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Damienne Poulet
Professeur des écoles stagiaire, 2ième année.
I. U. F. M. de DIJON.
N° de dossier : 03STA00204.
Directeur de mémoire : Mr Pierre DURAND
MEMOIRE PROFESSIONNEL PREMIER DEGRE.
Quelle est l’importance du travail de groupe dans le
développement de l’autonomie de l’élève ?
Que l’on parle de l’autonomie de l’enfant ou de l’autonomie de l’élève, cela revêt à
priori les mêmes questions sauf que, parlant d’élèves, on se place dans le cadre de
l’institution scolaire. Il est vrai que dans ma réflexion, j’emploierai aussi bien les deux
termes mais je tiens à noter que mon travail se situe bien sur l’enfant en tant qu’élève.
Année 2004.
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SOMMAIRE.
INTRODUCTION. p 4
PREMIERE PARTIE : CHOIX DE LA PROBLEMATIQUE DANS LE CADRE
GENERAL DE L’AUTONOMIE.
I) L’AUTONOMIE : définition ; ses différentes formes ; une mission pour l’école. p 5
A) L’autonomie, une notion complexe. p 5
1) Définition de l’autonomie. p 5
2) Les différentes formes de l’autonomie. p 7
B) L’autonomie à l’école, un souci de la société (les enjeux). p 8
1) L’autonomie : un sujet de réflexions pour les pédagogues. p 9
2) L’autonomie dans les instructions officielles ; une mission pour l’école. p 10
II) LE TRAVAIL DE GROUPE ET SA CONTRIBUTION DANS LE
DEVELOPPEMENT DE L’AUTONOMIE. p 11
A) Le rôle particulier du travail de groupe dans le développement de
l’autonomie. p 11
1) Quelles pédagogies favorisent le travail de groupe ? p 11
2) Comment favoriser le développement de l’autonomie des élèves si on fait le choix
du travail de groupe ? p 13
a) Une grande organisation. p 13
b) Le rôle essentiel du maître dans une telle organisation. p 14
c) Définition du travail de groupe. p 14
B) Le travail de groupe au service de l’autonomie en tant qu’instrument
pédagogique difficile et prometteur. p15
1) Quand et comment mettre en place le travail de groupe ? p 16
a) Quand ? p 16
b) Comment ? p 16
2) Pourquoi développer le travail de groupe ? p 17
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3) Les contraintes et les impératifs de la mise en place du travail de groupe. p 17
DEUXIEME PARTIE : LA DIVERSITE DES SITUATIONS DE TERRAIN.
I) LA DIFFICULTE DE REPONDRE A LA PROBLEMATIQUE COMPTE
TENU DE STAGES TRES DIFFERENTS. p 18
II) LE DEVELOPPEMENT DE L’AUTONOMIE EN CLASSE MATERNELLE. p 20
A) Une organisation spatiale de la classe favorisant une autonomie des enfants. p 20
B) Le travail en atelier. p 20
C) Le rôle du maître. p 21
D) Une expérience menée cherchant à connaître l’importance du groupe dans le
développement de l’autonomie de l’enfant. Description de l’activité puzzle. p 22
1) La situation de départ. p 23
2) Mise en place d’un atelier dirigé afin de recueillir les réflexions des enfants sur
l’activité. p 24
3) Atelier autonome de puzzles sans support image. p 25
4) La mise en place d’atelier plaisir. p 26
5) Un projet ambitieux : un puzzle de soixante pièces à réaliser en autonomie. p 27
III) L’EXPERIENCE D’UNE CLASSE UNIQUE. p 29
A) Favoriser l’observation de l’autonomie des élèves et faire en sorte qu’elle
puisse se développer compte tenu de la situation d’une classe à plusieurs niveaux. p 30
1) Les limites. p 30
a) Le problème que pose le temps de présence du maître. p 30
b) Quelle autonomie est-il plus facile, à priori, de développer dans une classe
unique ? p 31
2) Les potentialités d’une classe unique en matière d’autonomie. p 33
B)L’autonomie en classe unique ne doit pas être une situation d’abandon. p 36
CONCLUSION. p 37
BIBLIOGRAPHIE. p 39
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INTRODUCTION.
