accompagnement des personnes en souffrance psychique ».

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Accompagnement san
des personnes en souffrance
psychique
Guide accompagnement
santé FNARS 2016
1 Observatoire du Samu social de Paris – INSERM, La santé mentale et les addictions chez les personnes sans logement personnel d’Ile-de-France, 2009.
Cette fiche rassemble certains enjeux et recom-
mandations relatifs à l’accompagnement d’une
personne en sourance psychique, ainsi que les
principaux dispositifs et partenaires ressources
à mobiliser sur le terrain (liste non exhaustive).
Apparaissent aussi des exriences significatives
et témoignages pour illustrer au mieux laccompa-
gnement en santé mentale.
Enjeux essentiels
Repérer et orienter les personnes en sourance psychique
non suivies : le professionnel en santé mentale délivre le dia-
gnostic, le travailleur social oriente grâce à la recherche des
partenaires adéquats.
La participation de la personne à toute décision la concer-
nant doit être recherchée. La personne en sourance psy-
chique ne doit pas être infantilisée, elle reste au centre de la
démarche de développement de sa santé et des soins qui la
concernent.
Lutter contre les stigmatisations et les discriminations
couramment faites aux personnes à la fois précaires et en
sourance psychique. Pour cela l’intervenant social devra
en permanence s’interroger sur les eets de son accompa-
gnement. Les meilleures intentions peuvent parfois cacher
des discriminations.
Prévenir toute rupture du parcours de soin. La nécessité
d’un suivi dans la durée suppose une bonne articulation
entre les diérentes temporalités et lieux de prises en charge
(Centre d’hébergement et de réinsertion sociale, hospitali-
sation de jour, Centre médico psychologique, etc.) dans une
complémentarité et une continuité qui transcendent la sec-
torisation géographique.
Favoriser l’accueil des personnes sortantes d’hospitali-
sation en hébergement : ne pas oublier que si la personne
est suivie, des partenaires peuvent être mobilisés et éviter
aux intervenants sociaux de se sentir seuls face à certaines
situations complexes.
S’assurer que l’évaluation sociale soit suisamment étayée
pour permettre une orientation adaptée (capacité de la per-
sonne à vivre en collectif par exemple)
Dans le travail partenarial, dépasser les contraintes liées
au secret professionnel qui peuvent rendre diicile l’identifi-
cation des éléments d’information qui peuvent être partagés
Définition
La maladie mentale se caractérise par la psence de
troubles psychiques qui se déclinent en deux catégories :
les maladies mentales caractérisées qui exigent un accompa-
gnement à vie et entrent dans le champ du handicap psychique.
Selon L’Union nationale de familles et amis de personnes
malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM) : « Les
capacités intellectuelles sont indemnes et peuvent évoluer
de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les utiliser qui
est déficiente. La symptomatologie est instable, imprévisible.
La prise de médicaments est le plus souvent indispensable,
associée à des techniques de soins visant à pallier, voire à
réadapter, les capacités à penser et à décider ». La maladie
mentale ne doit pas être confondue avec le handicap mental
les capacités intellectuelles sontficientes.
la sourance psychique d’origine sociale avec eets cli-
niques invalidants (troubles du comportement, anxiété, in-
somnie, dépression...) théoriquement réversibles.
Les problèmes de santé mentale sont prégnants chez les pu-
blics accompagnés par les adhérents de la FNARS. En Ile-de-
France, un tiers des personnes sans abri soure de troubles
psychiatriques sévères1. « Cette prévalence de troubles sévères
est plus forte qu’en population générale. Elle reflète le risque
élevé de rupture sociale présenté par les personnes atteintes
de troubles psychotiques ou de troubles sévères de l’humeur ».
Pour autant, il est essentiel de ne pas associer sans-abrisme
et maladie mentale : les deux tiers de la population à la rue ne
présentant pas de troubles psychiques.
