DPC 2016 : PNEUMOLOGIE
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PNEUMOLOGIE
Pour vous inscrire à l’un de ces 5 DPC
Sur la fiche d’inscription, dans ‘’intitulé de l’action’’ notez bien le titre (en gras sur ce
programme) de l’action que vous avez choisie
Broncho-pneumopathie Obstructive [BPCO]. Repérage, prévention et suivi
Un patient sur deux ne bénéficie pas d’une prise en charge médicale optimale conforme
aux recommandations professionnelles. Largement méconnue des patients, assimilée à la
bronchite chronique, elle l’est aussi des médecins, ou au moins négligée à ses stades
précoces asymptomatiques la prise en charge et la prévention sont essentielles. Le
tabac est le facteur largement prédominant parmi les causes de la BPCO, responsable de
80 à 90% des cas. Environ 50% des fumeurs développent des altérations spirométriques,
10 à 20% auront une BPCO clinique. Dans une étude néerlandaise 30% des fumeurs de 40
ans avaient une BPCO asymptomatique. Devant un patient asymptomatique mais
présentant des facteurs de risque, la confirmation spirométrique du déficit doit
conduire à mettre en œuvre des mesures de prévention et de suivi, la priorité étant
évidemment l’arrêt du tabac, pour freiner l’évolution vers les formes plus sévères
invalidantes. Le dépistage et le suivi à un stade précoce constituent une activité de soins
primaires qui incombe au médecin généraliste. L’objet de ce projet est de sensibiliser
les médecins généralistes à l’importance et la faisabilité d’un repérage et d’un diagnostic
précoce de la BPCO chez les patients à risque, notamment les fumeurs, en vue d’une
prise en charge médicamenteuse ou non médicamenteuse destinée à préserver une
capacité et une qualité de vie optimales.
Objectifs :
Définir les éléments d’un diagnostic précoce de la BPCO chez les patients à
risque
Définir une stratégie de prise en charge précoce de la BPCO chez les patients
symptomatiques ou asymptomatiques.
DPC 2016 : PNEUMOLOGIE
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Infections des voies respiratoires chez l’adulte. Une prescription raisonnée
Les infections des voies aériennes de l’adulte font partie des diagnostics parmi les plus
fréquents en médecine générale. L’observatoire de la médecine générale classe les
rhinopharyngites au troisième rang des consultations, les angines (amygdalites et
pharyngites) au dixième rang et les bronchites au dix-huitième rang. La rareté des
échecs apparents de l’antibiothérapie conforte à tort les malades, leur famille et les
médecins dans l’idée que l’antibiotique « ça marche » et c’est indispensable. La
progression de la résistance aux antibiotiques des germes des infections
communautaires, particulièrement le pneumocoque, est une préoccupation de santé
publique. Elle semble liée notamment à l’usage croissant des antibiotiques,
particulièrement dans les maladies virales des voies aériennes supérieures. En 2005,
l’Afssaps a actualisé ses recommandations à la lumière des nouvelles données sur les
résistances bactériennes
Objectifs :
Optimiser la prise en charge des infections respiratoires aigües chez l’adulte
Définir les indications d’une antibiothérapie devant une infection respiratoire
aigüe chez un adulte
Informer le patient pour partager la décision d’une antibiothérapie et/ou de son
abstention face à une infection respiratoire aigüe chez un adulte.
BPCO. Les objectifs de la prise en charge
La prise en charge de la BPCO relève pour une longue période des soins primaires. Si la
précocité des traitements améliore les résultats, les données des études ont montré la
possibilité d’obtenir au moins une stabilisation de la dégradation fonctionnelle, en
réduisant les facteurs de risque, surtout le tabagisme, presque toujours en cause, et en
modifiant le style de vie. La prise en charge ne peut s’envisager que dans un cadre
multidisciplinaire qui reste à construire. Pour quels résultats ?
La coqueluche : un problème d’actualité ?
La coqueluche reste en France la première cause de décès par infection bactérienne
chez le nourrisson de moins de 3 mois (hors nouveau-nés). Elle affecte très peu l’enfant
de 4 à 7 ans, mais touche d’une part les nourrissons non protégés par la vaccination et,
d’autre part, l’adolescent ou l’adulte, le plus souvent sous une forme atypique, avec une
fréquence estimée à 900 cas pour 100 000. Ce sont eux qui, du fait d’une protection
vaccinale contaminent les nourrissons très jeunes insuffisamment ou non vaccinés.
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Prise en charge de l’asthme de l’enfant. Vous avez dit crise ?
L’asthme constitue la première maladie chronique de l’enfant et sa prévalence est
estimée autour de 10%. Dans trois quarts des cas, il apparait avant l'âge de 5 ans. Sa
fréquence réelle est en fait encore plus importante, la moitié environ des enfants avec
symptômes d’asthme n’ayant pas de diagnostic d’asthme reconnu par un médecin. La
reconnaissance dès le départ devant une toux irritative d’une crise d’asthme inaugurale
ou qui décompense, et une prescription adaptée doit permettre de limiter les risques de
recours aux urgences de crises d’asthme évoluées et d’hospitalisations inutiles.
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