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Maladies dentaires et de la cavité buccale chez le chien
A
D
D
D
B
C
D
Hyperparathyroïdisme secondaire
Hyperparathyroïdisme secondaire à une insuffisance rénale chronique.
A Détail de l’animal apathique, avec suspicion d’inflammation des deux maxillaires.
B Ensemble des muqueuses pâles.
C Suspicion d’inflammation des muqueuses et tissus osseux dans la zone apicale
des prémolaires maxillaires.
D Mobilité importante des deux maxillaires permettant leur déviation complète par
F
pression, il en est de même pour les mandibules, « mâchoire de caoutchouc ».
E Rx conventionnelle : aspect radiologique compatible avec une perte de la den-
sité osseuse modérée à importante des mandibules et des maxillaires.
G
F Rx conventionnelle : aspect radiologique compatible avec une perte de la den-
sité osseuse importante au niveau de l’os alvéolaire autour des dents.
G Rx conventionnelle : aspect radiologique compatible avec une perte de den-
E
sité osseuse importante des corticales, avec amincissement de la mandibule.
Points clés du diagnostic/traitement
L’hyperparathyroïdisme a pour conséquence principale l’absorption du calcium osseux afin de maintenir l’équilibre calcium/phosphore. Dans ce cas, l’étiologie primaire
est une insuffisance rénale chronique. Il s’agit d’un processus progressif qui débute par une déminéralisation modérée à importante de la mandibule, puis du maxillaire,
des os du crâne et enfin des autres os du squelette. Cette déminéralisation de la mandibule et du maxillaire permet de les déplacer latéralement donnant la sensation
d’« os en caoutchouc » ; pour cette raison, ce processus est communément nommé « mâchoire de caoutchouc » dans la littérature.
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Maladies systémiques et leurs répercussions dans la cavité buccale
Dermatite de contact
A
Dermatite de contact sur les lèvres.
A Fissures sur le bord libre des lèvres.
B Congestion de la muqueuse labiale.
B
Points clés du diagnostic/traitement
La dermatite de contact est une entité peu fréquente qui peut avoir une origine allergique ou irritative, il est préférable de parler de dermatite de contact
plutôt que d’hypersensibilité ou allergie de contact. Ce sont souvent les zones
de contact et les zones avec peu de protections pileuses telles que les lèvres,
l’abdomen, les zones palmaires et plantaires et la face interne du pavillon auriculaire qui sont atteintes. Il est important d’obtenir une anamnèse complète
sur les possibles contacts avec des produits chimiques, des surfaces traitées,
l’application de topiques ou d’autres produits. Le meilleur traitement passe par
l’identification et l’éviction du produit responsable. Dans certains cas, l’utilisation de glucocorticoïdes est nécessaire.
B
A
Leishmaniose
Lésions linguales provoquées par la leishmaniose
(confirmé histologiquement).
A Lésions multiples sur la face ventrale de la langue.
B Lors de l’un des contrôles biannuels suite au traitement de la leishmaniose ;
réaction cicatricielle au niveau des zones de biopsies.
Points clés du diagnostic/traitement
Ces lésions sont fréquentes, notamment sur la face ventrale de la langue, chez
les animaux ayant la leishmaniose. Bien que ne pouvant avoir aucune signification clinique, elles peuvent être un premier signe permettant la détection de cette
maladie.
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Maladies dentaires et de la cavité buccale chez le chien
Leishmaniose
Leishmaniose. Symptomatologie atypique dans la cavité buccale.
C
A Papules sur la lèvre.
B Papules sur la muqueuse labiale.
C Papules sur la muqueuse buccale.
A
B
Points clés du diagnostic/traitement
Lésions papulaires multiples sur les lèvres et les muqueuses buccales. Le titrage
d’anticorps antileishmanien est douteux ; le protéinogramme, l’hémogramme
et la biochimie sont dans les normes.
Le diagnostic différentiel comprend une maladie inflammatoire ou néoplasique, d’origine histiocytaire ou lymphocytaire, et une leishmaniose cutanée.