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« Il faut dialoguer pour
se comprendre »
« Le réseau SAMDARRA (Santé mentale, précarité, de-
mandeurs dasile et réfugiés en Rhône-Alpes) existe de-
puis 2007. Il a été créé suite à une recherche menée par
l’ORSPERE, qui est un observatoire régional et national
sur la sourance psychique en rapport avec la précarité
et l’exclusion. Il a pour mission de mettre en relation les
professionnels du soin et du social travaillant autour de la
demande d’asile, des réfugiés et de manière un peu plus
étendue maintenant, la migration précaire.
Le seul moyen de créer un langage commun entre les
secteurs de la santé et du social, c’est de se rencontrer,
d’en discuter. Nous organisons des séminaires cliniques
notamment sur l’accompagnement des mineurs isolés
étrangers. Ils regroupent des psychiatres, des travailleurs
sociaux, des éducateurs, des médecins et des infirmières
qui peuvent, durant ces journées, échanger sur leurs pra-
tiques. Il faut dialoguer pour se comprendre. Le dialogue
permet également de se questionner sur son champ dac-
tion et cela me paraît indispensable. En eet, il faut accep-
ter le fait que l’on ne possède pas certaines compétences
et consentir, dans certaines situations, à se faire appuyer
par un professionnel d’une autre discipline. »
Propos recueillis auprès du coordonnateur de
projets au sein du réseau SAMDARRA.
de ceux qui ne peuvent pas l’être.
DÉVELOPPER UNE
POSTURE ADAPTÉE
FACE À LA PERSONNE
ACCOMPAGNÉE :
Adopter une posture d’empathie et de respect de la dié-
rence contribuant à l’aide à la restauration de l’estime et de
la confiance en soi.
Lors de l’évaluation sociale, si la personne semble fragile,
prendre garde à bien identifier la bonne orientation : une
orientation en chambre double peut être moins angoissante
dans un premier temps par exemple.
Intervenir sans être intrusif. Laisser le temps et/ou le choix
à la personne de ne pas tout dévoiler de sa maladie.
Croire dans la capaci de décision et dévolution de la per-
sonne. Accepter les prises de risques et les retours en arrière
comme des éléments d’un processus inscrit dans le temps et
non comme des échecs, dans la limite des responsabilités du
travailleur social qui ne sont pas celles du personnel médical.
En cas de mise en danger de la personne vis-à-vis d’elle-
même et de son entourage, ne pas hésiter à alerter les pom-
piers.
S’INFORMERSE FORMER
Le travail de l’intervenant social consistera à identifier et mesu-
rer la sourance psychique de la personne et à lorienter vers
les partenaires appropriés. Convaincre la personne d’accéder
aux soins si son état le nécessite, de s’y maintenir, savoir action-
ner les bons dispositifs exigent une bonne compréhension de
ce qui se joue et un savoir-faire. Cest ainsi que les modules
de formation sur l’explication des pathologies (qui permet la
déstigmatisation de la maladie mentale), le fonctionnement de
la psychiatrie, la connaissance du réseau, entre autres, peuvent
être utiles aux travailleurs sociaux.
Recommandations
IDENTIFIER ET
CONNAITRE SES LIMITES
ET SON RÔLE DE
PROFESSIONNEL
Développer des partenariats avec des professionnels,
dans une logique de complémentarité, permettant ainsi de
renforcer la qualité de l’accompagnement. Le travailleur social
n’est pas un soignant. Il oriente et accompagne vers le soin.
Accepter ses propres limites et mettre à distance ses re-
présentations de la maladie. Un travail des professionnels
du social sur l’accompagnement des personnes en sourance
psychique via une analyse de la pratique, permet un étayage
réciproque indispensable à la qualité de l’accompagnement
et à la qualide vie au travail.
ACCOMPAGNEMENT SANTÉ
DES PERSONNES EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE
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FAVORISER LE
DROIT COMMUN.
