Les Bonnes - compagnieperceval

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Les Bonnes
Jean Genet / Pierre Heitz
Création le 23 mai 2008. Festival Brut de fabrique du Théâtre de l’Iris
Coproduction : ENSATT, Cie Perceval.
Contact metteur en scène : 06 08 89 58 84
[email protected]
Les Bonnes
de Jean Genet
Adaptation et mise en scène : Pierre Heitz
Création lumière : Cécile Boudeaux
Scénographie et costumes : Pierre Heitz
Mixage musique : David Geffard
Contact diffusion :
Compagnie Perceval
Tel : 06 08 89 58 84
[email protected]
Distribution :
Claire :
Solange :
Madame :
Jennifer Testard
Anaïs Jouishomme
Hélène Pierre
Fiche administrative
Numéro de Siret :
Code A.P.E. :
Licence d’entrepreneur de spectacles :
Siège social :
439 570 151 00027
9001 Z
2 – 1014062
33 rue Sœur Janin 69005 Lyon
Brève d’intention
Imaginez que cette pièce célèbre ait été volée comme on parfois La Joconde pour la fascination qu’elle exerce et
qu’elle soit recréée chaque soir tel un rituel ludique dans des catacombes, une église ou dans une église par trois
comédiennes afin qu’advienne sur elles un peu du Feu Sacré, de la Grâce, de l’Amour de Madame et Monsieur…
Vous serez alors loin des sœurs Papin et de la lecture classique de cette œuvre.
Dialogue d’intention
Le journaliste — Pourquoi tous les comédiens de la terre s’acharnent sur cette œuvre ?
Le metteur en scène — C’est peut être pour eux que Genet en a été engrossé par une nuit de délire bachique.
Le journaliste — Ah bon …
Le metteur en scène — Et Dionysos jubile encore de la bonne blague qu’il lui a fait et aussi de voir ces milliers
de comédiens s’évertuer à traverser ce labyrinthe que tout le monde aime tant.
Le journaliste — D’accord. Mais c’est quand même inspiré des sœurs Papins et du crime de leur maîtresse.
Le metteur en scène — Je ne crois pas. Genet dit que « ces dames – les Bonnes et Madame – déconnent ?
Que Sacrées ou non, ces bonnes sont des monstres », des monstres sacrés pour rétablir le jeu de mots.
Le journaliste — Pas tout à fait des bonnes alors, mais quoi ?
Le metteur en scène — Des Actrices, des Bacchantes, des Bonnes Sœurs, peut-être les trois à la fois…
Le journaliste — Tout ça est un peu nébuleux. En quoi consiste leur jeu, leur Cérémonie ?
Le metteur en scène — Pardonnez-moi. Bon, imaginons que cette pièce célèbre de la culture française ait été
volée comme on vole parfois La Joconde pour la fascination qu’elle exerce.
Le journaliste — Mais par qui ?
Le metteur en scène — Par trois comédiennes.
Le journaliste — Mais pourquoi ?
Le metteur en scène — Pour la transformer en un rituel ludique comme les enfants en inventent ou comme
certaines femmes de l’antiquité grecque avec le Mystère d’Eleusis.
Le journaliste — Mais dans quel but ?
Le metteur en scène — Pour attirer sur elles le Feu Sacré, la Grâce qui descendent parfois sur un plateau, sur
un acteur et dont tout le monde rêve.
Le journaliste — Mais comment en ont-elles eu l’idée, le désir ?
Le metteur en scène — Par instinct d’artiste, par réminiscence, par besoin vital.
Le journaliste — Mais pourquoi avec cette œuvre ?
Le metteur en scène — Parce qu’elles y ont vu qu’une Madame très belle, très bonne, très douce donnait à ses
bonnes des belles robes et tout le théâtre qui va avec. Parce qu’elles y ont vu un Monsieur merveilleux qui les
faisait rêver et que Madame aimait beaucoup. Parce qu’elles ont vu qu’on y jouait des Cérémonies. Parce qu’elles
ont lu que l’auteur écrivait que c’était un conte bourré de symboles. Alors elles ont tourné le sens classique,
bourgeois des sœurs Papins qui assassinent leur despote maîtresse jusqu’à ce que la pièce devienne un rituel, un
jeu, un mystère, une action afin qu’adviennent sur elles un peu du Feu Sacré, un peu de la Grâce, un peu de
l’Amour de Madame et Monsieur…
Le journaliste — Mais en quoi c’est un rituel ?