Le diagnostic repose sur la réalisation d’une biopsie. Ici, la biopsie a montré
l’existence d’une dermatite granulomateuse diffuse avec présence de nombreux amastigotes de leishmaniose à l’intérieur des macrophages.
B
Ces formes de leishmaniose cutanée sans atteinte systémique ne sont pas fréquentes et leur diagnostic est confirmé par l’observation du parasite au sein
de la lésion.
B
A
Leishmaniose
Lésions linguales provoquées par la leishmaniose
(confirmé histologiquement).
A Lésion sur la face dorsale de la langue, côté droit.
B Lésion papulomateuse sur le côté droit de la face ventrale de la langue.
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Points clés du diagnostic/traitement
Ces lésions provoquées par la leishmaniose ont été diagnostiquées par
la détection d’amastigotes dans les macrophages au cours de l’examen
histologique. Le traitement systémique de la maladie permet le traitement local.
Maladies systémiques et leurs répercussions dans la cavité buccale
A
B
C
E
D
Lymphome
Lymphome (confirmé histologiquement) ; symptomatologie au niveau de la muqueuse palatine.
A Gingivite et stomatite marquée généralisée.
D Détail de la stomatite de la lèvre mandibulaire.
B Détail de la stomatite, avec dépigmentation importante de la muqueuse palatine.
E Maladie parodontale de stade 4 sur ImandG (301) et I1mandD (401).
C Index gingival 3 au niveau de la P4maxG (208), avec pétéchies de la muqueuse
en périphérie.
Points clés du diagnostic/traitement
Un lymphome peut donner une symptomatologie non spécifique dans la cavité buccale et ses différentes régions. Le diagnostic histologique est indispensable pour
obtenir le diagnostic correct, ainsi que la réalisation d’analyses sanguines complémentaires.
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Maladies dentaires et de la cavité buccale chez le chien
C
B
A
E
E
D
Lymphome
Lymphome (confirmé histologiquement) ; symptomatologie touchant principalement la gencive et la muqueuse vestibulaire des prémolaires et molaires.
A De droite à gauche : accumulation de plaque dentaire et tartre (index 3) sur P1maxD (105), P2maxD (106) et P4maxD (108).
B Suspicion d’ulcère de contact.
C Muqueuse présentant une inflammation marquée.
D De droite à gauche : P4maxG (208), P3maxG (207), P2maxG (206) et P1maxG (205).
E Muqueuse présentant une inflammation marquée et des zones ulcérées et de nécrose tissulaire, un lymphome a été diagnostiqué par biopsie incisionnelle.
Points clés du diagnostic/traitement
La symptomatologie systémique et les analyses sanguines complémentaires permettent de détecter la présence d’un lymphome, dans certains cas, comme ici, la
symptomatologie de la cavité buccale est la plus évidente. Une biopsie incisionnelle de la gencive et de la muqueuse jugale a été réalisée permettant le diagnostic
histologique de lymphome.
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Maladies systémiques et leurs répercussions dans la cavité buccale
A
B
C
C
Lymphome
Lymphome (confirmé histologiquement) ; symptomatologie unilatérale sur la gencive et muqueuse buccale.
A Gingivite et stomatite modérée à importante unilatérale dans la région de la CmaxD (104), P1maxD (105) et P2maxD (106), avec dépigmentation ; vue ves-
tibulaire droite.
B Gingivite et stomatite modérée à importante unilatérale dans la région des incisives maxillaires du côté droit, avec dépigmentation ; vue rostrale.
C Gencive et muqueuse pigmentée, sans lésion visible de changement de couleur ou de gingivostomatite ; vue vestibulaire gauche.
Points clés du diagnostic/traitement
C’est un exemple des symptômes buccaux non spécifiques que peut donner un lymphome, de manière unilatérale sur le maxillaire dans le cas présent. Le diagnostic histologique ainsi que les analyses complémentaires sont toujours indiqués pour un diagnostic correct.
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Maladies dentaires et de la cavité buccale chez le chien
A
B
Lymphome
Lymphome épithéliotrope.
A Perte de l’architecture de la truffe. Sa surface a perdu sa rugosité, elle devient
lisse et brillante.
B Dépigmentation.
