ERO20.qxd 10/01/06 16:12 Page 4 Nouveautés HIV: les clés de la trithérapie À chaque malade son traitement : l'adage s'applique plus que jamais aux patients séropositifs. En effet, la décision de débuter un traitement est complètement individualisée. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte, aussi bien médicaux que psychologiques. Chez un patient suivi régulièrement, la perspective d'une trithérapie est abordée très en amont, pour favoriser l'adhésion au traitement du patient. Cela permet de tenir compte de l'âge du patient, de ses facteurs de risques cardio-vasculaires, d'une éventuelle co-infection virale, etc. Et le traitement n'est proposé que lorsque le système immunitaire commence à montrer des signes de faiblesse. En général plus de 100 000 copies de virus par millilitre de sang ou moins de 350 lymphocytes CD4/mm3.(1) D'une manière générale, le but d'un premier traitement antirétroviral est de rendre la charge virale indétectable le plus rapidement possible. En effet, les études montrent que l'évolution négative de la maladie est liée au taux de CD4 et au nombre de copies du virus six mois après SCHÉMA THÉRAPEUTIQUE DES TRITHÉRAPIES © PHOTOTHÈQUE ROCHE-BÂLE Les patients sont de plus en plus nombreux à se procurer leur traitement antirétroviral en officine. Pour faire le point, voici quelques critères décisionnels conduisant à la mise en place d'une trithérapie. le début du traitement. Il est donc vital que le traitement antirétroviral soit puissant – d'où l'usage généralisé des trithérapies. Aujourd'hui, 78 % des patients suivis à l'hôpital ont un traitement antirétroviral, une trithérapie dans la majorité des cas.(2) ■ Nous vous informons qu'Invirase (saquinavir) est désormais disponible dans une nouvelle formulation de 500 mg, à côté des gélules traditionnelles de 200 mg. Ce traitement est disponible en double dispensation. Après une prescription initiale hospitalière, le renouvellement est non restreint. (1) Rapport Delfraissy 2004, Prise en charge thérapeutique des personnes infectées par le VIH, “Quand et comment débuter un traitement antirétroviral”, page 43. (2) Rapport Delfraissy 2004, Introduction, page 1. Contact : [email protected] Actualités © ROCHE DR Combinaisons possibles des trois classes de médicaments : 2 NUC + 1 non-NUC 2 NUC + 1 IP NUC : inhibiteur nucléosidique de la transcriptase reverse. Non-NUC : inhibiteur nonnucléosidique de la transcriptase reverse. IP : inhibiteur de la protéase. 3 NUC P4♦ Journée mondiale du sida Roche marche pour le Malawi Pour la 3e année consécutive, Roche a mis à profit la Journée mondiale de lutte contre le sida pour organiser avec ses collaborateurs une marche sponsorisée. À travers le monde, 10 000 salariés de 90 sites ont participé à l’opération, en particulier en France. Les fonds recueillis sont remis à ECPP, une association humanitaire, pour la construction et la gestion d’un orphelinat qui accueille au Malawi 300 enfants dont les parents ont été victimes du sida. ÉchoRoche officine janvier 2006 numéro 20