3. Réplication
Le système est semblable à celui des Paramyxovirus. L’expression est de type
monocistronique, la copie a lieu à partir de l’ARNc qui a été synthétisé. La transmission varie
en fonction du virus (virus de plante…) elle est rare par contact direct. La période
d’incubation est longue. La protéine G se lie aux récepteurs, le virus rentre par endocytose
avec fusion de la membrane avec la protéine G. La multiplication virale est cytoplasmique.
Les protéines L et NS sont nécessaires à toute transcription (NS ne fonctionne pas seul).
A partir du génome, on fabrique 5 ARN monocistronique qui seront coiffés en 5’ et polyA en
3’ (chaque gène aura un leader). Le leader en 3’ de l’ARN (-) sera en 5’ de l’ARNc. La partie
intergénique comporte les codons stop et start. Un certain nombre de facteurs cellulaires
seront nécessaires (ils ne sont pas connus pour l’instant).
La transcription se fait par le complexe L + P (=polymérase).
4. Pathogenèse
L’entrée du virus se fait par atteinte de la peau (par ex via de la bave), il rentre dans la
circulation sanguine. Une réplication locale a lieu au niveau des muscles, dans les tissus
conjonctifs (pas de symptômes), le virus peut infecter les nerfs périphériques (propagation par
les axones jusqu’au SNC). Peu de cas échappent à la mort. Il est possible d’avoir des foyers
dans le cerveau ou encore des nécroses dans le système nerveux central, une virémie
importante, des conséquences hémorragiques, d’hémagglutination.
La période d’incubation est de 3-8 semaines (jusque 4 mois) avec des cas qui ont pu aller
jusque 1 an !
L’infection chez l’homme conduit généralement à la mort. Les hôtes normaux sont le chien, le
chat, rats, renards, bovins…