…Et quelle que soit leur stratégie média.
Cette confiance dans la presse s’exprime aussi pour tous les annonceurs, quelque soit leur stratégie média. Car en fait, plus les
annonceurs utilisent de médias différents, les plus importants ayant les stratégies les plus diversifiées , plus ils utilisent la presse
nationale. Jugez plutôt.
Annonceurs actifs sur 5 médias 4 médias 3 médias 2 médias 1 média
% d’annonceurs actifs en presse 100% 99,5% 97,4% 94,4% 68,7%
Ainsi près de 7 annonceurs sur 10 utilisent la presse et exclusivement la presse, et quand un deuxième média se fait jour dans un plan
média , il s’agit de la presse dans plus de 9 cas sur 10.
La presse exerce un fort taux d’attractivité .
Quelle part représente la presse pour ceux qui l’utilisent ? Et la TV ? Ce calcul média par média fournit un certain taux d’attractivité
de chaque média. La TV, certes, présent le taux d’attractivité le plus fort, normal compte tenu de son coût d’accès, la presse est bonne
deuxième loin devant les autres médias.
Taux d’attractivité
presse radio télévision publicité
extérieure cinéma
33,2% 27,6% 56,3% 13,0% 3,4%
La presse a un ticket d’entrée extrêmement attractif.
Une des raisons pour laquelle la presse est utilisée aussi massivement est son ticket d’entrée extrêmement attractif : le budget moyen
investi par annonceur en est des illustrations les plus évidentes :
Presse Radio Télévision Publicité
extérieure Cinéma
Budget moyen 293K€ 1486€ 5577K€ 322K€ 664K€
Bien sûr, certains analystes préfèreraient parfois un marché plus concentré et des investissements plus conséquents, client par client,
titre à titre. « L’enjeu est là pour la presse, développer le nombre de GRP par campagne plutôt que de développer le nombre de clien
La Presse attire aussi des grands clients et des investissements forts .
L’analyse des budgets moyens par quintile montre
l’extraordinaire hétérogénéité de la notion
d’annonceur, et de leur budget moyen : on passe
ainsi de 66K€ pour l’affichage en Q5 qui est le
minimum à 84731K€ en Q1 en TV soit1283 fois plus.
La presse, on l’a dit, présente un ticket d’entrée trés faible- et accueille un très grand nombre d’annonceurs à moins de 150 K € (<
1MF).C’est la force de nombreux titres sectoriels de fédérer ainsi un grand nombre de marques qui, à ce niveau budgétaire, obtiennent
dans leurs colonnes des parts de voix respectables et un ROI très probant.
A contrario, sur le quintile Q1 des plus grands comptes, le budget moyen investi en presse, 27665K€, est supérieur à celui de
l’affichage mais reste en deçà de celui de la radio (-1/3)et surtout de la télévision (-2/3). Ce calcul montre que, dans de nombreux cas,
sur les plus grands comptes, la presse n’est pas le média n° 1 de l’annonceur mais le média de complément choisi pour ses qualités de
ciblage (renforcement sur des cibles mal couvertes par des médias moins discriminants comme la TV) ou de nature de contact en
fonction des objectifs du client (gammes à décliner, information à renforcer,…).Dans les comptes moyens, la presse tient le rang de n°
2, mais encore loin de la TV.
De plus en plus de grands annonceurs dans la presse.(+1,4 point)
En part de marché et sur 5 ans, la presse nationale dans son ensemble, toutes familles comprises, a perdu 3,7 points ; la TV a perdu 1,1
point, l’affichage 0,6%, …seule, la radio a gagné (5,6pts). Mais en ce qui concerne la presse il faut se rendre compte que la perte vient
surtout du quartile 4, celui des petits et moyens annonceurs : certains modifient leurs investissements et viennent gonfler les rangs des
quartiles 3 ou 5, quand d’autres quittent la scène publicitaire ou essaient d’autres médias. A contrario, si on prend les 3 quartiles
supérieurs « Q1, Q2, Q3, », ceux des annonceurs moyens et grands, leur part cumulée en presse passe de 39,5% à 40,9%, traduisant
une hausse des budgets du print quand les autres médias certes à des niveaux supérieurs, perdent tous sur ces 3 quartiles cumulés
majeurs, …mais gagnent tous sur le 4ème quartile des petits et moyens annonceurs, traduisant un transfert des annonceurs entre
médias.
Budget moyen par quintile Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Budget moyen
Budget moyen par annonceur (M€) 151,3 62,6 24,3 7,4 0,2
TV 84,7 36,5 12,5 4,4 0,8 5,6
Radio 41,5 11,4 5 ,7 2,4 0,2 1,5
Presse 27,7 11,4 7,1 2,5 0,1 0,3
Publicité ext. 17,4 4,7 2,8 1,5 0,07 0,3
Cinéma 2,5 1,0 1,1 0,8 0,2 0,6