Avec Zen simple assise, le moine zen Reiryu Philippe Coupey
nous offre l’un des commentaires les plus précis jamais faits du
Fukanzazengi, « guide universel sur la voie juste de zazen ». Ce
texte, écrit par le maître Eihei Dôgen en 1227, est l’un des textes
fondateurs du zen japonais ; il nous explique, dans les moindres
détails, comment et pourquoi pratiquer la méditation assise.
Philippe Coupey, homme bien ancré dans le monde moderne, nous
accompagne à la découverte de ce document vieux de huit cents ans
mais totalement actuel, car ce zazen et les raisons qui poussent les
êtres humains à le pratiquer n’ont pas changé depuis le temps de
Dogen ou de Bouddha...
Proche disciple de Maître Taisen Deshimaru, qui a introduit la
pratique du zen en Europe dans les années soixante, Philippe
Coupey est aujourd’hui l’un des principaux enseignants du zen sôtô
sur le continent.
Zen
par Philippe Coupey, moine zen
simple
assise
par Philippe Coupey, moine zen
zen simple assise
| Prix : 19 euros |
Couverture : Gentiane Magnan
www.adverbum.fr
© Éditions DésIris 2009
ISBN : 978-2-915418-39-2, pour la version imprimée
ISBN : 978-2-915418-72-9, pour la version numérique
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Zen
simple assise
Le Fukanzazengi de
Maître Dōgen par
Philippe Coupey,
moine zen
Je dédie ce livre à mon maître Taisen Deshimaru.
Préface
Celui qui est assis, celui-là est davantage prêt à accomplir choses
limpides
que celui qui se tient debout ou se déplace. Être assis signie repos,
se tenir debout travail, se déplacer instabilité.
(Mtre Eckhart, Sermon 90)
Cette citation de Mtre Eckhart, choisie entre mille autres qui abondent
dans le même sens, témoigne d’une lumineuse convergence entre d’une
part le courant de la pensée orientale incarné par le zen (le chan dans la
version chinoise qui l’a précédé) et magistralement exposé par Dōgen,
et de l’autre une tradition occidentale qui irrigue en profondeur toute
notre manière d’être. L’intérêt de cette convergence ne réside pas tant
dans l’éclairage qu’elle apporte sur lhistoire de la pensée que dans le
territoire qu’elle ouvre pour une véritable rencontre entre Orient et
Occident, territoire où se trouve et saccomplit le «fond de lâme» ou le
«visage originel» –territoire sans frontières, autrement dit, l’homme
atteint à sa plus haute dimension, bien au-delà des dogmes et des rituels
qui sattachent aux religions.
Or cest bien de cette rencontre qu’il sagit ici, et sous un angle tout à fait
neuf en l’occurrence, puisque à notre connaissance Zen, simple assise
constitue aujourd’hui le seul commentaire exhaustif du Fukanzazengi
auquel on puisse avoir accès en langue occidentale. En choisissant de
commenter le premier texte composé par Dōgen à son retour de Chine,
Philippe Coupey, maître zen franco-américain vivant à Paris au e
siècle, sattaque à un texte qui contient la quintessence des enseigne-
ments de la tradition la plus radicale que l’Orient ancien ait produite.
Et le texte lui-même comme les commentaires quen donne Philippe
Coupey montrent s’il le fallait que, dans leur dépouillement même
et leur sobriété, ces enseignements, loin dêtre réservés à un public
dérudits ou d’adeptes d’un culte exotique, sont universels et tombent
à point nommé pour tous ceux dentre nous qui « voulons entendre
ce que nous navons jamais entendu et connaître lexpérience que nous
navons jamais connue»1 ou, pour citer le Fukanzazengi, ont entrevu «la
sagesse […] qui fait naître le désir d’escalader le ciel lui-même». Bref,
ces enseignements sadressent à tout un chacun, puisque «connaître son
vrai visage est le destin de lhomme»2.
1 Dōgen, chapitre Inmo (« Ainsi ») du Shōbōgenzō..
2 Dōgen, chapitre Yui butsu yo butsu (« Seul Bouddha connaît Bouddha ») du
Shōbōgenzō (voir glossaire).
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