Le metteur en scène — Il y a des épreuves. C’est une expérience réelle. Il arrive quelque chose à la fin…
Le journaliste — La mort.
Le metteur en scène — La vie.
Le journaliste — Comment ça ? Une des sœurs se suicide à la fin.
Le metteur en scène — Non, elle boit le tilleul, c’est tout.
Le journaliste — Le tilleul empoisonné ?
Le metteur en scène — Elle dit seulement qu’elle va y mettre du Gardénal mais dans la cuisine hors plateau en
coulisse donc qui peut dire qu’elle le fait vraiment, et à la fin, l’auteur dit-il qu’elle meurt ? Non …
Le journaliste — Hum … Et le rituel, ça marche ?
Le metteur en scène — Et quand vous prenez l’Ostie le dimanche à la messe, ça marche ?
Le journaliste — Hum… Et où et quand font-elles ça ?
Le metteur en scène — Certains soirs, dans des lieux spéciaux comme des catacombes, des usines désaffectées,
des forêts, des églises ou des théâtres… Mais des Bonnes Soeurs pourraient faire la même chose pour
qu’advienne sur elles un peu du Feu Sacré, de l’Amour, de la Grâce de Marie et de Jésus… Un tableau qui aurait
plut beaucoup à Genet.
Le journaliste — Hum… je comprends maintenant pourquoi on a l’impression qu’elles ont fabriqué leur décor
elles-mêmes. Au fait pourquoi vous jouez Madame ? Tous les metteurs en scène tombent là-dedans.
Le metteur en scène — Vous avez raison. Je ne le voulais pas. J’ai dû remplacer une comédienne. Mais
heureusement la première comédienne à qui je l’avais proposé en tout premier, indisponible à l’époque, m’a
appelé après avoir vu la première au Théâtre de l’Iris pour me dire qu’elle voulait jouer dedans. Et bientôt je
pourrais effacer ces deux répliques de notre dialogue.
Pierre Heitz
Lettre d’intention Mai 2008
Pourquoi tous les comédiens de la terre se décharnent sur cette œuvre ? Mystère… Et si c’était pour
eux que Genet en avait accouché, après une nuit de délire bachique, sans savoir qui l’en avait engrossé. Et
Dionysos jubile encore à la vue de ces mille comédiennes s’initiant à traverser ce labyrinthe mystère de
Saint Genet. « Ces dames – les Bonnes et Madame – déconnent ? (…) Sacrées ou non, ces bonnes sont des
monstres (…) » dit-il. Pas tout à fait des bonnes alors, mais quoi ? Des Actrices, des Bacchantes, des Bonnes
Sœurs, les trois à la fois ? Au service de qui ? En quoi consiste leur jeu, leur Cérémonie ?
Un rituel initiatique, peut-être. Par le genre dramatique, alors ? Un mystère donc, tel celui d’Eleusis.
Trop de fascination de la part du disciple pour son maître peut empêcher tout épanouissement.
Comment éclore ? Mourir et renaître. Aimer beaucoup, beaucoup son maître jusqu’à la négation de soimême. Puis le tuer, transgresser la loi qu’il impose pour renaître et créer à son tour. Et ce par l’art même
qu’il a transmis. Le bon maître aime son disciple et désire son élévation autonome mais le mauvais maître
pêche par égoïsme, il retient son disciple par tous les moyens y compris par sa destruction pour qu’il reste
près de lui, sous lui, comme Cronos qui dévorait ses enfants après leur avoir donner vie. S’il veut vivre et
créer à son tour, le disciple doit transgresser, tuer son maître, c’est son épreuve, son initiation. Comme
Jupiter qui émascula Cronos son père.
