés en même temps que les développements
tangibles de la chaîne de valeur locale. Une expansion plus poussée et peut positionner, place le
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secteur comme un nouveau moteur de croissance qui soutient les plans nationaux de diversification
économique et de développement socioéconomique.
Alors que les économies mondiales continuent de lutter contre les cycles économiques, le
chômage. Les impacts sociaux qui en découlent demeurent une préoccupation majeure et un moteur de
la politique publique. Les économies du CCG ont été relativement plus résilientes à la suite de la crise
financière la plus récente (Jaber, 2012). L'effondrement récent des prix du pétrole et du gaz, toutefois, a
alimenté le débat autour des stratégies de croissance futures. Compte tenu des perspectives
économiques incertaines et de la croissance de la population, le fait de ne pas absorber adéquatement
la forte population nationale qui entre sur le marché du travail pourrait poser certains problèmes comme
par exemple le chômage qui peut vite se développer, si les populations entrante sur le marché du travail
ne sont pas vite embauchées. Par conséquent, la création d'emplois est une priorité clé au sein des
gouvernements du CCG.
Le panneau PV (photo voltaïque) solaire (petits et grands) représenterait 54% des emplois dans
le domaine des énergies renouvelables en 2030. Le déploiement massif de PV peut entraîner plus de
100 000 emplois dans le CCG, ce qui en fait la technologie employant le plus. Le gaspillage d'énergie
peut également être un employeur important, avec environ 14% des emplois - selon des estimations
prudentes qui ne tiennent pas compte des emplois opérationnels dans la collecte et le traitement des
déchets. L'énergie éolienne peut également être un employeur clé, en particulier en Arabie Saoudite, au
Koweït et en Oman.
Par conséquent si davantage de jeunes sont formés sur des bases d’énergies renouvelables qui
est lui un domaine complexe et très technique, le capital humain de chaque pays sera plus compétent
plus qualifié et donc plus efficace ce qui constituera un atout économique et sociale majeur du CCG.
Dans les pays du CCG à l’exception de l’Oman et l’Arabie saoudite le pourcentage de la
population locale ne dépasse pas 20% de la population totale des pays alors que les richesses produites
sont dans une très large mesure entre les mains des populations locales ce qui engendre une très
grande disparité de la valeur produite, qui a mené souvent à des disparités sociales dans le cas où les
locaux seront plus favorisés lors de l’embauche et de la répartition des richesses. Il est donc normal que
ceci engendre des différences sociales flagrantes. Comme il est clairement représenté dans le
graphique ci dessus, la part de la population locale dans le marche du travail est faible comparé à la
part des expatriés.
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Avec leurs économies à hauts revenus, les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG)
attirent des migrants du monde entier. Au fur et à mesure que les pays du CCG continuent de croître
rapidement, les migrants potentiels dans le monde prennent de plus en plus conscience de pays comme
les Émirats arabes unis (EAU) et l'Arabie saoudite comme destinations possibles pour trouver des
débouchés économiques et des emplois.
Les migrants étrangers souhaitent se déplacer en permanence dans l'un des six pays du CCG.
D’après un rapport qui se concentre spécifiquement sur les migrants potentiels, pour les deux
destinations les plus recherchées dans le CCG, selon des milliers de répondants sondés dans le monde
: les EAU et l'Arabie saoudite. En comparant les migrants potentiels à ces deux pays du CCG, celui-ci
compare également leurs caractéristiques avec celles des migrants potentiels à d'autres pays à revenus
élevés en Asie, en Amérique du Nord et en Europe. Les pays membres sont souvent pointés du doigt,
par l’opinion internationale du fait que les conditions des travailleurs étrangers qui exerce une fonction
généralement dans la construction et souvent asiatique sont très difficiles. Une délégation de l'OIT qui
s’est déplacée dans la région a trouvé des travailleurs migrants bloqués pendant des mois, sans salaire
et leurs passeports confisqués. La délégation, dirigée par l'ambassadeur japonais auprès des Nations
Unies à Genève, Misako Kaji, a rencontré des travailleurs sans papiers, qui n'avaient pas accès à des
soins de santé gratuits et étaient profondément endettés. Ils ont également vu des logements de
travailleurs qui ne satisfaisaient pas, de loin les normes minimales, la plupart des logements abritant de
10 à 12 travailleurs par petite pièce et avec des installations de cuisine et d'hygiène déplorables.
