L'intensité de l'hybridation est mesurée par faisceau laser.
- Troisième technique génotypique : la PCR sélective
double amplification : une première PCR amplifie le gène de la RT, une
deuxième PCR nichée utilise les amorces correspondant aux codons
sauvages et mutés.
Indications très limitées du fait du nombre de codons mutés.
- Quatrième technique : le test LIPA
Extraction de l'ARN à partir du plasma, rétro transcription, double
amplification de la RT à l'aide d'amorces biotinylées.
Les produits d'amplification sont hybridés à des sondes correspondant
aux codons sauvages et mutés sur une membrane de Nylon.
Information limitée aux codons représentés sur la bandelette.
• Limites du génotypage
- La plupart des méthodes ne permettent pas de détecter des variants
viraux représentant moins de 20 % de la population virale totale.
- Elles ne permettent pas de mettre en évidence les premiers variants
mutés qui apparaissent après le début du traitement.
à Interprétation complexe.
Certaines mutations entraînent toujours une résistance
(augmentation de la CI50) : T215Y , M184V, Y181C.
Mais une mutation ne permet d'affirmer que les virus ont perdu in
vivo la sensibilité aux composés : exemple : L74V,(DVI), V75A dont
la présence entraîne seulement une augmentation de deux fois de la
CI50.
Enfin, phénomène possible de resensibilisation (AZT, 3TC).
Grand polymorphisme naturel au niveau de certains des codons
impliqués dans les résistances aux inhibiteurs de la protéase (10, 36,
63, 77…).
D'où la nécessité d'une séquence de départ avant traitement.
• Futur du génotypage :