
Introduction
A Motivation
– Le but de la m´ecanique est d’´etudier le lien entre forces et mouvement.
On va voir que comme en m´ecanique du point le lien s’effectue plus
pr´ecis´ement entre la force et l’acc´el´eration.
– Les deux grandes id´ees du cours : le principe fondamental de la dynamique,
et la conservation de l’´energie. En m´ecanique du point on ne voit qu’une
partie du PFD : ici il faudra rajouter le th´eor`eme du moment cin´etique
qui d´ecrit la rotation.
B Outils math´ematiques
– Les outils math´ematiques n´ecessaires : torseurs, alg`ebre vectorielle (ma-
trices et vecteurs), ´equations diff´erentielles (ordre 2).
– En m´ecanique du point on peut se d´ebrouiller avec des vecteurs li´es : la
force (ou la vitesse, l’acc´el´eration, etc.) sur un point M est mod´elis´ee par
un vecteur passant par ce point M.
– En m´ecanique du solide on cherche `a caract´eriser la force sur un objet (S)
qui a une ´etendue spatiale finie : il faut donner V,aou Fsur une infinit´e
de points. Ces vecteurs sont des fonctions continues de l’espace V(x,y,z),
a(x,y,z) ou F(x,y,z) : ce sont des champs vectoriels. De fa¸con analogue,
si on donne la temp´erature, la pression ou la masse volumique : champs
scalaires.
– Il existe un champ vectoriel qui s’av`ere indispensable en m´ecanique des milieux continus,
alors qu’il ne jouait aucun rˆole en m´ecanique du point. Pour un objet d’extension finie
il peut exister un mouvement de rotation, et la force seule ne suffit pas `a d´ecrire cette
rotation : pour caract´eriser la rotation, on va utiliser le moment Massoci´e `a une force :
Pour une force fs’exer¸cant en M :
M(A) = AM ∧f
Le moment est n´ecessaire pour d´ecrire la rotation : exemple du tourniquet avec mˆeme
Fmais deux Mdiff´erents.
– Pour un solide ind´eformable, il existe un outil math´ematique permet-
tant de caract´eriser le champ de vitesse de fa¸con concise : les torseurs.
La donn´ee de quelques ´el´ements cibl´es permet d’acc´eder `a l’ensemble du
champ de vitesse.
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