Madame aime beaucoup ses bonnes. Solange aime Madame avec réalisme et indépendance. Claire
adore Madame avec fascination. Madame est une grande Dame de théâtre, elle détient Grâce et Feu sacré. «
Car Madame est bonne. Madame est belle. Madame est douce. ». Solange et Claire sont actrices de chambre,
elles jouent des Cérémonies. Claire invente les Cérémonies, le théâtre secret, le théâtre sacrificiel,
propitiatoire. Elles jouent Madame tour à tour, mais ce soir Claire joue Madame, Solange joue Claire. Ainsi
Claire se parle à elle-même avec tout l’Amour de Madame et Solange lui répond en la jouant pour la libérer
de son amour étouffant pour Madame.
Par le crime dans le théâtre ou par le théâtre dans le crime, il faut sacrifier Madame pour se libérer de
leur amour étouffant pour Elle et pour que leur échoit son Feu sacré, sa Grâce. Paradoxe : pour vivre et
créer, devoir s’arracher l’amour pour l’être aimé qui nous aime d’Amour saint.
Elles font arrêter Monsieur, la bonté même, pour isoler la victime, Madame, qui revient bredouille de
sa quête de Monsieur. Elle laisse le théâtre et la ville pour la purgation, l'ascèse et la campagne... Mais Ô
surprise, elle donne ses robes et le théâtre, elle offre le moyen de la métamorphose, elle donne Fascination sa
plus belle robe. Elle ouvre le théâtre et encourage Claire et Solange à être belles, à rire, à vivre. Alors cellesci libèrent Monsieur, et Madame s’échappe pour rejoindre son Monsieur merveilleux et idéal.
Seules avec le Théâtre, il faut accomplir la métamorphose. Tuer Madame dans le théâtre. Solange s'en
charge, revêtissant elle-même Madame, devenant elle-même un ange rouge, pour emmener Madame, les
Cérémonies et elle-même sur l'échafaud libérateur.
Claire-Madame est morte étranglée par Solange, Solange-Madame est morte sur l’échafaud.
Mourir. Renaître. Ressusciter. Solange en ange. Claire en Madame. Et toutes les trois, recevoir le Feu
Sacré, la Grâce que les Dieux, les Muses, le Rituel envoient parfois aux hommes.
« Car il faut qu’elle dorme et que je veille. »
« Sauf qu’il ne reste d’elles, pour flotter autour du cadavre léger de Madame, que le délicat parfum des
saintes filles qu’elles furent en secret. Nous sommes belles, libres, ivres et joyeuses ! »
Imaginez maintenant que cette célèbre pièce ait été volée comme un tableau de musée et qu’elle soit
réinventée et rejouée chaque jour comme un rituel ludique par trois comédiennes dans les lieux les plus
insolites tels que catacombes, usines, forêts, lieux désaffectés, comme le voulait Genet, pour que
consciencieusement chaque jour advienne sur elles un peu de la Grâce, un peu de l’Amour, un peu du Feu
Sacré de Madame et Monsieur...
Et imaginez encore que cette pièce soit rejouée chaque jour par trois nonnes au service de Marie,
puisque Genet en a caché le symbole un peu partout dans sa pièce, pour que consciencieusement chaque jour
échoient sur elles un peu de sa Grâce, de son Amour, de son Feu sacré.
Vous comprendrez alors que ces trois actrices arrivent devant leur public avec tout leur matériel et
qu’elles repartent avec après leur Action ainsi que Grotowski l’a nommé.
Vous comprendrez également que leur décor, leur lumière soient modestes et issus de leurs mains...
Enfin, s’il est de tradition que dans cette œuvre le metteur en scène joue Madame, sachez que dans
mon cas, il s’agit d’un choix de secours pour remplacer pendant un temps une comédienne envolée, et que je
ne projette pas l’image du metteur en scène dans celle de Madame.
Pierre Heitz
Scénographie et lumière
La scénographie est simplissime. On pourrait définir son style comme issu du théâtre pauvre.
L’espace de jeu est nu, peut-être seulement deux chaises noires. Les comédiennes arrivent de l’extérieur, public
ou couloir, du dehors. Elles arrivent avec leur matériel pour leur action. Chacune porte une chaise et un élément,
un quinquet, un pied de lampe, un sac d’accessoires. Elles disposent ce matériel, accomplissent leur action, et
repartent avec leur affaires. Seules quelques fleurs subsistent après leur départ.
