Détecteurs gazeux Rappels de base Principes de base de la détection de particules Interactions avec les gaz Construction et utilisation Résolutions et limitations Etalonnage Quelques exemples T. Hennino IPN Orsay UE6 Octobre 2007 Bibliographie de base Text books (a selection) – W. R. Leo Techniques for Nuclear and Particle Physics Exp., Springer, 1994 – G. Knoll Radiation Detection and Measurement, 3rd ed. Wiley, 2000 – K. Kleinknecht Detectors for particle rad. , 2nd ed., Cambridge Univ. Press, 1998 – C. Grupen Particle Detectors, Cambridge University Press, 1996 – R.S. Gilmore Single particle detection and measurement, Taylor&Francis, 1992 – W. Blum L. Rolandi, Particle Detection with Drift Chambers, Springer, 1994 Recommendation: Original Articles, Nuclear Instr. and Meth. A, Proceedings of Vienna, Elba, IEEE, Como Many plots and pictures (partly directly) from http://pdg.web.cern.ch/pdg/ and Academic Training Lectures , CERN, 2005 en particulier de Olaf Ullaland, C. Joram and L. Ropelewski, P. Schune….. et d‘écoles IN2P3 Voir aussi google !! (on y trouve tout) Rappels de base Unités Ordres de grandeurs Relations essentielles unités eV (electronvolt) et ses multiples 1 eV = 1.6 10-19 Joule Æ unité d’énergie Pour les γ, longueur d’onde λ λ = 2π ( hc ) / E = 2π (197 MeV.fm) /E λ = 1240 MeV.fm / E ou encore λ(μm) =1.24/E(eV) barn et ses sous multiples pour les sections efficaces Æ c’est une surface seconde mètre Et parfois, sur les figures, hélas, des atm, des mm Hg 1030 eV M(fourmi) W 1027 eV EK(auto) Υ 1024 eV RC J/ψ 1021 eV ELHC EK (fourmi) EJLAB p τ 1 EeV νμ K 1 PeV νe μ π 1 TeV Sources EGSI ντ 1 GeV e 1 MeV γ 1 keV 1 eV 1 meV 1 TeV 100 GeV 10 GeV 1 GeV 100 MeV 10 MeV 1 MeV Ordres de grandeur: masse et énergie H e Ordres de grandeur de sections efficaces nucléaires Très variable avec l’énergie et le type de particules qui interagisssent Unité: barn et ses sous multiples (homogène à un surface) Interaction forte (hadron-N) fraction de barn Surface πr2= 3.14 (0.87)2 Æ 30 mb (particule échangée= π) πN 30-50 mb (résonances à 200) KN ~ πN NN 10 - 100 mb ee μb P pb γp 0.1 – 1 mb νN 3-6 fb/GeV Ordres de grandeur distance et temps Longueur 1 m rayon typique de grosses détections 1 mm (10-3 m) précision de positionnement de gros détecteurs ~1/10 mm 1 μm (10-6 m) résolution spatiale de détecteurs ≥ 10 μm 1 nm (10-9) m) longueur d’onde lumière ( λvert= 500 nm) 1 A ~taille de l’atome (10-10 m) 1 fm (10-15 m) ~taille du proton (aussi dénommé Fm pour Fermi) Temps 1 s la lune est à 1.3 seconde.lumière 1 ms (10-3 s) une particule fait 10 fois le tour du LHC, un ion parcourt environ 5 cm dans un détecteur gazeux 1 μs (10-6 s) un μ vit 2.2 μs, un e- de dérive parcourt 5 cm un gas 1 ns (10-9 s) une particule de β=1 parcourt 30 cm, un π au repos vit 26 ns 1 ps (10-12 s) temps de désintégration d’un méson B 1 fs (10-15 s) ~temps de vie d’un π0 . La lumière parcourt 0.3 μm Sources pour tester (et aligner) les détecteurs •Sources radioactives naturelles ou artificielles (<10 MeV) •Cosmiques 1 μ /mn/sr/cm2 ~1 GeV principalement venant du ciel •Faisceau de particules: •Faisceaux stables: pratiquement pas de limite (purs, haute I, bien (f)localisés) •Faisceau secondaire: limites sévères en intensité, pureté, distribution spatiale • π± toujours contaminé par μ±, p± et e± et ν • μ± contaminé par ν seulement (absorbeur) •Particules diffusées dans une réaction (alignement) sources Energie impulsion Relations essentielles E2 = (pc)2 + (mc2)2 m=masse au repos p=(p,E) p2 = px2 + py2 +pz2 β=v/c 0 < β < 1 |p|2 = E2-(pc)2=(mc2)2 γ=1/(1-β2)1/2 1 ≤ γ < ∞ t=(p1-p3)2 u =(p1-p4)2 s=(p1+p2)2 s+t+u=∑mi2 pc= γβmc2 E= γmc2 Définition de la section efficace dΩ Flux Φ Unit Area Target Facteur de probabilité d‘interagir (de diffuser) Unité: cm2sr-1 : en fait barn/sr, mb/sr…. dN s = ( P) ⋅ Φ ⋅ N cible ⋅ dΩ Particles diffusées/s Angle solide = surface de sphère unité flux de particles/s centres diffuseurs /cm2 Section efficace dN s = P ⋅Φ ⋅ N cible ⋅d Ω dσ P= (E ,Ω ) dΩ Section efficace différentielle 1 dσ dN s ( E , Ω )= ⋅ dΩ Φ ⋅ N cible dΩ Section efficace totale dσ σ ( E )= ∫ d Ω dΩ Definition de la section efficace différentielle Ici doublement différentielle Généralisation à N particules Interaction particule matière Interaction particule matière Particules chargées 1. Elles interagissent en premier lieu avec les électrons du cortège atomique Æ ionisation, excitations diverses avec des temps de relaxation très variables • Sections efficaces de l’ordre de 10-19 à 10-16 cm2 2. En second lieu, elles interagissent avec les noyaux Æ réactions nucléaires • Sections efficaces de l’ordre de πr2 = 0.04 10-24 cm2 × A2/3 • soit 40 mb sur le proton à 1.4 barn sur le Plomb Particules neutres γ: Effet photoélectrique, Rayleigh scattering (coherent sur atome), Compton, Création de paires, Absorption nucléaire Neutrons: très dépendant de l’énergie (absorption, fission, collision binaire np Æ np Pas directement mesurés par un détecteur gazeux C’est le principe de base de tous les détecteurs Bethe-Bloch formula ralentisseur Tmax Part. inc. 2me c 2 β 2γ 2 = 1 + 2γme / M + ( me / M ) 2 Ordre de grandeur Corr. De couche 0.307 MeVg-1cm2 Effet de densité 2 2 2 2 ⎡ γ β δ C⎤ 1 2 Z z m c T max dE 2 2 2 e ln( )−β − − ⎥ = 4π N a re m e c 2 ⎢ 2 ρ dx 2 Z⎦ A β ⎣2 I π de 1.5 GeV dans Ar (γ ≈ 11.7) I= 15.8 eV δ Tmax ≈ 100 / 1.07 = 93 MeV 2 1er terme = 15.8 2ème terme = 1 3ème terme = 1.8 Æ 1.8 MeVg-1cm2 = ln( 28 .8 ρZ / A ) + ln( βγ ) − 1 / 2 I Stopping power curve EeC Dépendance en ralentisseur et en particule incidente Valeur correspondant au minimum de la perte d’énergie: À γβ = 3.5 (indépendant de A ralentisseur Valeur moyenne de l’énergie perdue dans l’ H2 liquide, l’Hélium, le carbone, L’aluminium, le fer, l’étain et le plomb Dépendance en particule Æ Principe de base d’identification de particules dans les détecteurs gazeux Bethe-Bloch formula 2 2 2 2 ⎡ dE Z z m c C⎤ 1 2 2 2 2 δ e γ β Tmax = 4πNare mec ln( )−β − − ⎥ 2 ⎢ 2 A β ⎣2 I 2 Z⎦ ρdx C’est une valeur moyenne La distribution de perte d’énergie prend des formes variées selon l’épaisseur traversée Grande épaisseur (ΔE/E > quelques %) Æ gaussien Faible épaisseur (quelques dizaines de collisions seulement, typique de 1 cm de gaz) Æ très asymétrique: 〈ΔE〉 > valeur de ΔE la plus probable Pertes par radiations E > EC, seulement pour les e au delà de 700 MeV/Zral