Lobjectif du travailleur social est d’orienter/ maintenir la per-
sonne vers/dans le droit commun afin qu’elle puisse s’au-
tonomiser. Pour tendre à ce résultat, il faut à la fois activer les
droits (ou les ré-activer) et aiguiller la personne vers les par-
tenaires et dispositifs adéquats (accompagnement au Centre
médico-psychologique le plus proche par exemple).
CRÉER DES
PARTENARIATS AVEC
LES PROFESSIONNELS
SPÉCIALISÉS POUR
UN PARCOURS
FLUIDE ET GLOBAL
Le travail en partenariat favorise à la fois le repérage des per-
sonnes en sourance psychique, l’inscription ou la réinscription
dans le soin si nécessaire, et le maintien de celui-ci.
Repérer pour chaque personne accompagnée, avec son
accord, si un réseau existe déjà autour d’elle (psychiatrie
publique, acteurs sociaux du territoire…).
Favoriser une culture commune et construire une confiance
professionnelle via des partenariats avec les professionnels
de la psychiatrie publique. La connaissance des contraintes
de chacun favorise le dialogue et permet de mieux com-
prendre les diicultés de chaque secteur. Il faut par exemple
prendre le temps dexposer aux Centres dico-psycholo-
giques (CMP) les problématiques inhérentes à l’errance (né-
cessité de rassurer la personne, de créer un lien de confiance
durable, mobilité en fonction des places d’hébergement et
donc changement de secteur, diiculté dans l’observance des
traitements ou suivi des consultations quand on vit dans la
rue etc…). Chacun peut alors jouer son rôle.
Participer régulièrement aux Conseils locaux de santé
mentale (CLSM) permet de rencontrer les acteurs de son ter-
ritoire, de les sensibiliser aux problèmes vécus par les publics
en situation de précarité et dans certains cas, d’exposer des
situations complexes et d’avoir les conseils de professionnels
médicaux sociaux
Sensibiliser les SIAO à l’importance d’une orientation
adaptée aux personnes en sourance psychique (structures
d’accueil adaptées, zone géographique proche du lieu de soin
etc...).
Formaliser des temps d’échanges guliers entre les
équipes sociales et psychiatriques, dans la structure d’hé-
bergement par exemple, pour échanger sur les situations et
l’organisation du partenariat (voir la fiche partenariat).
Par ailleurs, et pour compléter les recommandations ci-dessus,
nous vous invitons à prendre connaissance de la synthèse de
la recommandation des bonnes pratiques professionnelles
de lANESM concernant plus particulièrement l’orientation des
personnes en sourance psychique en CADA. Ces recomman-
dations sont applicables à tout professionnel en charge de l’ac-
compagnement social de personnes en sourance psychique.
DÉVELOPPER DES MODALITÉS D’INTERVENTION
FAVORISANT LACCEPTATION DES ENJEUX DE SANTÉ
Travailler avec les personnes accompagnées sur le prendre soin, au travers des ateliers bien- être par exemple. La porte du soma-
tique (ce qui est relatif au corps) peut amener à une demande de soins psychiques. De la même manière, lorsqu’une personne est
fractaire aux soins psychiques, l’orienter en première instance vers du somatique (médecin généraliste, PASS, hôpitaux, centres
de santé etc...) peut permettre, à terme, une ouverture à des soins psychiques.
ACCOMPAGNEMENT SANTÉ
DES PERSONNES EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE
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SE SOIGNER
Le médecin traitant
Si les droits à la couverture maladie de la personne sont ouverts,
il convient de se rapprocher d’un médecin qui pourra devenir le
médecin traitant de la personne concernée. Acteur incontour-
nable du soin, le médecin traitant, avec un lien de proximité, per-
met non seulement l’accès aux soins mais aussi la coordination,
l’orientation vers des confrères spécialis quand cela est néces-
saire. Le travailleur social peut par exemple alerter/ contacter le
médecin lorsque la situation semble se dégrader.