Le spectacle peut se jouer dans n’importe quelle salle autorisée à accueillir du public.
Parcours du travail
Les répétitions ont débuté en laboratoire à l’ENSATT (4ème année de mise en scène) fin septembre 2007.
Deux présentations ont eu lieu dans la cadre des Soirées Mise en scène de l’ENSATT le 30 novembre et le 1er
décembre 2007. Il s’agissait alors de l’extrait Madame et ses bonnes. Les répétitions ont repris fin Janvier 2008.
Bien que son choix était et reste différent, le metteur en scène a repris le rôle de Madame. L’objectif était de
monter entièrement le spectacle et de le présenter une première fois au Festival Brut de Fabrique du Théâtre de
l’Iris de Villeurbanne qui l’avait sélectionné lors des Soirées Mise en scène. Après avoir vue la première, la
première comédienne à qui le rôle de Madame avait été proposé mais indisponible à l’époque a voulu jouer dans
la spectacle. La distribution est plutôt et favorablement tenue par trois femmes.
Il s’agit maintenant de diffuser ce travail.
Parcours du metteur en scène
Ma vie dans l’art, n’est-ce pas… Je l’ai commencé à 21 ans à Lyon par un énorme désir de crier ma vérité
dans les rôles que j’aimais. J’ai lu Stanislavski le feu à l’âme, je me suis présenté seul au conservatoire et sans
aucune expérience de théâtre, avec Dom Juan, Caligula, Goetz et Tête d’or… On m’a dit «Revenez l’année
prochaine». Je suis revenu pour un an et puis Paris. Là-bas, j’ai fait tout ce qu’un comédien peut faire pour sortir
de sa cage, le beau comme le laid, le Théâtre Ecole du Passage, l’enseignement de l’acrobatie et du cirque, le
Kabaret minimal, la troupe, le théâtre de rue, l’art thérapie, des films, des pièces, des stages, des expériences, et,
le moins beau.
Et puis j’ai entendu dire qu’il y avait peut-être autre chose à raconter que moi et même que moi pouvait
servir à parler du monde à l’extérieur de moi. Ça m’a donné l’impression d’arriver sur un plateau en haut d’une
colline escarpée. Je m’y suis détendu, j’ai regardé le ciel, la vue. Et depuis une douzaine d’années je gravis la
nouvelle colline. Après ma formation en mise en scène à l’ENSATT, de nouveau je peux regarder le paysage
plutôt que mes pieds qui marchent. Et Dieu que j’aimerais trouver un espace pour pratiquer, transmettre,
générer de l’énergie, et créer encore.
Je rêve d’une grande maison avec un théâtre grec intérieur, des murs blancs, un plancher de bois clair, le
public en hémicycle, la lumière du jour et de la nuit. Il y aurait une équipe complète, une école d’acteur encore
réinventée, un metteur en scène principal et d’autres invités, une troupe d’artistes créateurs, vivants, libres, des
auteurs contemporains, éternels, inattendus, des scénographies gracieuses et pauvres, des spectateurs témoins et
participants, et aussi les autres arts, et aussi une agora culturelle. Amour, Courage, et Joie !
Pierre Heitz
Parcours de la Compagnie Perceval
Kaléidoscope, l’opéra dans les quartiers. Opéra de Lyon.
Les Bonnes de Genet.
Lyon 2008
Lyon 2007 – 2008
Formation du metteur en scène à l’ENSATT
Lyon 2004 - 2008
Projet en répétition :
Isma de Nathalie Sarraute
Projets en préparation :
Quai Ouest de Bernard Marie Koltes
Le tableau de Viktor Slavkine
Les dialogues de Narcisse et Goldmund de Hermann Hesse
L’écume des jours de Boris Vian
C.V. acteurs et metteur en scène
Jennifer TESTARD joue Claire.
Formée au Théâtre de l’Iris, elle a joué notamment Fenêtre m.e.s. Nino d’Introna,
T.N.G. ; Elvire dans Dom Juan de Molière, m.e.s. Luca Francesci Cie du Théâtre des
Asphodèles ; Bibelot de Stanislas Foriel Cie Stanislas Foriel ; Les Transparents Poêmes
de René Char, m.e.s. Guillaume Méra Cie Pas d’ici ; Mes gaillards de A. Sevestre, m.e.s.
de Philippe de Clément. Nous avons toutes la même histoire d’après Dario Fo et Franca
Rame m.e.s. Guillaume Méra. ; (…)
Anaïs JOUISHOMME joue Solange
Formée au Théâtre de l’Iris. Elle a jouée notamment Le révizor d’après Gogol, m.e.s.