La région CCG est sous un système appel ‘’Kafala“ sous lequel les travailleurs migrants ne
peuvent travailler que pour leur sponsor et n'ont aucune liberté de changer d'employeur ou de quitter le
pays sans l'approbation de leur employeur. Les militants des droits de l'homme se sont plaints que cela
permet des conditions qui équivalent à l'esclavage moderne pour bon nombre de travailleurs migrants.
Le Qatar a promis qu’il mettra fin à ce système fin 2016 sous la pression de l’ONU qui donne 12 mois au
Qatar pour mettre fin aux situations équivalent à du travail forcé des travailleurs migrants ou faire face à
une éventuelle enquête de l'ONU. Les immigrés au Qatar viennent principalement pour la construction
des stades de la coupe du monde de football qui aura lieu au Qatar en 2022
Le CCG fait lui de son mieux pour renforcer et améliorer l’image de son éducation à travers
beaucoup de moyens tel que : Ouvrir des institutions éducatives comme la Qatar Foundation, implanter
de nouvelle grandes écoles telles que La Sorbonne à Abu Dhabi ou bien plus encore garantir l’accès à
l’éducation à tous les citoyens. Les gouvernements du CCG ont accordé une grande importance à
l'accès à l'éducation à tous les citoyens du CCG et ont travaillé sur le développement du secteur de
l'éducation pour suivre le rythme du monde en évolution et les changements dans les divers domaines
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du savoir. Les gouvernements du CCG ont travaillé au développement de cet important secteur en
examinant continuellement les programmes éducatifs et en accordant une grande attention à la qualité
de l'éducation en engageant des ressources afin de développer davantage ce secteur stratégique.
Le nombre total d'étudiants dans la région du CCG a dépassé les 9 millions d'étudiants en
2011/2012, soit une augmentation de 2,57% par rapport à l'année scolaire précédente, tandis que
l'Arabie saoudite représentait le plus grand pourcentage d'élèves de la région (73,11%). , Suivie par les
EAU avec 9,33%, puis le Sultanat d'Oman 6,90%, le Koweït avec 6,31%, le Qatar avec 2,38% et enfin
Bahreïn représente le pourcentage le plus faible de 1,96%. Pour l'année scolaire 2011/2012, le nombre
de professeurs dans la région du CCG a atteint 862 626 avec une augmentation de 4,87% par rapport à
l'année scolaire précédente. En termes d'infrastructures, le nombre total d'écoles dans les régions du
CCG pour l'année scolaire 2011/2012 a atteint 34 529 avec une augmentation de 3,25% par rapport à
l'année 2012/2011, avec 29 600 écoles en Arabie Saoudite qui équivaut à 85,73% du total des écoles du
CCG. Le nombre total d'établissements d'enseignement supérieur dans le Conseil de coopération du
Golfe à partir de l'année 2011/2012 a atteint 860 répartis entre les collèges, les universités et les
instituts. Parmi les pays du CCG, l'Arabie saoudite détient le plus grand nombre d'établissements
d'enseignement supérieur avec un total de 678, suivis des EAU avec 72, alors que le sultanat d'Oman
en compte 55, puis le Koweït avec 24 et enfin Bahreïn et Qatar enregistrent 17 Et 14 respectivement.