Négligeable pour les autres particules Cerenkov et radiation de transition négligeables I=f(A) ? Z>16 I=10 Z eV Z<16 I=16Z0.9 eV Fonction de straggling Valeur la plus probable électron Valeur moyenne Queue < 1% au-delà de 16 keV ( electrons δ ) pion (Tmax(π)= 13 MeV) (Tmax(e)= 250 MeV) On verra plus tard comment identifier les particules Développements de méthodes spécifiques Une bible g/cm2 λI et λT MeV/(g/cm2) dE/ρdx)mip X0 Bon gaz Mauvais gaz Une bible (suite) 1, 2, 3…. n collisions dans Ar 0.06 coll. 3 coll. 0.6 coll. 6 coll. Æ 60 collisions La forme asymétrique est une reminiscence du phénomène élémentaire 12 coll. 30 coll. Diffusion multiple dans la matière Une particule interagit avec les électrons des cortèges atomiques ⎧⎪ θ plan 2 ⎫⎪ 1 P (θ plan ) = exp⎨− 2 ⎬ 2 θ 2πθ0 ⎪⎩ 0 ⎪ ⎭ θ0 = θ 2 3d =θ rms plan 1 rms 13.6 MeV L ⎧ x ⎫ = z θ 3d = ⎨1 + 0.038 ln ⎬ X0 ⎩ X0 ⎭ βcp 2 yplane et θplane sont corrélés !! Il existe des méthodes approchées pour calculer cela (Æ CERN booklet/PDG review) X 0 ( gcm −2 )= 716 . 4 A Z ( Z + 1) ln( 287 / Z) Wi énergie nécessaire pour produire une paire e-ion N Ionis pairs total N ions pairs primaires dE/dx)mip keV/cm dE/dx)mip MeV/(g/cm-2) E. Loss / ion Mean eff. E Ionisation Excitation Quelques propriétés des gaz Un exemple concret de calcul 10 mm de mélange He-iC4H10 (60-40) pour des pions de 150 MeV/c Wi(He)=41 eV Wi(iC4H10)=23 eV dE/dx(Ar)=0.32 keV/cm dE/dx(Ar)=4.5 keV/cm np=5.9/cm np=46.0/cm nT= 0.6 × (320/41) + 0.4 × (4500/23) = O.6 × 7.8 + 0.4 × 195.7 = 82.9 paires totales np= 0.6 × 5.9 + 0.4 × 46.0 = 3.54 + 18.4 = 21.9 paires primaires Rapport = 3.8 Pour des épaisseurs très faible (qques mm), le nombre d’ions primaires peut conduire à une inefficacité P(m,0) = e-n m −n n e P (m, n ) = m! Détecteurs gazeux Quelques évidences sur la détection de particules Exigences contradictoires Interagir le moins possible Mesure la plus propre Ne pas influencer le(s) détecteur(s) suivant(s) Interagir suffisamment pour donner la meilleure information sur La nature de la particule (masse et charge) Ses propriétés cinématiques (px, py, pz) avec la meilleure précision Rapidité, pas de temps mort, efficace, résolution, granularité, bien vieillir Détecteurs à gaz ‘bien’ adaptés Une enceinte gazeuse (peu de matière) Un champ électrique (pas de matière) Une électrode collectrice (peu ou pas de matière) Il peut donner une information (0 ou 1), d’amplitude, de temps, voire plus compliquée Je veux faire un détecteur gazeux (basé sur l’ionisation) Une particule chargée ionise les atomes de gaz Æ un volume de gaz idoine étanche Un champ électrique empêche les recombinaisons Æ une géométrie de distribution de HT Des électrodes recueillent, et éventuellement, amplifie le signal Æ nature (plaques, fils, bandelettes, circuits imprimés) Simulation du détecteur Æ paramètres à ajuster en fonction d’un cahier des charges Construction du détecteur Æ CAO, contrôle qualité, savoir-faire Une électronique qui traite et enregistre le signal Æ cours de N. Seguin-Moreau Aspects fonctionnels: exploitation, limitations, vieillissement et SAV TOUT CELA EST UN VRAI METIER: chercheurs, ingénieurs, techniciens Le ‘premier’ détecteur