Albert Nason, commédia del’arte ; Peines d’amour perdues d’après Shakespeare, m.e.s.
Jean Louis Sakkur, Centre Théo Argence ; Nous avons toutes la même histoire d’ap.
Dario FO et Franca RAME. m.e.s. Guillaume Méra ; La Religieuse d’après Diderot,
m.e.s. Caroline Boisson, Théâtre de l’Iris (…)
Hélène PIERRE joue Madame
Formée au Compagnonnage du Noueau Théâtre du 8ème. Elle a jouée notamment Jojo
au bord du monde de Stéphane Jaubertie m.e.s. Nino d’Introna, TNG. Piège mortel d’Ira
Lévin, m.e.s. par Bernard Rozet ; Médée, adaptation et m.e.s. Pierre-Marie Maudoin ;
Les méfaits du mariage de Tchekhov, Chroniques d’un village imaginé de Gabriel Garcia
Marquez, m.e.s. de Sarkis Tcheumlekdjian, Cie Premier Acte. H P Clown de Hélène
Pierre et Guy Naigeon, m.e.s. Guy Naigeon, NTH 8 ; Projection privée de Rémi De Vos
m.e.s. Jean Philippe Salério NTH 8 ; La religieuse d’après Diderot m.e.s. Caroline
Boisson Théâtre de l’Iris ; (…)
METTEUR EN SCÈNE, ACTEUR, PÉDAGOGUE.
Pierre Heitz
Rôle : Madame
A Lyon : 33 rue sœur Janin 69005
A Paris : c/o A. O’Deyé 79 rue Rébeval 75019
Tel : 06.08.89.58.84
[email protected]
Agence M. Lenoir
M. Dominique DAUBA
Tel : 01 56 69 22 84
Né le 15/01/65 à Ambérieu en Bugey.
MISE EN SCENE
Théâtre
Les Bonnes de Genet, Ensatt, Théâtre de l’Iris Villeurbanne, Acte 2 Lyon.
2008
Hippias mineur de Platon – La part du feu de Magritte, Ensatt Lyon.
2008
La nuit des assassins de J. Triana, Ensatt Lyon.
2007
Le mariage de Gogol, Festival Premier Pas, Paris.
2002
Kabaret s Minimals.Paris.
1995/2002
En cours :
Le Tableau de Viktor Slavkine
Isma ou ce qui s’appelle rien de Nathalie Sarraute
MISE EN SCENE
Théâtre musical
Projet Kaléidoscope, l’opéra dans les quartiers. Opéra de Lyon.
2008
Zizic Maestro. Orchestre Lamoureux, spectacle interactif pour enfants. Paris 2004
Acteur :
THÉÂTRE
(principalement)
Et la nuit chante de Jon Fosse
m.e.s. Christian Giriat C.D.N. Valence
Amphitryon de Molière
m.e.s. Anatoli Vassiliev
Dom Juan à travers Pouchkine et Molière,
Le rêve d’un homme ridicule de Dostoïevski,
Amphitryon de Molière,
m.e.s. Mario Bucciarelli.
Roberto Zucco de Koltes
m.e.s. Denis Maillefer
Les trois mousquetaires de Dumas
m.e.s. Alain Maratrat
La ménagerie de verre de Williams
m.e.s. Pascal Zelcer
La conjuration des imbéciles de Thoole m.e.s. Parras et Dufour (…)
OPÉRA
Hàry Jànos de Z. Kodaly, Strasbourg
m.e.s. Alain Maratrat
Jeanne d'Arc au bûcher de Claudel, Paris m.e.s. de Claude Régie
CINÉMA
Un long dimanche de fiançailles
Le doberman
Laisse un peu d’amour
de Jean Pierre Jeunet
de Jan Kounen
de Zaïda Ghorab Volta
TÉLÉVISION
P.J.