Le secteur des soins de santé au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a connu une
croissance constante au cours des deux dernières décennies, les gouvernements du CCG investissant
substantiellement dans la construction d'hôpitaux et de cliniques, la modernisation des infrastructures
existantes et la qualité des soins de santé dans les pays développés. Cette focalisation soutenue sur les
soins de santé a permis d'améliorer l'espérance de vie de 72 ans en 1990 à 77 ans en 2013 et de
réduire la mortalité infantile moyenne de 22 à 8 décès pour 1 000 naissances vivantes au cours de la
même période. Compte tenu de la baisse des prix du pétrole, les gouvernements du CCG sont
aujourd'hui confrontés au défi de continuer à utiliser les recettes pétrolières pour financer l'augmentation
des coûts des soins de santé. La région doit encore développer pleinement son système de soins de
santé et des facteurs démographiques tels que la croissance démographique, le vieillissement de la
population et l'augmentation des maladies liées au mode de vie devraient également accroître la
demande de soins de santé dans la région. L'augmentation de la demande augmentera essentiellement
la pression sur les gouvernements pour qu'ils prennent les mesures nécessaires, dont certaines sont
déjà en cours. Les hôpitaux du secteur public dominent le marché hospitalier du CCG, mais depuis
2009, plus d'hôpitaux privés (que publics) ont été créés dans la région en raison des initiatives
gouvernementales et de l'afflux d'expatriés. Les gouvernements de l'ensemble du CCG investissent
encore des millions de dollars pour construire de nouvelles installations urbaines et pour élargir la portée
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des traitements. La majorité des hôpitaux généraux dans le CCG indique une forte opportunité de
croissance pour les hôpitaux spécialisés et super spécialisés.
Comme ces deux graphiques nous le montrent grâce aux améliorations techniques dans le domaine
médical, le taux de mortalité et l’espérance de vie est baisse considérablement.
Enjeux environnementaux
Cet enjeu peut être considéré comme un des enjeux cruciaux du développement durable. Il est
important de savoir que les 6 pays membres du CCG font partie de la listes des 30 pays au monde qui
détiennent la plus grande empreinte écologique sur terre (Qatar 1er, EAU 2ème, Bahrein 3ème, Kuwait
10ème, suivi par l’Arabie saoudite 26ème et le sultanat d’Oman qui se place en 30ème position). Ce
classement assez nuisible et défavorable l’image de région verte et malheureusement dû a plusieurs
causes.
Une des raisons principales de la pollution dans le CCG est bien sûr la pollution de l’air. La plupart des
moyennes et grandes villes du monde sont touchées par la pollution atmosphérique. Selon
l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l'air cause 1,34 millions de décès prématurés
chaque année. Cela nous dirait que les investissements visant à réduire les niveaux de pollution sont
rapidement payants en raison de la baisse des taux de maladie et, par conséquent, des coûts de santé
moins élevés. D’après un rapport de la banque mondiale, il est mentionné que la pollution de l’air est
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due à plusieurs facteurs tel que le brûlage de combustibles fossiles dans les industries du gaz et pétrole,
le nombre élevé de voitures, le transport aérien, au site de construction d’infrastructures et enfin d’une
manière indirecte à la pollution d’intérieure. Bien que les polluants comprennent des constituants qui font
naturellement partie de l'atmosphère, comme le CO2, les activités humaines peuvent les libérer en
quantités supérieures à la normale. Malheureusement dans la région du CCG aucun traitement des
déchets efficaces est effectué pour recycler et réduire les déchets. Cela est dû au manque de volonté
des sociétés du CCG.
Environ 30 milliards de mètres cubes de gaz sont brûlés par les pays du CCG par an, ce qui équivaut à
900 000 barils de pétrole par jour, selon des études conjointes de l'ONU et de la Banque mondiale. Le
dioxyde de soufre émis par la combustion de combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et
d'autres combustibles est l'une des principales causes de la pollution atmosphérique au CCG. Ces
polluants peuvent provenir directement d'une cheminée ou d'un tuyau d'échappement. En brulant du
combustible, les usines relâchent une quantité de CO2 supérieure à la normale, ce qui provoque la
pollution dangereuse de l'air que nous respirons. En outre, la pollution atmosphérique et les utilisations
des CFC (chlorofluorocarbures) peuvent affecter la couche d'ozone. La couche d'ozone est une couche
très importante car elle agit pour protéger la surface de la Terre contre les rayons ultraviolets sous la
lumière du soleil serait nuisible pour la santé des personnes,
La défaillance dans l’infrastructure des transports publique fait que la voiture devient quasiment le seul
moyen de transport possible. Depuis quelques années certains pays du CCG ont entamé des projets de
transport public (comme à Dubaï avec le métro et en Arabie saoudite avec le tramway). Le manqué de
règlementation contraignante est un élément aggravant de la pollution provoquée par les voitures. La
région est aussi la région ou le nombre de véhicule est le plus élevé par habitant.