+ Afin de trouver le médecin le plus proche, il est possible de
consulter le site de l’assurance maladie : http://ameli-direct.
ameli.fr/
Le Centre dico-psychologique (CMP)
Afin d’assurer une prise en charge de la pathologie mentale au
plus près de la population, chaque département est découpé
en secteurs pour la psychiatrie de l’adulte et pour la psychiatrie
de l’enfant et de ladolescent (les secteurs pour les enfants et
adolescents sont moins nombreux). Chaque secteur de psy-
chiatrie dispose de moyens de consultation, d’hospitalisation
et de suivi ambulatoire, orchestrés par le Centre médico-psy-
chologique (CMP).
Il constitue le pivot du dispositif de psychiatrie publique. Il pro-
pose gratuitement des soins aux personnes présentant des
troubles psychiques légers ou sévères. Rattaché à un hôpital
psychiatrique, le CMP articule les actions ambulatoires entre
diérents professionnels et élabore les stratégies pour évi-
ter l’hospitalisation, réduire sa durée et réinsérer le patient. Il
comprend dans la plupart des cas des psychiatres, infirmiers
psychiatriques, psychologues, assistants sociaux, auxquels
peuvent s’adjoindre parfois un orthophoniste, un psychomo-
tricien et / ou un éducateur spécialisé. Généralement, le CMP
est présent dans les villes de plus de 20 000 habitants.
Les Équipes mobiles psychiatrie
précarité (EMPP)
Elles ont pour mission de faciliter la prévention, le repérage
précoce, l’identification des besoins en matière de sanmen-
tale des publics en situation de précarité et d’exclusion. Les
EMPP vont vers, cest-à-dire qu’elles se déplacent vers les per-
sonnes, notamment à la rue. Elles sont rattachées à un hôpital
psychiatrique ou au service psychiatrique d’un hôpital général.
Elles établissent les liens avec les équipes de secteurs pouvant
prendre le relais pour des soins à long terme. Elles apportent
leur soutien aux professionnels qui accompagnent ces per-
sonnes et mènent des actions d’aide aux aidants. Les EMPP
n’ont pas vocation à intervenir dans l’urgence. Il est important
de construire un partenariat en amont avec l’EMPP la plus
proche afin de mieux anticiper et appréhender les possibles
moments de crise des personnes accompagnées. À noter : il
n’existe pas d’EMPP dans toutes les villes. Pour trouver l’EMPP
la plus proche, vous pouvez vous rapprocher du CMP de votre
secteur.
Les dispositifs existants
Le présent document vient en complément du « Guide santé
mentale et précarité » de la FNARS (2010). L’ensemble des
dispositifs de prise en charge de la santé mentale y sont pré-
cisément décrits. De plus, les dispositifs sont référencés sur
Internet ou dans la base de données Finess qui regroupe tous
les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Il est
possible d’eectuer des recherches par région, département
ou commune et par thématique.
+ http://finess.sante.gouv.fr/jsp/rechercheSimple.jsp
ACCOMPAGNEMENT SANTÉ
DES PERSONNES EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE
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SOIGNER LES ENFANTS
Les structures de psychiatrie publique infanto-juvénile en soins ambulatoires
Elles sont constituées par le centre médico-psychologique (CMP), le centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP), l’hô-
pital de jour. Cependant, tous les CMP, CATTP ou hôpitaux de jour nont pas une cellule infanto-juvénile. Renseignez-vous auprès
de votre CMP de secteur.
Les CMPP (Centre dico-psycho pédagogique):
Ce sont des centres de consultation, de diagnostic et de soins ambulatoires, recevant des enfants et adolescents, ainsi que leur fa-
mille. Du fait de leur caractère « généraliste », les CMPP sont souvent consultés en première intention pour des troubles psychiques.
Contrairement aux CMP, les CMPP sont associatifs avec une orientation plus pédagogique et non sectorisés.
Les 309 CMPP sur le territoire français sont désormais regroupés au sein d’une fédération qui a vu le jour en 2009.