Baldipata
Julie Lescot
L’amour assassin
Amazones, Protection rapprochée
de Gérard Vergez
de Claude d'Anna
de Alain Wermus
de Elisabeth Rappeneau
de Nicolas Ribowski
COURTS MÉTRAGES
(principalement)
Habeas corpu s
Kanari
THÉÂTRE DE RUE Les trottoirs de Jo'bourg
FORMATION
de Jean Baptiste Grédigui
de Laurent Segal (…)
Cie Oposito (Paris, Montréal, Caracas..)
Anglais courant, Russe et Italien marchant…
•
Diplômé de la formation en mise en scène de l’ENSATT 2007 (Bac B plus cinq).
•
Diplôme d’état d’enseignement du théâtre 2006.
•
Conservatoire de Lyon 1986/88.
•
Théâtre École du Passage 1988/91
Enseignants : Niels Arestrup, Alain Maratrat, Pierre Pradinas, Alain Gautré, Michelle Bouquet, Philipe
Evrard, Juliette Binoche, Anne Alvaro, Patrice Camboni, Alexandre Del Perugia, Martine Rodriguez, Dawn
De Villard, Yan Collette, François Cluzet.
•
Stage Anatoli Vassiliev 1995, 2000, 2001.
•
Stage Vassili Skorik 1994
•
Stage Natalia Zvereva 2002
•
Stages Ariane Mnouchkine 1991 et 1993
•
Stage Elisabeth Chailloux 2002
•
Stage Pygmalion 2000.
•
Stage Guy Freix 1996
•
Stage Monica Pagneux 1994
EXPÉRIENCE PÉDAGOGIQUE
•
Entraînement de Taï chi chuan en alternance avec Maître François Liu Kuang Chi durant le stage Le poême
dramatique dirigé par Anatoli Vassiliev à ARTA en Mars 2004.
•
Enseignement de l'acrobatie et du cirque (de la marche à 62 ans) au sein de l'association Projections sous la
direction d'Alexandre Del Perugia entre 992 et 1997.
•
Enseignement de l'acrobatie et mise en scène de spectacle de présentation de fin d’année au Théâtre École
du Sapajou dirigé par Annie Noël de 1996 à 2001.
•
Atelier de théâtre en collège et lycée avec le Théâtre Gérard Philipe de Saint Denis.
•
Atelier de théâtre adolescents et adultes à Lyon.
EXPÉRIENCE EN ART-THÉRAPIE
•
Intervenant artiste dramatique depuis 1998 au sein des séminaires de Cœur.com sous la direction de Guy
Corneau, psychanalyste, auteur, conférencier.
DIVERS
Taï chi chuan. Doublage. Lecture. Evènementiels…
Presse
Le progrès Dimanche 23 novembre 2008
Lyon Plus 18 novembre 2008
Nicolas Blondeau Le Progrès (Lyon) le 16 septembre 2008. Loisirs – Spectacles.
Théâtre/Nouvelle saison. L’Espace 44 présente une large saison qui fait une large place à la création
contemporaine.
André Sanfratello n’est pas homme à se laisser abattre. Le directeur de l’Espace 44 a tenu à présenter, « bille en
tête » pour reprendre son expression, une saison riche en levers de rideau et en créations, même s’il n’est pas
d’obtenir les financements publics attendus ? (…)
Outre ces manifestations à venir, l’Espace 44 continuera de privilégier l’écriture contemporaine et les jeunes
talents. Voici une sélection de quatre spectacles qui témoigne de cette volonté. (…)
« Les Bonnes ». Metteur en scène formé à l’ENSATT, Pierre Heitz s’empare de la pièce de Jean Genet avec la
ferme intention d’en proposer une mise en scène qui prendra à contre-pied la lecture classique.
Jean Yves Schryvers. Radio Pluriel. Après le 23 mai 2008.
Jean GENET a beau "avoir caché symbole un peu partout dans sa pièce", je pressent que Pierre HEITZ devait
être un peu partout avec GENET quand il a écrit Les Bonnes. La mise en scène qui nous est proposée rend
l'oeuvre particulièrement vivante, le profane et le sacré se conjuguent par la transversalité des personnages, j'ai
même eu l'impression d'assister à une rencontre entre GENET et ses personnages, par le truchement de la
présence de Pierre HEITZ sur scène. Vous l'aurez compris, j'ai savouré les intentions et la représentation nous
aurons sans doute l'occasion d'échanger à ce sujet.
