
The Hague International Model United Nations Qatar 2017 | 24th– 27th of January 2017
Research Report | Page 4 of 15
étrangère. L'urgence de telles réformes varie d'un pays à l'autre, mais chacune sera confrontée aux
mêmes défis. Les efforts d'intégration économique devraient viser à trouver des solutions communes. Le
modèle de croissance du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a produit de solides résultats
économiques sur plusieurs décennies. Les économies du CCG comptent sur le pétrole comme
principale source d'exportation et de recettes fiscales. Au fil des ans, les gouvernements du CCG ont
augmenté l'emploi dans le secteur public et les dépenses en infrastructures, en santé et en éducation.
Cela a contribué à améliorer les niveaux de vie et à soutenir l'activité du secteur privé, en particulier
dans le secteur des biens non échangeables.
Cependant, le modèle actuel de croissance présente des faiblesses. La diversification
économique croissante est primordiale pour une économie plus durable. Une plus grande diversification
réduirait l'exposition à la volatilité et l'incertitude sur le marché pétrolier mondial car si les prix du pétrole
chute, la région sera directement et rapidement affectée comme l'effondrement des prix du pétrole
depuis la mi-2014 de plus de 100 USD le baril au premier semestre de 2014 à environ 35 USD d'ici
janvier 2016 a entraîné une baisse des exportations et des recettes publiques au sein du CCG. Les
pertes à l'exportation sont estimées à environ 287 milliards USD pour 2015 (21% du PIB dans la région)
(FMI, 2015), une diversification contribuerait à créer des emplois dans le secteur privé, augmenterait la
productivité et la croissance durable et établirait l'économie non pétrolière qui sera nécessaire à l'avenir
lorsque les revenus pétroliers commenceront à diminuer. Dubaï a elle déjà effectuer cette transition
économique, effectivement son économie est principalement basée sur le service et l’industrie et non
pas sur les revenus du pétrole, avec un marché favorable aux investissements étrangers.
Un certain nombre de politiques ont été adoptées pour diversifier les économies du CCG et
réduire leur dépendance au pétrole. Un environnement économique stable et peu inflationniste a été
atteint donc avec un IPC relativement faible, le climat des affaires a été renforcé avec des lois plus
favorables aux investissements étrangers, l'éducation a été élargie et perfectionner, le commerce et les
investissements directs à l’étranger (IDE) ont été libéralisés et le secteur financier s'est approfondi. Des
plans nationaux de développement sont mis en œuvre en vue de renforcer le capital humain des
nationaux et de développer de nouvelles industries et services capables d'employer une main-d'œuvre
hautement qualifiée comme la Qatar Foundation l’a fait, et à placer le capital humain au cœur du
développement durable. Néanmoins, à ce jour, ces stratégies de diversification ont donné des résultats
mitigés. La part de la production non hydrocarbures dans le PIB a augmenté régulièrement, mais elle est
fortement corrélée aux prix du pétrole, et les progrès réalisés dans la diversification des exportations, un
ingrédient clé de la croissance durable, ont été plus limités.
Enjeux sociaux:
Un des problèmes socio-économique que la plupart des pays du Golfe font face est bien les
opportunités peu nombreuses de travailler au sein du CCG. IRENA a évalué les avantages socio-
économiques de la capacité d'énergie renouvelable de 80 GW qui résulterait des objectifs et des plans
pour d’après certaines estimations à 2030. Les résultats montrent clairement que les pays du CCG
gagneront en termes de création d'emplois, d'économies de combustibles fossiles, de réduction des
émissions de CO2 et de diminution des prélèvements d'eau. Les projets et les initiatives en matière
d'énergie renouvelable au sein du CCG se sont développés en même temps que les développements
tangibles de la chaîne de valeur locale. Une expansion plus poussée et peut positionner, place le