
Promotion · Décembre 2013
L’EUROPE : UN PARTENAIRE
COMMERCIAL DE CHOIX
CCMM.QC.CA/europe
P. 2
vec son économie de plus de 17 000 milliards de
dollars et ses 500 millions de consommateurs,
l’Union européenne (UE) constitue un marché
incontournable pour les entreprises de la métropole. La
montée des pays émergents et la récente crise économique
dans la zone euro ne devraient pas détourner l’attention
des entrepreneurs de ce marché prometteur. N’oublions
pas que l’important volume d’exportations québécoises à
destination du vieux continent positionne l’UE comme le
deuxième partenaire commercial du Québec.
Dans les faits, l’Europe offre beaucoup d’avantages à
nos entreprises, surtout comparativement aux marchés
émergents : il s’agit d’une économie mature, dotée d’une
culture d’affaires et de repères économiques familiers pour
les entrepreneurs montréalais et offrant le plus grand mar-
ché commun au monde.
De plus, soulignons que l’image de la crise a été for-
tement amplifiée par les médias, mais ne s’est pas maté-
rialisée de la même façon dans tous les États membres et
certains secteurs n’ont été affectés que dans une moindre
mesure. Par exemple, plusieurs exportateurs de produits
à forte valeur ajoutée se sont tournés avec succès vers les
marchés européens après que leurs clients américains aient
fermé leur livret de commandes au lendemain de la crise
économique de 2008-2009 aux États-Unis.
LE VENT TOURNE
Les indicateurs économiques se font encourageants
pour la zone euro, composée de 17 pays membres, plus
durement frappée par la crise que l’UE dans son ensemble.
Les analystes notent que la récession est maintenant termi-
née. La plupart des États membres de l’UE renouent ainsi
avec une croissance soutenue.
Par ailleurs, The Economist souligne qu’un change-
ment de paradigme devrait s’opérer en 2014, alors que
le rythme de l’activité économique s’accélérera dans les
économies développées. L’UE bénéficiera donc de condi-
tions qui devraient permettre à la reprise de se matérialiser de
manière plus probante sur son territoire. C’est donc le moment
opportun pour nos entreprises de se positionner favorable-
ment pour profiter des retombées de la relance tant attendue.
PRÉVISIONS DES
TAUX DE CROISSANCE
DU PIB RÉEL (EN %)
Source des données : Eurostat, Banque du Canada
Pays 2013 2014
Belgique 0,1 1,1
Allemagne 0,5 1,7
Espagne -1,3 0,5
France 0,2 0,9
Italie -1,8 0,7
Pays-Bas -1,0 0,2
Autriche 0,4 1,6
Royaume-Uni 1,3 2,2
UE (28 pays) 0,0 1,4
Zone euro (17 pays) -0,4 1,1
Canada 1,6 2,3
États-Unis 1,6 2,6
Les secteurs phares de l’économie européenne corres-
pondent pour la plupart aux domaines développés par les
grappes industrielles de la région métropolitaine. Ainsi,
on retrouve d’importantes occasions d’affaires dans les
secteurs des sciences de la vie, des technologies de l’in-
formation et de la communication, de l’aéronautique et
des technologies vertes. De plus, la politique industrielle
européenne, à l’image de celle du Québec, vise à soutenir
le secteur manufacturier dans les segments à forte valeur
ajoutée. Les entreprises de la métropole sont de plus en
plus compétitives dans ce secteur et devraient arriver à tirer
leur épingle du jeu.
L’Accord économique et commercial global (AECG)
Canada-UE devrait considérablement resserrer les liens
commerciaux entre le Québec et l’UE. En plus de l’éli-
mination pratiquement complète des barrières tarifaires,
cet accord s’attaque à certaines barrières réglementaires.
L’entrée en vigueur de l’AECG nous ouvrira toute grande la
porte du plus vaste marché unifié et du plus grand impor-
tateur de biens au monde. L’opportunité est d’autant plus
considérable pour les entreprises québécoises puisqu’elles
bénéficieront de cet accès privilégié plusieurs mois, sinon
des années, avant les Américains, qui sont présentement en
négociations avec l’UE.
Sous son apparence de marché unifié, l’UE est très for-
tement hétérogène quant à la culture d’affaires et à la base
industrielle. Les données sur l’emploi et sur le produit inté-
rieur brut indiquent que les économies du nord de l’Europe
performent mieux que les économies du sud depuis les
cinq dernières années. Nos partenaires commerciaux tradi-
tionnels, tels que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni,
demeurent des lieux d’affaires incontournables. Toutefois,
certains pays se démarquent de plus en plus par leur
vigueur, que ce soit en termes de demande pour des pro-
duits d’exportation canadiens ou de la disponibilité d’une
main-d’œuvre hautement qualifiée. En ce sens, la Pologne,
les Pays-Bas, la Belgique et les pays nordiques sont identi-
fiés comme pays à fort potentiel.
Les entreprises du Québec et de sa métropole doivent
profiter de la reprise en Europe ainsi que de la libéralisation
du commerce pour cibler, si ce n’est déjà fait, les marchés
où y étendre leurs activités. Il n’en tient qu’à nous de profi-
ter pleinement des avantages que nous conférera l’AECG.
A
Promotion · Décembre 2013
« C’est le moment opportun pour nos entreprises de se positionner
favorablement pour profiter des retombées de la relance tant attendue. »
VOUS VOULEZ EXPORTER EN EUROPE?
Export Québec et ses partenaires peuvent vous aider ecacement
à développer, consolider et diversifier vos marchés hors Québec.