à gaz: la découverte du positron en 1932 Courbure entrée Æ 63 MeV/c Courbure sortie Æ 23 MeV/c Taille des bulles Plomb 6 mm Æ perte d’énergie Æ p Charge = +1 Æ e+ Tout y est déjà Un détecteur gazeux: comment ça marche • mode ionization collection de toute la charge pas de multiplication gain ~ 1 • mode proportional multiplication de l‘ionisation signal proportionel à l‘ionisation mesure du dE/dx avalanches secondaires nécessité de ‚quencher‘ l‘avalanche gain ~ 104 – 105 • mode proportionel limité (saturation, streamer) forte photo-émission avalanches secondaires quenchers indispensables ou haute tension pulsée; gain ~ 1010 • mode Geiger photo-émission dominante affecte tout le fil arrêt de la HT • étincelles Régime chambre à ionisation 2 plaques par ΔV=V0 Energie stockée est= ½ CV2 Travail du champ électrique: W = ∫NqE dz Δ(1/2CV2) + W = 0 eIons ΔU-=-Nez0/Cd ΔU+= -Ne(d-z0)/Cd Δt-=z0/vD- d=5 cm E= 500 V/cm Δt+=7.5 mm/ms Δt-= 5 mm/μs Signaux très faibles Marche avec des particules de basse vitesse ou de Z élévée Nécessité impérative d’amplifier Qu’est que la dérive des électrons v v(t) vthreshold vmean collisions avec les atomes du gaz -> dérive constantet au sens macroscopique Æ définition λ = 1/α, λ libre parcours moyen entre 2 collisions α=α (E, density, nature du gaz) λ: libre parcours moyen α=1/λ coefficient deTownsend Le compteur cylindrique proportionnel CV E (r) = 2 πε CV V (r) = 2 πε C = 2 πε ln( 0 1 r 0 r ln( ) a Théorème de Gauss 0 b ) a C est la capacité du ‘condensateur’ par unité de longueur E et V le champ et le potentiel à une distance r du centre ( a<r<b) V(r=a)=0, V(r=b)=V Valeurs typiques: a=0.01 mm, b=10 mm, V ~1000 à 3000 Volts C= 6.28 × 8.85 10-12 /ln(1000) = 8 pF 10 mm (He-iC4H10) 84 paires e—ions Signal V = 84 × 1.6 10-19/8 10-12 = 1.68 μV Æ Il faut amplifier Choix du gaz Gaz nobles: principalement par ionisation: n’attrape pas les électrons (monoatomique à couches pleines) Gaz H (Proba d’ Attachement) Ncoll/s (s-1) à TPN t (temps d’attachement) CO2 6.2 10-9 2.2 1011 0.7 ms He, Ne, Ar, Kr, Xe O2 2.5 10-5 2.1 1011 0.19 μs H2O 2.5 10-5 2.8 1011 0.14 μs Cl 4.8 10-4 4.5 1011 4.7 ns En principe celui qui donne le plus de paires e-ions pour une énergie déposée donnée. Mais eγ(Ar) = 11.6 eV Proportion gaz rares dans l’air: ÆPhoton de desexcitation, qui par effet photoélectrique, redonne des électrons (7 eV suffisent sur le cuivre) He: 5 ppm 41 Ne 18 ppm 36 Ar 10000 Kr 1 ppm 24 Xe 0.1 ppm 22 Æ quencher qui absorbe les photons ÆLes mauvais gaz: capture des électrons ppm 26 Energie nécessaire pour ioniser Génération du signal en géometrie cylindrique en mode chambre d’ionisation Le signal provient des électrons Vdrift (electron) (en cm/μs) Mélanges Ar-iC4H10 Vdrift (electron) (en mm/μs) A quelle vitesse les électrons dérivent Æ vDe= 2 à 5 cm/μs à TPN Quenchers Gaz nobles Diffusion des électrons Les électrons sont soumis à des chocs incessants avec les atomes Un ensemble d’électrons localisés ‘s’élargit’ selon la formule dN 1 = e N σ x (t ) 2π x2 ( 2 ) 2σ x ( t ) transverse longitudinal σ x (t ) = 2 Dt Diffusion transverse Le nuage est plus ‘large’ Diffusion longitudinal Le nuage est plus ‘long’ Æ Limite à la