PLUiHD DE L`AGGLOMERATION MONTARGOISE ET RIVES DU

publicité
PLUiHD DE L’AGGLOMERATION MONTARGOISE ET RIVES
DU LOING
ATELIER DES ELUS : URBANISME ET ECONOMIE DU 05/11/2015
Présents :
















M. LAURENT Dominique – Vice-Président - Maire de Pannes
M. LELIEVRE Gérard – Vice-Président - Maire de Saint-Maurice-sur-Fessard
M. BILLAULT Jean-Paul – Vice-Président - Maire de Solterre
M. PEPIN Eric – Vice-Président - 1er adjoint Mairie de Chalette-sur-Loing
M. RICARDOU Jérôme – Conseiller communautaire délégué - Maire de Conflans-sur-Loing
M. GODEY Eric – Conseiller communautaire délégué - Maire de Lombreuil
M. OZTURK Musa – Conseiller communautaire - Adjoint Mairie de Chalette-sur-Loing
M. GAILLARD Michel – Conseiller communautaire - Adjoint Mairie de Pannes
M. TOURATIER Claude – Conseiller communautaire - Adjoint Mairie de Villemandeur
Mme LEFEVRE Charline – Adjointe Mairie de Cepoy
M. DUCHENE Jean-Marie – Adjoint Mairie de Corquilleroy
M. DENOUVEAUX – Adjoint Mairie de Vimory
Mme CHEVALLIER Myriam – Directrice des services techniques et aménagement du territoire
Mairie d’Amilly
Mme MONTEILLER Séverine – Service Urbanisme et foncier Mairie de Chalette-sur-Loing
Mme TRATNJEK Pascale – Responsable Politique Foncière Planification et Urbanisme
réglementaire Agglomération Montargoise Et rives du loing
Mme BELLIERE Maëva – Chargée de mission PLUiHD Agglomération Montargoise Et rives du
loing
Echanges engagés au cours de l’atelier
Vision globale et prospective du territoire
La démarche du PLU engage les élus à porter une vision du territoire politique, sur le long terme.
Différentes grandes orientations sont proposées en ce sens :

L’AME : territoire vivant
La notion de territoire vivant a été bien accueillie par les élus. Elle sera intégrée dans
l’élaboration du PLUiHD, notamment par rapport à la question de la densification nuancée
par le maintien des espaces ouverts (friches, dents creuses, landes et jardins …), par rapport
à la valorisation patrimoniale non par une muséification mais par la revitalisation et par
rapport aux rapports entre les habitants et l’environnement.

L’AME : territoire d’eau
L’élément eau étant une composante forte du territoire de l’AME, ASTYM propose la
valorisation comme l’une des grandes lignes pour le développement du territoire. L’idée a
été bien reçue, avec la prise de conscience que les aménagements faits dans le passé ont
conduit à tourner le dos aux cours d’eau. L’idée serait de se retourner afin d’intégrer l’eau
dans le fonctionnement de la ville, mais aussi de l’agglomération. On reconnait un potentiel
qui est à étudier en particulier sur le Loing.

Un retour vers la Vallée et les rives du Loing
Les potentiels d’un axe de développement Nord-Sud le long des rives du Loing pour
différents domaines tels que l’économie sont entendus avec des interrogations sur le lien
entre l’économie et le paysage, entre la faisabilité de tels projets dans des zones inondables
1
et/ou des sites pollués. Les arguments opposés à cette projection sont principalement les
contraintes financières et la difficulté à attirer des acteurs économiques.
Eléments de réponse :
Il s’agit de porter un projet à long terme et « rêver » afin de pouvoir porter
une vision commune pour le territoire. La question de la faisabilité s’étudie
dans un second temps et les possibilités d’adaptation et de formalisation de
ces idées sont multiples.
De manière générale, la vision à long terme est à travailler avec les élus, afin de pouvoir
définir les grands axes d’intervention des politiques d’urbanisme et de développement
économique.
Friches, landes et jardins
La question posée comme thème de réflexion est la suivante : quel type d’urbanisation souhaite-t-on
dans le tissu urbain ? Quelle est la place des dents creuses, friches agricoles prises dans l’extension
urbaine, des jardins, des friches industrielles ? Quels sont leurs potentiels et alternatives à une
densification du bâti pour un cadre de vie valorisé ?