Les pays du CCG ont entrepris des travaux pharaoniques encouragés par des prix favorables du pétrole
cependant il n’existe aucune règlementation connue et dans tout les cas celle ci ne serait pas applicable
d’une maniéré efficace puisque ces chantiers génèrent une grande pollution atmosphérique avec la
poussière sans aucun contrôle ni restriction, alors que le niveau de pollution devrait être surveillée et au
delà d’un certain seuil, le projet devrait être temporairement arrêté. En outre la construction est
considérée comme une cause majeure de pollution de l'air due aux émissions de poussières et de
particules provenant des usines destinées au secteur pétrolier et du gaz principalement.
Les industries manufacturières rejettent dans l'air de grandes quantités de monoxyde de carbone,
d'hydrocarbures, de composés organiques et de produits chimiques, ce qui épuise la qualité de l'air. Les
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industries manufacturières peuvent être trouvées à tous les coins de la région et il n'y a aucune zone qui
n'a pas été affectée par elle. Les raffineries de pétrole libèrent également des hydrocarbures et divers
autres produits chimiques qui polluent l'air et causent aussi la pollution des terres.
La pollution de l'air intérieur est souvent plus nocive que la pollution de l'air extérieur, surtout parce que
nous passons la plus grande partie de la journée à l'intérieur, à l'intérieur de notre maison ou au bureau.
L'air à l'intérieur de nos maisons et bureaux peut parfois être beaucoup plus pollué par rapport à l'air
extérieur, et donc présenter une menace majeure pour la santé.
Malgré cette image de région pollueuse, celle ci fait de son mieux pour rééquilibrer avec le taux de
pollution en prenant des initiatives très écologiques. Ces dernières années, plusieurs pays du CCG ont
annoncé des plans et des objectifs pour la conservation des ressources naturelles, l'amélioration de
l'efficacité énergétique et le déploiement de technologies renouvelables L'énergie solaire a reçu une
attention particulière, reflétant sa grande adéquation en termes de disponibilité des ressources, de coût
de compétitivité et de correspondance entre les modèles de demande régionaux. Près de 60% de la
surface du CCG a une excellente aptitude au déploiement de la photovoltaïque, et le développement de
seulement 1% de cette zone pourrait créer près de 470 gigawatts (GW) de puissance supplémentaire.
Les modules solaires photovoltaïques, par exemple, ont coûté trois fois moins cher aujourd'hui qu'en
2009 et continueront de diminuer. Les technologies des énergies renouvelables restent compétitives,
même avec la récente chute des prix des combustibles fossiles celle ci devient plus difficile à exploiter.
D’autres énergies renouvelables sont aussi envisagées surtout l’énergie éolienne. L'analyse de la
ressource éolienne présente un potentiel prometteur au Koweït, en Oman et en Arabie saoudite, où il
existe d'importantes possibilités de déploiement non seulement dans les zones côtières, mais aussi
dans les régions centrales. En fait, plus de 56% de la superficie du CCG a un potentiel important pour le
déploiement éolien. Couvrir seulement 1% de cette zone pourrait se traduire par un équivalent de 60
GW de capacité.