+ Rendez-vous sur le site de la fédération : http://www.fdcmpp.fr/la-carte-des-cmpp.html
LEMPP : La Boussole
de Ville-Evrard,
Seine-Saint-Denis :
un aller vers médié
LEMPP intervient aups d’une personne quand « le
cadre thérapeutique de droit commun fait obstacle à
la rencontre thérapeutique », en tant que médiateur ou
tremplin dans un objectif d’aider la personne à se tourner
vers les dispositifs de droit commun.
L’équipe ne fait pas de maraude mais intervient sur si-
gnalement d’une structure sociale (service social, accueil
de jour, Samu social, …) : « Notre aller vers est toujours
médié par un tiers qui nous fait le signalement ». Cette
modalité facilite le contact avec la personne, car le lien
de confiance que celle-ci a instauavec le travailleur
social va pouvoir être transféré vers l’EMPP. Dans le cas
des personnes à la rue, La Boussole, après la médiation
réalisée par le travailleur social par exemple, se déplace
sur le lieu de vie de la personne si celle-ci l’accepte et
tente de créer le lien. Si la rencontre est souvent eective,
elle ne garantit pas la mise en place du soin. Une personne
peut accepter de rencontrer régulièrement l’EMPP et res-
ter dans un refus de soin, notamment de prise de traite-
ment. Le travail de l’EMPP s’apparente alors à de la « veille
sanitaire » et s’inscrit dans l’action dun réseau médico-so-
cial, en partenariat avec les autres acteurs locaux.
Les rencontres avec la personne se font diéremment,
selon ses dispositions vis-à-vis de la démarche. Quand
l’équipe reçoit un signalement, elle s’informe auprès du
professionnel pour savoir :
si la personne est en mesure de se déplacer seule dans
ses locaux,
sinon, si elle le ferait en étant accompagnée par un pro-
fessionnel,
sinon, s’il est préférable que l’équipe se déplace dans les
locaux du « signalant »,
sinon, léquipe se déplace vers la personne.
Propos recueillis auprès de
la psychiatre de La Boussole.
Les Centres d’accueil thérapeutique à
temps partiel (CATTP) et les ateliers thérapeutiques
dispensent des séances de soins visant à restaurer les capa-
cités de la personne à vivre en milieu ordinaire et à participer
à son environnement social. La prise en charge est proposée
en journée sur un temps court, le temps d’une activité théra-
peutique. Le centre d’accueil thérapeutique eectue un travail
essentiellement orienté vers le développement de lautonomie
et la resocialisation de la personne. Son activité se distingue
de celle d’un hôpital de jour dans le mode de prise en charge
et dans sa durée, elle est généralement plus souple qu’en hos-
pitalisation de jour. Lorientation en CATTP se fait via le CMP.
Les Hôpitaux de jour
Ils dispensent des soins dans la journée, pour des durées très
variables, de quelques mois à plusieurs années. Les séjours
peuvent être continus ou discontinus (une à plusieurs demi-
journées par semaine). Le patient rentre chez lui le soir. Cette
alternative à l’hospitalisation complète permet de maintenir la
personne dans son milieu et de prévenir des périodes de crise
en diminuant l’intensité des symptômes.
La Permanence d’accès à la santé et aux
soins en psychiatrie (PASSPSY)
La PASS en milieu psychiatrique prend en charge les personnes
sans couverture maladie en situation de précarité présentant
des troubles somatiques et rencontrant des diicultés d’accès
aux soins du fait de sourances psychologiques ou psychia-
triques. La PASS PSY délivre des consultations, des entretiens
infirmiers et sociaux dans l’objectif d’une réinscription dans le
droit commun. Pour connaitre la PASS-PSY la plus proche de
votre association, rapprochez-vous de votre hôpital de secteur.
Il vous informera des modalités précises de prise en charge qui
peuvent varier en fonction des hôpitaux.
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