FOREIGN TRADE MANAGEMENT
Influence religieuse sur la conduite des affaires :
La constitution allemande (Grundgesetz) protège l'exercice libre de la religion. Il n'y a aucune prohibition
religieuse sur la manière dont les affaires sont conduites. Il y a quelques influences des religions étrangères,
qui sont la plupart du temps pratiquées par les immigrés, mais encore elles ne jouent aucun rôle dans la loi.
Economie de l’Allemagne 2010 : (source : OECD)
Après que l’économie avait subi sa récession la plus profonde depuis l’après guerre, la croissance est redevenue
positive au printemps 2009. La reprise actuelle est étayée par les mesures de relance budgétaire, des
conditions monétaires expansionnistes, un redressement du commerce mondial, une amélioration des
conditions financières et les opérations de restockage des entreprises. L’activité économique est en train de
reprendre, mais la production ne devrait pas retrouver son niveau d’avant la crise avant 2013. À moyen terme,
il y aura donc un sous-emploi considérable des ressources dans l’économie, même s’il est probable que la crise
a aussi entraîné une réduction temporaire du taux de croissance de la production potentielle.
À terme, les exportations resteront sans doute le principal moteur de l’activité, car les investissements en
nouvelles capacités ne se redresseront que lentement. Le niveau réduit de la production pèsera sur le marché
du travail, ce qui aura pour effet de maintenir le taux d’épargne à un niveau élevé et de freiner la croissance de
la consommation privée. Les finances publiques se dégraderont davantage, d’autant que les nouvelles
réductions d’impôts permanentes introduites au début de cette année pour stabiliser la demande intérieure
alourdissent également le déficit.
Nombre d’indicateurs montrent que la crise récente se distingue des épisodes passés par son ampleur et sa
structure. Le fléchissement de la croissance a été dû presque exclusivement à l’effondrement soudain du
commerce mondial à la fin de 2008, qui a frappé de plein fouet le vaste secteur manufacturier tourné vers
l’exportation. En outre, la crise de la sphère réelle de l’économie s’est accompagnée d’une crise bancaire, due
en particulier aux investissements antérieurs des banques allemandes en actifs étrangers liés au marché du
logement des États-Unis, investissements qui ont nécessité une importante intervention publique pour
préserver la stabilité budgétaire. Ces deux éléments démontrent à quel point l’Allemagne est devenue tributaire
des évolutions sur les marchés mondiaux. Il est vrai qu’avant la crise les fondamentaux internes semblaient
relativement robustes (absence d’un boom du logement et de la construction, équilibre du budget public et
solidité des bilans des ménages et des entreprises), mais l’Allemagne exportait des marchandises et prêtait des
capitaux à des pays dont la demande intérieure évoluait pour partie sur une trajectoire non viable.
Les grandes crises offrent toujours des occasions de réforme, puisque des structures non viables deviennent
plus visibles. À cet égard, les autorités doivent relever plusieurs défis majeurs :
• Il faut éviter l’accroissement du chômage de longue durée en veillant à ce que le marché du travail reste
suffisamment flexible pour permettre le changement structurel.
• Les déficits budgétaires doivent être considérablement réduits à partir de 2011 conformément à la nouvelle
règle budgétaire.
• Il faut s’attaquer aux carences du secteur bancaire.
• La structure de la croissance devrait être élargie au-delà des exportations de manière à renforcer le potentiel
de l’économie.
Bon nombre des initiatives du gouvernement récemment élu s’attaquent avec pertinence aux véritables
problèmes, mais certaines sont mal orientées. L’absence de stratégie explicite en matière d’assainissement
budgétaire et les carences restantes de la réglementation des marchés des produits et du travail sont autant
de déficiences à corriger pour stimuler la croissance potentielle. Rehausser le dynamisme économique et
renforcer l’attrait de l’Allemagne aux yeux des investisseurs grâce à des réformes structurelles contribueraient
aussi à réduire les déséquilibres extérieurs.
Les spécificités de la distribution allemande
La structure de la distribution allemande est sensiblement se caractérise notamment par :
• Un nombre important de petits magasins indépendants, dont la part de marché est en baisse continue ;
• Une concentration inachevée de la distribution et inférieure à celle d’autres pays 16 européens, notamment la
France, le Royaume-Uni ou la Belgique, une forte concentration de la distribution dans les centres villes et les
zones urbaines
• Une faible implantation du format « hypermarché » et peu de zones commerciales à la périphérie des villes,
pour l’essentiel en raison d’habitudes de consommation et de contraintes réglementaires ;
• La domination du format « hard discount » et l’importance de la vente à distance (VPC, commerce
électronique, téléachat).
Incitations à l’investissement
A l’heure actuelle, il n'y a aucun règlement distinguant entre des investissements directs ou indirects étrangers
en Allemagne. De plus, aucun Etat n’applique aucune restriction à l'importation ou à l'exportation de la devise.
Concernant les incitations d'investissement, elles sont accordées par la République fédérale, les Etats et
certaines municipalités. L'éventail d'incitations d'investissement inclut par exemple des incitations sous forme
de subventions, de facilités de crédit, de garanties de prêt et de franchises d'impôts. Des incitations sont
particulièrement accordées en Allemagne orientale (l’avantage oriental). Les investisseurs dans l’est de
l'Allemagne bénéficient des déductions pour dépréciation spéciales, des exemptions d'impôts, des prêts à long
terme et taux d’intérêt très bas. Ces prêts favorisent en particulier des démarrages d'affaires, toutes sortes de