résolution spatiale intrinsèque A.N. Limite en résolution spatiale dans une cellule de O.5 cm remplie Ar+CH4 Æ 300 μm × √0.5 = 210 μm Sur 1 m, cela donne 300 μm × √100 = 3 mm !! Ils sont sensibles au champ magnétique Cas du champ B perpendiculaire aux lignes de champ v ⎯⎯ → v H = H α ⎯⎯H → α H ω = τ = 1/NσVder = temps moyen entre 2 collisions v La relation temps de dérive distance de dérive est modifiée 1+ω τ = arctg ( ωτ ) 2 eH m 2 Cellule BABAR@SLAC e/m=1.76 1011 rad.s-1T-1 Le phénomène de diffusion peut être réduit par un champ B // au champ E H DT ⎯⎯→ DH ,T = DT 1 + ω2τ 2 ωτ peut prendre des valeurs entre 1 et 10 ! Æ Sur une TPC, gain d’un facteur 100 en résolution Les ions dérivent… comme des escargots Pour p=1 atm Mobilité définie par vder μ = E P + Reduced field E/P V=2000 volts d=5 mm, P= 1 atm Vion (Ar) = 1.7 × 2000 / 0.5 = 0.007 cm/μs vion/ve = 0.0070 / 3.5 = 1/500 Génération du signal en champ fort champ E Champ en 1/r 10 μm 100 μm 1 mm 10 mm Avec U=3500 V, a=0.01mm et b=10 mm E= 5000 V/m à 10 mm E=50000 V/m à 1 mm E= 5 MV/m à 10 μm La multiplication se fait tout près du fil Évolution temporelle de l’avalanche a. L ’électron dérive vers l ’anode b. Formation de l ’avalanche c. Électrons et ions crées à la même place ( L ’avalanche s’arrête quand la charge d’ espace des ions réduit le champ) d. Le nuage des électrons dérive vers l’anode d ’un coté e. Les ions partent à la cathode lentement Les électrons sont collectés rapidement par l’anode En quelques ns (d=20-30 mm / 50 mm/ms Æ ~ ns !! Le nuage d’ions va dériver lentement vers la cathode Qui peut stabiliser le processus Les atomes de quencher Absorbent les photons UV qui risqueraient d’emballer le processus et de détruire le fil Et excitent des états vibrationnels et rotationels Méthane CH4, Ethane C3H8, Isobutane C4H10, Ethanol HCH3CO2, CO2,Fréons, DME De nombreux mélanges ont été testés Inconvénients: nients par brisure des liaisons, on crée des radicaux libres polluants, corrosifs, polymérisables, etc… qui endommagent à terme le détecteur. Amplification (Avalanche) gazeuse (cellule à 1 seul fil) CV0 1 E(r) = ⋅ 2πε0 r CV0 r V (r) = ⋅ ln 2πε0 a Électron primaire anode Les électrons dérivent vers l‘anode Très près du fil E > Ethreshold, la multiplication commence Æ l‘amplification de développe Génération du signal en mode proportionnel Avec V=3500 V E= 5000 V/m à 10 mm E=50000 V/m à 1 mm E= 5 MV/m à 10 μm amplification ln(ri/ra) Æ nλ/ra=ε ln(rb/ri) Æ ln(rb/(ra(1+ε))) R = ΔU+/ΔU- ~ ln(rb/ra) / ε ra=10 mm, rb=10 mm R > 6 Le signal provient des ions !! De plus les ions doivent parcourir rb - ra Æ ms ri=ra+nλ Proportionel versus avalanche Rapport du signal induit par les e- au signal induit par le déplacement des ions Régime proportionel Rapport R = ΔU-/ΔU+ dominé par les e- Détecteur cylindrique de rayon 10 mm (ranode=10 μm) Mode prop.: R > 1 sur 97% Zone avalanche R=1 0.01 Mode aval. R < 1, contribution dominante (multiplication) très près du fil dominé par les ions 0.1 1. Distance au centre (mm) 10. MAIS constantes de temps très différentes !! Évolution temporelle du signal Hypothèse: le signal est dominé par le mouvement des ions t V ( t ) = − ∫ dV = − 0 v + drift