Bruno Tackels. Mouvement.net. 06/12/07
Jouer entre les lignes.
Anatoli Vassiliev
à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre.
Depuis le 24 novembre, et jusqu’au 21 décembre 2007, les élèves de la section « mise en scène » de l’ENSATT
présentent des travaux menés durant plus de trois ans sous la conduite et le regard du metteur en scène russe
Anatoli Vassiliev. Dix-neuf propositions qui donnent à voir l’éveil d’une intelligence théâtrale peu commune, et
le plaisir de voir un véritable collectif au travail. Jubilatoire.
(…)
Le deuxième extrait du texte de Genet, Les Bonnes, mis en scène par Pierre Heitz, est la scène des Bonnes après
le retour de Madame, lorsqu’elle apprend que Monsieur est en prison. Trois femmes que rien (ou si peu) ne
distingue. Trois femmes qui pourraient être des hommes, trois femmes unies par leur communauté de joueuses.
Même si le jeu consiste à faire mourir l’autre, à l’étouffer sous un tombeau de glaïeuls. Le parti pris est bien celui
du jeu : ces trois femmes jouent, jouent à jouer cette partition qui les dépasse. Et tout se joue du coup entre les
linges, dans ce qui ne se dit pas, dans ce qui s’immisce, entre regards cinglants et sourires ironiques. Une sorte de
jeu de go à l’issue incertaine, qui évite tous les pièges redoutables que tend la pièce, difficilement arrachable au
réalisme bourgeois qu’elle présente. Mission accomplie. (…)
Témoignages
Ils l’ont vu, ils peuvent vous en parler …
Philippe SIRE. Directeur Conservatoire Lyon. Expert DRAC
Julien Frappas. TNG
Philippe CLEMENT. Théâtre de l’Iris de Villeurbanne.
Caroline BOISSON. Théâtre de l’Iris.
Christelle BONNE. Théâte de l’Iris.
Serge RIFKISS. Théâre de l’Iris.
Stéphanie LEDJAM. Centre culturel Allégro de Miribel.
André SANFRATELLO. Espace 44.
Gilda HOBERT. Adjointe à la Culture Mairie 5ème Lyon
Katherine LEGAY. Ex Adjointe à la Culture Mairie 5ème Lyon
Emilie CHIRON Théâtre Saint Symphorien d’Ozon
George CHICHE Théâtre Pierre Bénite
François CLAMART Maison du Peuple du 8ème.
Sébastien DUENAS Maison du Peuple du 8ème.
Renaud LECUYER Compagnie Persona
Bernard GERLAND Compagnie Parlons en.
Philippe LABAUNE Compagnie
Elisabeth SAINT BLANCA Théâtre Les Clochards Célestes
Béatrice GUERRERO Festival Cavalaire
Carole de Saint Etienne. Atrium de Tassin
Fiche Technique
Espace de jeu :
Minimum 7 x 7 m
Plateau ou espace nu. Le spectacle peut être joué dans un espace qui n’est pas un théâtre : salle, usine,
forêt, catacombes… avec la lumière du jour.
Eclairage :
Version riche :
5 cycliodes Lee 12 couplés
5 cycliodes Lee 106 couplés
5 cycliodes White couplés
11 PC 1kw white
5 PC 1 kw Lee 201
1 PC 1 kw 019
2 PC 2 kw white
1 Découpe 2 Kw white
1 Découpe 1 Kw White
2 Pars CP 62 White
Prévoir des circuits pour l’éclairage salle.
Prévoir deux circuits doublés supplémentaires en nez de scène.
Un cyclorama gris en fond de scène.
Console 24 circuits
Version pauvre :
4 ou 6 quinquets / bodzés électriques
Son : Diffusion C.D. façade, retour et salle si possible.
Public : Frontal. Tri Frontal. Demi cercle.
Tarif de diffusion
Pour une représentation hors coût de transport, d’hébergement et de communication :
2 000 euros.
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