Des projets concernant l’environnement se multiplie dans la région, celle-ci essaie d’ouvrir de plus en
plus d’espace vert comme au Qatar avec le parc O2 qui se trouve à la Qatar foundation ou bien plus
encore avec la plus grande forêt artificielle plantée au Qatar aussi. Ou bien d’autres infrastructures
comme l’Université des Sciences et Technologies King Abdullah en Arabie Saoudite, l'architecture
durable du campus KAUST a obtenu une cote Platine sur l'échelle LEED (Leadership in Energy and
Environmental Design), produite par le US Green Building Council.
Les bâtiments de l'université ont été spécifiquement construits pour utiliser la lumière naturelle et la
ventilation. En outre, les bâtiments, le toit est capable de recevoir 12 000 m² de photovoltaïque.
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Des niveaux élevés de produits recyclés peuvent être trouvés dans les matériaux de construction du
campus, et 75% du matériel de construction. Le campus physique et ses opérations minimiseront
l'empreinte environnementale grâce à l'utilisation efficace de l'eau, de l'électricité et d'autres ressources,
ainsi qu'à la réutilisation et au recyclage des matériaux.
Organisations et pays concernés
L’Arabie Saoudite :
L’Arabie saoudite est une monarchie absolue, avec une population de 30 millions d’habitants, le
royaume est le deuxième producteur mondial de pétrole du monde et dispose des deuxièmes
plus grandes réserves prouvées, et le plus gros exportateur de pétrole au monde. L'Arabie
saoudite a une économie pétrolière avec un puissant contrôle gouvernemental sur les principales
activités économiques. L'Arabie saoudite possède 18 % des réserves mondiales de pétrole
prouvées, se classe comme le plus grand exportateur de pétrole et a joué un rôle de premier
plan dans l'OPEP pendant de nombreuses années. Le secteur pétrolier représente presque tous
les recettes du gouvernement saoudien, et les recettes d'exportation. La plupart des travailleurs,
en particulier dans le secteur privé, sont des étrangers.
Le Qatar :
Le Qatar partage une frontière terrestre avec le Royaume d'Arabie saoudite au sud-ouest et est
entouré par la mer d'Arabie. L'Indice mondial de la paix se classe parmi les 30 pays les plus
pacifiques au monde et le plus pacifique de la région MENA. Le pays accueillera la coupe du
monde de football en 2022. Le pétrole et le gaz naturel liquéfié sont les principaux composants
de l'économie du Qatar et représentent plus de 70% du total des recettes publiques, plus de 60%
du produit intérieur brut et environ 85% des recettes d'exportation. Des réserves prouvées de
pétrole de 15 milliards de barils (588 millions de m3) devraient assurer une production continue
aux niveaux actuels pendant 23 ans.
Les Emirats Arabes Unis :
Les Emirats arabes unis (EAU) sont une fédération de sept émirats - Abu Dhabi, Ajman, Dubaï,
Fujairah, Ras al-Khaimah, Sharjah et Umm al-Quwain. Emirat signifie Etat ou Province gouverné
par un émir. (Émir signifie «commandant» ou «souverain» en arabe) Il est intéressant de noter
que chacun des sept émirats des Émirats arabes unis a une capitale. L'économie des Emirats
arabes unis est la deuxième plus importante du monde arabe (après l'Arabie saoudite), avec un
produit intérieur brut (PIB) de 570 milliards de dollars en 2014. Les Émirats arabes unis ont
diversifié avec succès leur économie. Le tourisme est l'une des principales sources de revenus
dans les EAU, avec certains des hôtels les plus luxueux du monde étant basé dans les EAU. Un
essor massif de la construction, une base manufacturière en expansion et un secteur de services
prospère aident les EAU à diversifier leur économie.