CV 0 r (t ) ln( ) 2πε 0 a μ + CV 0 1 dr + E = =μ = dt P 2πε 0 P r r (t ) = μ + CV 0 a + t πε 0 P 2 CV 0 μ + CV 0 V (t ) = − t) ln( 1 + 2 πε 0 Pa 4πε 0 Tmax πε 0 P ( b 2 − a 2 ) = μ + CV 0 Tension V(t) induite à t Vitesse de dérive des ions Position des ions à t Tension en fonction de t Temps maximal (tous les ions sont collectés Évolution temporelle du signal En circuit ouvert, le ‘condensateur se charge avec un temps caractéristique de la vitesse de dérive des ions Sur un circuit de constante RC, le signal est ‘coupé’ (le PA évacue les charges), mais reste proportionel à la perte d ’énergie RCélectronique = 1/τ a=10 m, b=8 mm, C= 8 pF, μ+=1.7 cm2V-1bar-1, V0=3 kV Æ T=550 μs Gain en amplification Sous l’influence de E, création de dn esupplémentaires dn= α n α = f(E,gas) a =1/λ quelques valeurs du coefficient de Townsend Æ n(r+dr)= n0 (r)eα(E(r))dr ra ∫ α ( r ) dr nanode = nT e rC He Ne Xe Kr Ar = f(r) Gain en amplification: coeff de Townsend de mélanges X= 0. 07 Et he r .13 0 X= .13 0 X= .13 0 X= ol o c al er h Et X= 5 2 . 0 Sensibilité à la concentration n to é ac e 25 . 0 X= ne o ét c a er h Et Mélanges Ar-X Une bonne approximation pour calculer α ⎤ V V ln( 2) ⎡ ln(α ) = ln( )⎥ ⎢ ln(b a ) ΔV ⎣ Emin pa ln(b a ) ⎦ Formule de Diethorn LHCb GAZ W (eV) K (V.bar-1.cm-1) ΔV (eV) Ar-CH4 (90:10) 26 4.8 104 23.6 Ar-CH4 (95-5) 40 4.5 104 21.8 He-C4H10 (96:4) 40 1.48 104 27.6 Xe-Ar-CO2 (25:65:10) 25 6.0 104 18.3 ΔV en eV; Emin en kV.cm-1 p = 1 bar Ar:CH4 (90:10) a=0.0015 cm, b=0.5 cm, V=1300 Volts Æ α = 3 105 p = 1 bar Ar:CH4 (90:10) a=0.0015 cm, b=0.5 cm, V=1400 Volts Æ α = 1 104 Valeurs de gain et Stabilité du gain •Stabilité de la HT 105 Environ 1% de variation de gain par volt de HT Kr:C2H6 •Composition du mélange Environ 0.5 % de variation du gain pour 0.1% de var. de la concentration du quencher GAIN •Pression du gaz Environ 0.2% à 0.4 % de variation de gain par mbar Kr:CH4 104 10 : 90 20 : 90 30 : 90 40 : 90 103 •Diamètre du fil •Dépôt et vieillissement Gain dépend très fortement du •Flux de particules mélange, de la HT, etc… (modifications locales du champ) Pour 80 paires et un gain de 102 Æ à l’oscilloscope sous 50 Ohms 2 mV avec une largeur de 30 ns Æ il faut amplifier encore En principe, tout peut se calculer HADES@GSI Géométrie cellule contour champ E Vdérive 2 ns = 70 μm Simulation GARFIELD de la relation temps-distance et de la résolution (fluctuation de l’ionisation, diffusion) La dérive des électrons est calculable Existence de programme dédiés: Garfield, Magboltz, • Propriétés des molécules • Pression • Mélange • Géométrie de distribution de V Vitesse de dérive Il faut en général mesurer et ajuster finement La forme des impulsions aussi trigger Chaque ‘petite’ impulsion correspond à une ionisation primaire La dispersion en temps d’arrivée reflète la géométrie de l’impact (trajectoire) dans la cellule Il faut détecter le premier qui arrive Æ trigger (déclencheur) pour avoir accès directement à la distance trajectoire-anode 90:10 à 40:60 Le mélange 0à5% 0 à 5% L’oxygène 200 à 340 °K L’humidité 0.93 à 1.1 bar La pression La température Il faut TOUT contrôler: Vdérive (donc la résolution) dépend de plein de paramètres