L’autonomie vise à donner aux individus les moyens de se construire.
L’éducation familiale ou scolaire est conçue comme une lente conquête par l’enfant ou
l’élève de son indépendance vis à vis de l’adulte. L’autonomie se développe dès le
plus jeune âge ; les enfants arrivent à l’école avec des degrés d’autonomie très
différents du fait, principalement, de milieux familiaux divers. Le rôle de l’enseignant
est de faire que son aide devienne de moins en moins nécessaire. En effet, si l’école a
pour mission de faire acquérir des savoirs : lire, écrire, parler, elle veut également
former des élèves à devenir des êtres autonomes, capables d’assumer des
responsabilités, de prendre des initiatives, de faire des choix et ainsi permettre aux
enfants de devenir des citoyens à part entière.
Dans une première partie j’essayerai de définir l’autonomie et montrerai combien cette
notion peut être complexe du fait notamment de la multiplicité des formes qu’elle peut
prendre. Je m’appuierai sur les réflexions et les études des pédagogues ainsi que sur
les textes officiels et les programmes de l’Education nationale afin de savoir comment
l’école envisage aujourd’hui la notion d’autonomie. En effet, si l’autonomie a été
l’objet de nombreuses études pédagogiques, il a fallu attendre 1985 pour voir cette
notion inscrite dans les instructions officielles : «… Préparer à l’autonomie et à la
responsabilité, l’élève doit être capable de mobiliser ses compétences et de les étendre,
d’utiliser différemment ses connaissances et plus tard, d’en acquérir d’autres. »
Les questions que soulèvent l’autonomie sont nombreuses ; une preuve en est le
nombre d’études sur le sujet depuis des années (début du XXième siècle pour ce qui est
de l’autonomie de l’enfant). Des questions se posent sur les formes d’autonomie
privilégiées à l’école ou à privilégier ; le rôle du maître dans le développement de
l’autonomie de l’enfant ; la nécessité de développer cette autonomie ; dans quel but la
développer et la place de l’école comme lieu privilégié pour le faire… Les sujets
concernant l’autonomie sont nombreux, je privilégierai donc l’importance du travail
de groupe dans le développement de l’autonomie parce qu’il y a eu beaucoup de
débats et beaucoup d’expériences menées dans le domaine et que de plus, cela permet
de favoriser non seulement le développement de l’autonomie individuelle mais
également celui de l’autonomie collective. Je serai amenée à traiter du contexte dans
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lequel on travaille aujourd’hui à l’école et montrerai que le travail de groupe est une
forme de travail utilisée par les enseignants. Quelle est la place du travail de groupe ?
Dans quelles circonstances favorables les enseignants le mettent en place s’ils le
veulent (cela incombe à chacun d’en faire le choix) ?. Un autre point abordé sera de
savoir si l’autonomie par le travail de groupe est facile (le terme de travail ne doit pas
être ici compris dans un sens limité à une activité spécifique) . Je m’interrogerai
également sur la composition du groupe à privilégier : j’entends par là hétérogénéité
ou homogénéité du groupe : quel peut-être l’enjeu du choix menant à privilégier un
groupe homogène ou un groupe hétérogène ? ; je m’interrogerai également sur la taille
du groupe ainsi que sur les obstacles et les avantages que le groupe engendre.
Après avoir travaillé dans un cadre théorique, je présenterai dans une seconde partie
des situations que j’aurai mises en place ou observées lors de mes différents stages ;
situations visant à mettre en place le travail de groupe et à observer l’autonomie
qu’elles permettent de développer. Un lien sera fait avec la première partie convergent
ou non avec les observations et expériences menées depuis des années par certains
pédagogues.
PREMIERE PARTIE : CHOIX DE LA PROBLEMATIQUE DANS LE CADRE
GENERAL DE L’AUTONOMIE.
I) L’AUTONOMIE : définition ; ses différentes formes ; une mission pour l’école.
A) L’autonomie, une notion complexe.
1) Définir l’autonomie.
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