Jardins potagers et ouvriers :
Malgré leur faisabilité, il est souligné l’importance des jardins potagers ou ouvriers dans le
territoire, notamment à Chalette-sur-Loing : l’exemple du Gué aux Biches, sur une propriété
communale a été cité.
Demandes, démarches à faire :
Nous manquons d’information sur les jardins potagers, il serait intéressant
que les communes partagent les informations sur ce point.

Maraichage
Le thème du maraîchage abordé, il apparaît que le potentiel existe notamment à
Villemandeur pour développer une agriculture maraîchère ciblant le circuit court (cette
possibilité dépendrait aussi des porteurs de projet).
Villemandeur avait historiquement une activité de maraîchage relativement bien développée
mais aujourd’hui pratiquement disparue, avec un seul acteur actuellement. Les normes
sanitaires trop contraignantes ont également fait disparaitre l’élevage de viande et de
volailles qui y étaient associées.
La question du circuit court a été bien accueillie, avec de nombreux projets cités à l’intérieur comme
à l’extérieur de l’agglomération, suscitant l’intérêt de la population.
En exemple, le projet d’une péniche AMAP livrant des produits de France a été évoqué dans les
communes voisines de l’AME. Le projet, outre son illustration à propos d’économie locale, montre
aussi une manière de mettre en valeur de façon dynamique l’eau et les canaux.
Consommation des zones à urbaniser
Le décompte des zones AU effectué ne tient pas compte des différentes vocations de ces zones à
usage d’habitation, zones à usage mixte, zone d’activité).
Demandes, démarches à faire :
ASTYM exposera de manière détaillée dans le diagnostic les différences.
Entrées de ville
Les échanges autour des entrées de ville et des axes principaux d’entrée et de contournement de
l’agglomération (RD2060 et RD2007) suscitent des interrogations sur la manière de lier ces
infrastructures à la ville.
2
Des éléments d’information sont apportés vis-à-vis de ces deux axes. Nous sommes confrontés à
deux infrastructures ayant 30 – 40 ans d’écart. La première Nord-Sud a été construire pour l’activité
commerciale. La seconde Est-Ouest dans un but de réduction des nuisances. A cette époque,
Montargis était une ville d’étape de la nationale 7 : on passait en pleine rue Dorée. De même, avant
la mise en place de l’autoroute, l’axe Est-Ouest était très important. Si cet axe n’existait pas, on
aurait une autre vision du territoire.
Demandes, démarches à faire :
Il est nécessaire d’éclaircir la manière dont le lien peut se faire afin de recontextualiser cette infrastructure. Il ne s’agit pas de revenir à une traversée
de la ville par les voitures mais de rendre lisible les spécificités et l’image de
la ville sur ces voies d’entrées.
Sur le même thème, il a été soulevé la question de l’entrée de l’agglomération par la voie ferrée qui
nécessiterait d’être examinée.
RLPi
Le diagnostic montre la nécessité, surtout sur certaines communes, d’un Règlement Local de
Publicité intercommunal.
Un des principaux problèmes soulevés sur la question du RLPi est le peu de moyens des communes
pour contrôler et sanctionner la publicité illégale.
Eléments de réponse :
L’argument est à prendre en compte. Réunir cependant les principaux acteurs
autour de la table pour les sensibiliser et évaluer les possibilités d’aménager des éléments de
signalétiques harmonisés afin de répondre à leurs besoins peut être un moyen de réguler la
prolifération des éléments publicitaires.
Patrimoine
La question du patrimoine réside dans la manière de l’aborder en le muséifiant ou en le valorisant
par des actions de changement d’usage, de rénovation.
Eléments de correction à apporter :
Sur la liste du patrimoine inscrit des corrections de dates sont à apporter,
entre autre de différencier la date du Chœur de l’église paroissiale Saint
Maurice (Saint-Maurice-sur-Fessard), de celle de l’inscription de l’église.
Remarque générale sur le processus
Les élus souhaiteraient s’accorder du temps pour pouvoir répondre aux questions posées, car les
réponses permettront de dégager les enjeux. Par ailleurs, on éprouve le besoin de retravailler avec
les conseils municipaux. Une proposition de calendrier sera faite par ASTYM pour bien finaliser cette
première phase. Le calendrier actuel étant trop serré, il ne permet pas aux élus de s’approprier des
travaux proposés par les intervenants.
QUESTIONNEMENT :
Voir la fiche récapitulative - PLUiHD : questionnement à l’issue des réunions techniques et des
ateliers thématique élus de la phase 1.
3
Téléchargement