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Bahreïn :
Une nation qui tire son nom de l'arabe comme « Two Seas », la vie de Bahreïn tourne autour de
l'eau. Le pays offre le mélange de la culture arabe et persan comme depuis les temps anciens
les deux régions ont fait une influence indélébile pour façonner l'histoire et le mode de vie de son
peuple. Initialement, l'économie de Bahreïn a prospéré sur la plongée de perle et la pêche et
aujourd'hui il s’est tourné sur ses réserves de pétrole énormes qui ont été exploitées depuis les
années 1930. Bahreïn a une économie ouverte. Depuis la fin du 20e siècle, le Bahreïn a investi
massivement dans les secteurs de la banque et du tourisme. L'industrie financière de Bahreïn est
très réussie. En 2008, Bahreïn a été nommé le centre financier le plus dynamique du monde par
l'indice des centres financiers mondiaux de la City of London. Maintenant, l'économie prospère
de Bahreïn ne dépend pas uniquement du pétrole, mais elle s'est diversifiée dans des secteurs
comme l'éducation et le tourisme.
Oman :
Le PIB par habitant a augmenté de façon continue au cours des 50 dernières années. Il a
progressé de 339% dans les années 1960, atteignant une croissance maximale de 1 370% dans
les années 1970, passant d'une croissance modeste de 13% dans les années 80 et de 34% dans
les années 90.L’economie pays est très diversifiée, elle se centre autour de la production et
raffinage de pétrole brut, production de gaz naturel et la construction ; aussi avec l’agriculture et
l’exportation de métaux et de pétrole.
Koweït :
L'Etat du Koweït, est un pays en Asie occidentale. Située dans le nord de l'Arabie orientale, à
l'extrémité du golfe Persique, il partage ses frontières avec l'Irak et l'Arabie saoudite. À partir de
2014, le Koweït a une population de 4,2 millions de personnes; 1,3 million (30,95%) sont des
Koweïtiens et 2,9 millions (69,05%) sont des expatriés. Le Koweït est une petite économie à
base de pétrole. Le dinar koweïtien est l'unité de monnaie la plus élevée au monde. Les
industries non pétrolières comprennent les services financiers et touristiques. Selon la Banque
mondiale, le Koweït est le quatrième pays le plus riche au monde par habitant. Le Koweït est le
deuxième pays du GCC avec le plus important PIB par habitant (après le Qatar)
OPEP :
L'OPEP est une organisation intergouvernementale réunissant 14 pays producteurs de pétrole.
Son objectif historique est l’orientation à la hausse des cours du pétrole et la maîtrise de son
cycle de production. En 2014, l’OPEP a compté pour 41% de la production mondiale. Les
réserves prouvées de pétrole de ses pays membres atteignent 1 216 milliards de barils à fin
2014, soit 71,6% des réserves mondiales. Conformément à son statut, la mission de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) est de coordonner et d'unifier les
politiques pétrolières de ses pays membres et d'assurer la stabilisation des marchés pétroliers
afin d'assurer un approvisionnement efficace ; Le pétrole pour les consommateurs, un revenu
stable pour les producteurs et un juste retour sur le capital pour ceux qui investissent dans
l'industrie pétrolière. L’OPEP encourage fortement l’investissement.
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Tentatives précédentes de résoudre la question:
Malgré l'important nombre de rapports publiés sur le sujet, il faut comprendre qu'il n'y a pas beaucoup de
lois et de règlementations qui existent pour essayer de trouver des solutions.
Les pays du CCG devaient remettre la liste de leurs engagements (INDC) pour réduire leurs émissions
de gaz à effet de serre. Le Koweït, le Qatar et surtout l'Arabie saoudite ne se sont toujours pas
manifester. Officiellement, ces INDC devaient être remis au 1er octobre afin d'être comptabilisés par
l'ONU. Les Emirats Arabes Unis, l'un des pays du Golfe les moins en retard en matière de transition
énergétique, ont quant à eux remis leur copie le 22 octobre dernier avec un plan a minima dans lequel le
gaz et le pétrole sont mis en avant comme la source d'énergie la plus efficace du monde.
La totalité du pays du CCG ont signé l'accord du réchauffement climatique qui le limite une
règlementation de 1.5°C. Les négociations sont assez difficiles avec les pays du Golfe plus
particulièrement l'Arabie Saoudite considérée comme un "Cancre officiel" des négociations climatiques
aux yeux des experts et des ONG, l'Arabie saoudite est le seul pays membre du G20 à avoir failli à ses
obligations en la matière, en dépit des rappels répétés de la communauté internationale.
