Question : la Réglementation Thermique 2005 est-elle obligatoire ?
Cette réglementation est obligatoire mais n’est pas forcément toujours respectée. La réglementation
précédente (RT 2000), n’est déjà appliquée que sur environ 30% des constructions en France. La ville
n’est pas compétente pour exercer un contrôle. En revanche, elle peut décider de conditionner la
vente des terrains qu’elle aménage à des projets intégrant des dispositions de type HQE.
La RT 2005 est applicable à toutes les constructions neuves dont le permis de construire a été
déposé à partir du 1er septembre 2006 (Journal Officiel du 25 mai 2006, décret n° 2006-592 du 24
mai 2006 et arrêté du 24 mai 2006).
La RT2005 s’inscrit dans la continuité de la RT2000, dont elle reprend la structure réglementaire ainsi
que les principes :
- le projet constructif est comparé à un projet de référence ; les possibilités de compensation
entre les différents postes de déperdition d’énergie (isolation thermique du bâti, équipements
de chauffage, de climatisation et de production d’eau chaude sanitaire) sont conservées ;
- il existe des exigences minimales sur certains matériaux et équipements;
-les méthodes de calcul global de la consommation conventionnelle d’énergie pour le
chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage
et de la température intérieure conservent une structure identique ;
- la possibilité de recours à une solution technique développée par la profession est
conservée.
Les exigences sont renforcées :
- en matière d’efficacité énergétique : pour ce qui est de l’isolation thermique la diminution doit
être de l’ordre de 10% sur les déperditions par les parois et les baies et de l’ordre de 20% sur
les déperditions par les ponts thermiques ;
- la référence des chaudières à combustibles fossiles devient la chaudière basse température
et celle du chauffage électrique devient le panneau rayonnant ;
- une meilleure isolation des réseaux de distribution et un gain énergétique plus important sur
les déperditions de ventilation sont demandés ;
- une référence particulière a été introduite pour les pompes à chaleur ainsi que pour les
équipements de refroidissement.
Sur le site de Vilmorin, au moins 50% des surfaces des isolants devront par exemple être composé de
laines végétales. La construction de noues (systèmes de rétention d’eau) et/ou de toitures
végétalisées sont obligatoires.
Les permis devront faire apparaitre une estimation des économies annuelles en m 3 réalisées grâce à
ces installations.
Le cahier des charges obligent les promoteurs à indiquer la proportion de bois utilisée (au moins 10
m 3/m2.), bois qui doit être issu de forêt durablement gérées (label FSC ou PEFC).
L’utilisation d’énergies renouvelables est une des conditions posées au respect de la RT 2000.
Les rénovations et constructions durables dans les bâtiments
municipaux
Un très grand nombre de rénovations ont été effectuées depuis 1996 : 17 écoles, 2 piscines, tous les
gymnases sauf omnisport, le centre Paul Baillart, Hélène Audoux et 2 crèches (Villaine et Opéra).
Ces rénovations classiques consistent principalement en la mise en place de : double-vitrages,
isolation thermique et acoustique, optimisation technique, chauffage urbain sur environ 50% des
bâtiments communaux. Plusieurs bâtiments sont équipés bénéficient de la technologie Siporex (mono-
mur thermo-pierre).
Pour exemple, ces rénovations ont permis d’économiser 25% de la consommation de chauffage
urbain sur le bâtiment Jaurès.
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