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Points clés du diagnostic/traitement
Dans ce cas, le lymphome épithéliotrope atteint la truffe et la région péribuccale.
Les lymphomes cutanés représentent 1 % des tumeurs cutanées chez le chien,
l’âge d’apparition se situe entre 6 et 14 ans (moyenne 11 ans). Bien que l’aspect clinique puisse être semblable à une atteinte cutanée inflammatoire, quatre présentations cliniques sont définies : une érythrodermie exfoliative, une
forme mucocutanée, une forme nodulaire ou en plaques et une forme ulcéreuse de la muqueuse buccale. La biopsie permet le diagnostic de certitude.
Maladies systémiques et leurs répercussions dans la cavité buccale
C
A
B
Lupus érythémateux systémique
Lupus érythémateux systémique (confirmé histologiquement).
A De droite à gauche : P3mandG (207), P2mandG (206), P1mandG (205).
B Gingivite marquée généralisée.
C Détail de la gingivite marquée et ulcération en face distale de la P3maxD (107).
Points clés du diagnostic/traitement
Le lupus érythémateux systémique provoque souvent des lésions buccales qui se caractérisent généralement par une gingivite marquée généralisée, ainsi que des ulcères avec les bords érythémateux. Le diagnostic
repose sur l’ensemble des données cliniques et histologiques ainsi que les
autres analyses (sérologies).
Paralysie faciale
Paralysie faciale droite.
A
A Diminution de l’ouverture palpébrale (ptose).
B Chute du pavillon auriculaire.
C Asymétrie de la truffe et sécheresse du côté affecté.
D Flaccidité de la lèvre affectée.
B
C
Points clés du diagnostic/traitement
Le réflexe palpébral est diminué ou absent, des ulcères cornéens peuvent être
présents par altération du clignement et de la production de larmes.
La paralysie idiopathique est plus fréquente chez certaines races comme les Cockers, Boxers et Setters anglais.
Le diagnostic différentiel doit inclure des causes inflammatoires et/ou infectieuses, traumatiques métaboliques (hypothyroïdisme) et néoplasiques.
D
Erreurs fréquentes
Indépendamment de l’étiologie, il ne faut pas oublier d’appliquer des larmes artificielles pour prévenir les ulcères cornéens.
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Maladies dentaires et de la cavité buccale chez le chien
A
C
Pemphigoïde bulleuse
Pemphigoïde bulleuse, lésions ulcéreuses.
A Ulcères de la muqueuse et gencive.
B Ulcères sur le philtrum et planum nasal.
C Ulcères cutanés périoraux.
B
Points clés du diagnostic/traitement
Le diagnostic différentiel d’une maladie ulcéreuse cutanée et buccale comprend les
maladies d’origine auto-immune telles que : le pemphigus vulgaire, la pemphigoïde
bulleuse, l’épidermolyse bulleuse acquise, le lupus érythémateux systémique ou
d’autres processus à médiation immune tels que : l’érythème multiforme, la nécrose
épidermique toxique, ou une réaction médicamenteuse cutanée.
La biopsie est l’examen de choix pour obtenir le diagnostic.
Erreurs fréquentes
Attendre de la biopsie une identification exacte de la maladie. La biopsie ne doit pas
être le seul élément diagnostic, elle doit être interprétée en considérant le contexte
clinique. L’anamnèse, l’examen clinique, les analyses sanguines et l’identification de
l’antigène impliqué sont également importants.
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Maladies systémiques et leurs répercussions dans la cavité buccale
Tétanos
Spasme facial dû au tétanos (facies tetanica).
A La contraction provoque le déplacement dorsal des pavillons au-
A
riculaires avec la formation de plis cutanés entre eux.
B Spasmes des lèvres (rire sardonique).
C Filet de salive du fait des difficultés pour déglutir.
B
C
Points clés du diagnostic/traitement
Le diagnostic repose sur une symptomatologie caractéristique, qui
apparaît chez des individus présentant une plaie généralement
profonde.
Erreurs fréquentes
L’infection par le tétanos ne peut être exclue même si aucun
foyer infectieux ne peut être identifié par l’anamnèse ou l’examen clinique.
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