David Fernandes
1er Vice - Président
Aslan Piha
Président de la Communauté
en charge des nances et de Kadima
Tuvia Marom
2e Vice - Président
Maurice Habib
Secrétaire Général David Hasson
Conseiller en charge
des Relations extérieures
Edouard Swiel
Conseiller en charge des
activités communautaires
Yossi BenYaïr
Conseiller en charge de la
sécurité et de l’intendance
Le Rabbin de la Communauté est Monsieur Shlomo Bentolila
Sommaire
COMMUNAUTE ISRAELITE DE KINSHASA
ASBL – reconnue par l’Ordonnance Présidentielle n°72/193 du 28 mars 1972 –
Editeurs Responsables :
Aslan Piha (Président) et son Comité (mail :
[email protected] )
Revue imprimée chez A.G.B. à Kinshasa
COMPOSITION du COMITE
Page 1 Le Président de la République Démocratique du Congo
Page 2 Sommaire et Composition du Comité
Page 3 Message du président de la Communauté
Page 5 Voeux de Rosh Hashana 5768
Page 8 Une coutume juive : Le mariage
Page 13 Un Juif célèbre : Hans Stern
Page 18 Moshe Schnitzer
Page 19 A qui ai-je l’honneur ? : Tsipi Livni
Page 23 La Communauté Juive de Rhodes et Véronique Jonas
Page 31 On en a parlé ailleurs : la revue de la presse
Page 38 Napoléon et les Juifs
Page 43 Humour Juif
Page 44 Les reconnaissez-vous?
Page 45 Vie et activités communautaires
Page 65 Aaron Lustiger, Samba Kaputo, Gaston Nawej Katok
Page 68 Israël : 60 ans
LE MOT DU PRESIDENT
DE LA COMMUNAUTE
Kadima est né en novembre 2004 (Kislev 5765 dans le calendrier hébraïque). 2004
– 2007, trois ans et dix éditions. Ca ne rajeunit personne, et surtout pas les lecteurs
et les partenaires de la première heure. J’ai une pensée particulière pour vous
lecteurs, mais aussi et surtout pour la trentaine de partenaires sans lesquels cette
aventure ne se serait pas poursuivie. Au nom de mon Comité, je vous remercie pour
votre délité.
De 36 pages et 250 exemplaires pour la première édition, notre revue est passée
aujourd’hui à 68 pages et est publiée en plus de 500 exemplaires. Entre trois et
quatre numéros par an, elle est toujours attendue avec impatience par ses lecteurs,
au Congo ou ailleurs, juifs ou non juifs, qui veulent approfondir leurs connaissances
sur la religion et les coutumes juives, entre autres articles d’intérêt général relatifs à
Israël surtout, mais aussi au Congo.
Tout au long de nos éditions, nous avons afrmé que nous sommes le peuple de
la mémoire ; aujourd’hui, j’afrme que nous devons le rester. Et je demande à la
Communauté juive de Kinshasa d’aider Kadima, sa revue, à poursuivre son œuvre
qui donne une image sérieuse d’un judaïsme ouvert et fraternel.
Lancer un magazine n’est pas très compliqué. Durer et s’imposer au l des ans,
en ne cédant ni à la facilité ni aux pressions, être à l’écoute de ses lecteurs,
voilà une autre affaire….
Le 4 août dernier s’éteignait Aaron Lustiger (voir page 65). Né dans une
famille juive traditionaliste, d’origine polonaise, il se convertit volontairement
au catholicisme en 1940 et prend un nouveau prénom : Jean-Marie. Ordonné
prêtre, nommé archevêque, il n’est pas un cardinal comme les autres
puisqu’il continue à se revendiquer juif. Ses dernières volontés concernant
ses obsèques comprenaient la récitation du Kaddish (la prière des
Morts), sur le parvis de Notre-Dame, et le dépôt d’un coffret contenant
de la terre amenée d’Israël à cet effet. Je me suis alors demandé
ce que le judaïsme pense du cas d’un Juif, converti volontairement
au christianisme, tout en continuant à revendiquer sa judaïcité.
Pour la loi rabbinique, il est techniquement impossible pour un
Juif, au sens orthodoxe du terme, c’est-à-dire né de mère juive
ou converti au judaïsme suivant le rite orthodoxe, de changer de
religion. Mais curieusement, alors que la Loi religieuse rejette ce
changement en le considérant comme nul par principe, la société
juive séculière en tient compte. Ainsi le précédent très célèbre
d’Oswald Rufeisen, également né dans une famille polonaise
juive traditionnelle, en 1922. Dans sa jeunesse, Oswald fait
parti d’un mouvement sioniste. Pendant la Seconde Guerre
mondiale, il est capturé par la Gestapo, mais parvient à
s’échapper et s’illustre par des faits de résistance en sauvant
plusieurs centaines de ses coreligionnaires. Dénoncé et
repris par les nazis, il s’échappe à nouveau, se réfugie dans
un couvent catholique et.... s’y convertit. Après la guerre, il