MISSIONS COMMERCIALES
EN EUROPE
ALLEMAgNE
Domotex
ANDORRE
Salon de la viabilité hivernale
ROyAUME-UNI
Semaine de la mode
de Londres
ESPAgNE
Mobile World Congress
ROyAUME-UNI
Salon international
d’océanologie
Pour découvrir toute la gamme de services et d’outils offerts
et vous renseigner sur les prochaines missions commerciales en Europe, visitez notre site :
export.gouv.qc.ca/exporter
L’Europe, une priorité
du Plan de développement du commerce extérieur
exporter l proSpÉrer
DES SERVICES SIMPLES
ET EFFICACES
• Diagnostic de votre capacité à
exporter.
• Information commerciale et stratégique
sur les marchés d’exportation et
les meilleures occasions d’aaires.
• Conseils, accompagnement et
formation sur les marchés extérieurs.
• Missions internationales ciblées.
• Recherche de partenaires et de clients.
• Réseau de centres d’aaires à l’étranger.
UNE ÉQUIPE D’EXPERTS
Avec Export Québec, vous pouvez
compter sur :
• plus de 150 personnes expérimentées
et multilingues, présentes à Montréal,
à Québec, et dans plus de 27 villes
partout dans le monde ;
• un soutien à l’exportation accessible
dans toutes les régions du Québec
grâce à nos partenaires, dont les
bureaux régionaux du ministère des
Finances et de l’Économie et les
organismes régionaux de promotion
des exportations (ORPEX).
11 janvier
2014
4 février
2014
14 février
2014
24 février
2014
11 mars
2014
*Source: Ipsos Reid, The 2013 Canadian Business Traveller Study. La Classe a aires internationale est
o erte à bord de tous les appareils gros porteurs d’Air Canada. MCFeuille d’érable et Air Canada Altitude
sont des marques de commerce d’Air Canada. MDAéroplan est une marque déposée d’Aimia Canada inc.
Encore plus de façons de voyager autrement
en Classe affaires internationale
• Accès aux salons Feuille d’érableMC primés et
aux salons de nos partenaires mondiaux
• Reconnaissance du programme
AltitudeMC d’Air Canada
• Accumulation de milles AéroplanMD
Fauteuils-lits entièrement inclinables à
bord des vols sans escale vers l’Europe.
Attendez-vous à plus
4
La spécialisation est une stratégie de choix pour percer le marché européen. En étant nichées, les entreprises
d’ici arrivent à s’imposer comme des leaders mondiaux dans leur domaine, domaine généralement ultra
pointu et à forte valeur ajoutée. Cette stratégie est souvent garante de succès dans les marchés très dévelop-
pés, comme celui de l’UE, puisque la compétition y est très féroce. De plus, les entreprises nichées arrivent
à accéder aux chaînes de valeur mondiales plus facilement étant donné que leur offre de produits répond à
un besoin bien précis des grands donneurs d’ordres, comme Siemens, Volkswagen et Airbus.
1 > AVOIR UNE STRATÉGIE DE NICHE
C’est en visitant le pays où on désire exporter qu’on acquiert une réelle compréhension des enjeux sur le terrain.
Au-delà des connaissances économiques et commerciales, l’expérience sur le terrain est incontournable pour
prendre le pouls de la réalité et de la culture d’affaires ainsi que du cadre social et réglementaire des entreprises.
Il faut s’assurer que le milieu soit propice au type de présence qu’on désire y avoir. Que ce soit par le biais de
voyages d’affaires, de congrès internationaux ou encore de missions commerciales, il faut renforcer sa connais-
sance du terrain avant de se lancer en affaires en Europe. À cet égard, la Chambre de commerce du Montréal
métropolitain et son équipe d’experts en commerce international, le World Trade Centre Montréal, constituent
des partenaires de choix. Nous offrons des activités de formation, de réseautage de même que des missions
commerciales clés en main dont les entreprises devraient bénéficier pour renforcer leur présence en Europe.
4 > FAIRE DES MISSIONS EXPLORATOIRES
Nos partenaires étrangers agissent comme nos yeux et nos oreilles sur le terrain. Il faut donc choisir de
bons partenaires qui comprennent les activités et la vision de l’entreprise. La stratégie d’internationali-
sation dictera le type de partenariat à privilégier. Cherche-t-on un représentant commercial qui connaît
bien ses clients, mais qui gère déjà un portfolio bien rempli? Préfère-t-on un distributeur qui achè-
tera directement nos produits? Ou est-ce plus profitable d’établir une coentreprise sur le terrain qui
emploiera des Québécois et des Européens? Peu importe le type de partenariat choisi, l’essentiel est
d’établir des liens solides avec des partenaires dont le modèle d’affaires est compatible avec le nôtre.
3 > BIEN CIBLER SES PARTENAIRES
Les entrepreneurs québécois sont attirés naturellement par la France pour des raisons historiques et lin-
guistiques. Pourtant, à plusieurs égards, il est plus facile de conduire des affaires dans beaucoup de pays
européens dont le Royaume-Uni et l’Allemagne. D’où l’importance de bien se renseigner sur la culture
d’affaires avant de s’attaquer à un marché. Par exemple, les entrepreneurs québécois privilégieront une
approche plus formelle à une approche basée sur les relations interpersonnelles, dépendamment du
pays et du contexte culturel. Connaître ses futurs clients ou partenaires est essentiel.
2 > CONNAÎTRE LA CULTURE D’AFFAIRES
ÉLÉMENTS
À CONSIDÉRER
Les marchés québécois et canadien étant relativement petits, les entre-
prises d’ici doivent étendre leurs activités sur les marchés étrangers pour
assurer leur croissance. L’internationalisation est donc un choix qui s’im-
pose pour plusieurs entrepreneurs.