Développements récents
1997 - Koweït
Le CCG a adopté trois systèmes pour protéger l'environnement
2007 - Doha
Le CCG a annoncé le lancement du Marché commun du CCG à compter de janvier
2008
2008 - Muscat
Le CCG a discuté de la crise financière mondiale et des mesures à prendre pour limiter
ses effets négatifs sur les économies du CCG.
Solutions possibles:
Il est précieux et urgent que le besoin d'une bonne gouvernance est fortement souligné,
notamment le renforcement du cadre juridique et institutionnel, le renforcement de la démocratie, la
responsabilisation et la transparence, la participation effective de la société civile, en particulier des
femmes et des jeunes, et du secteur privé dans la prise de décisions importantes. L'élimination de la
corruption sociale, politique et économique est également considérée comme essentielle pour parvenir à
une bonne gouvernance. De plus, l'adoption de la décentralisation et l'établissement de liens et de
mécanismes de coordination entre les ministères de l'environnement, les autres ministères concernés et
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les secteurs concernés sont d'une importance primordiale pour l'amélioration de la gouvernance en
matière de développement durable.
Le rôle du CCG devrait être renforcé en termes de coopération et de coordination entre les
gouvernements. Un Conseil pour le développement durable devrait se réunir au niveau des premiers
ministres. La prise d’action considérable et effective sera les enjeux du développement durable.
Il est primordial de renforcer l'ONU à jouer un rôle plus reconnu dans le développement durable,
en soulignant l'importance de la concentration de chaque agence sur sa spécialisation respective. La
réforme et la restructuration des institutions internationales peuvent être nécessaires pour parvenir à une
meilleure gouvernance.
Sitographie :
‘’ Défis du Développement durable dans le CCG’’ Gulfsearchmeeting,net
http://gulfresearchmeeting.net/workshop/65_65_Workshop%207%20%20Sustainable%20Development%20Challenges%20in%20the%20GCC.pdf
‘’Qualité de l'air et pollution atmosphérique dans la région arabe’’ United Nations, Programme des
Nations Unies pour l'environnement.
http://www.un.org/esa/sustdev/csd/csd14/escwaRIM_bp1.pdf
Imanova Aidan . ‘’Les 10 meilleurs développements durables du CCG’’ Design MENA, 23 aout 2015.
http://www.designmena.com/portfolio/top-10-sustainable-developments-in-the-gcc
Dr. Suhas P. Veetil. ‘’Pollution de l'air: sources et effets dans les zones urbaines et leur incidence sur
l'investissement et l'économie’’ Envirocitiesmag.
<http://en.envirocitiesmag.com/articles/air-we-breath/air-pollution.php>.
Booth Robert “l'ONU donne au Qatar une année pour finir le travail forcé des
travailleurs émigrés” The Guardian. Guardian News and Media March 24, 2016
https://www.theguardian.com/world/2016/mar/24/un-gives-qatar-year-end-forced-labour-migrant-workers
‘’Rapport sur le marché à moyen terme de l'énergie renouvelable au CCG’’IRENA
http://www.irena.org/DocumentDownloads/Publications/IRENA_Market_GCC_2016.pdf
‘’Le secteur de la sante au CCG’’ Ardenta.
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The Hague International Model United Nations Qatar 2017 | 24 – 27 of January 2017
http://www.ardentadvisory.com/images/GCC%20Healthcare%20Sector%20Report.pdf
‘’CCG Vue d'ensemble‘’ Gulfbase.
http://www.gulfbase.com/gcc/aboutgcc?pageid=93
‘’Population totale et pourcentage de ressortissants locaux et ressortissants étrangers dans les pays
GCC’’ GLMM , April 02, 2015
http://gulfmigration.eu/total-population-and-percentage-of-nationals-and-non-nationals-in-gcc-countrieslatest-national-statistics-2010-2015/
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