PNEUMOLOGIE Pour vous inscrire à l’un de ces 5 DPC Sur la fiche d’inscription, dans ‘’intitulé de l’action’’ notez bien le titre (en gras sur ce programme) de l’action que vous avez choisie Broncho-pneumopathie Obstructive [BPCO]. Repérage, prévention et suivi Un patient sur deux ne bénéficie pas d’une prise en charge médicale optimale conforme aux recommandations professionnelles. Largement méconnue des patients, assimilée à la bronchite chronique, elle l’est aussi des médecins, ou au moins négligée à ses stades précoces asymptomatiques où la prise en charge et la prévention sont essentielles. Le tabac est le facteur largement prédominant parmi les causes de la BPCO, responsable de 80 à 90% des cas. Environ 50% des fumeurs développent des altérations spirométriques, 10 à 20% auront une BPCO clinique. Dans une étude néerlandaise 30% des fumeurs de 40 ans avaient une BPCO asymptomatique. Devant un patient asymptomatique mais présentant des facteurs de risque, la confirmation spirométrique du déficit doit conduire à mettre en œuvre des mesures de prévention et de suivi, la priorité étant évidemment l’arrêt du tabac, pour freiner l’évolution vers les formes plus sévères invalidantes. Le dépistage et le suivi à un stade précoce constituent une activité de soins primaires qui incombe au médecin généraliste. L’objet de ce projet est de sensibiliser les médecins généralistes à l’importance et la faisabilité d’un repérage et d’un diagnostic précoce de la BPCO chez les patients à risque, notamment les fumeurs, en vue d’une prise en charge médicamenteuse ou non médicamenteuse destinée à préserver une capacité et une qualité de vie optimales. Objectifs : Définir les éléments d’un diagnostic précoce de la BPCO chez les patients à risque Définir une stratégie de prise en charge précoce de la BPCO chez les patients symptomatiques ou asymptomatiques. 1 DPC 2016 : PNEUMOLOGIE Infections des voies respiratoires chez l’adulte. Une prescription raisonnée Les infections des voies aériennes de l’adulte font partie des diagnostics parmi les plus fréquents en médecine générale. L’observatoire de la médecine générale classe les rhinopharyngites au troisième rang des consultations, les angines (amygdalites et pharyngites) au dixième rang et les bronchites au dix-huitième rang. La rareté des échecs apparents de l’antibiothérapie conforte à tort les malades, leur famille et les médecins dans l’idée que l’antibiotique « ça marche » et c’est indispensable. La progression de la résistance aux antibiotiques des germes des infections communautaires, particulièrement le pneumocoque, est une préoccupation de santé publique. Elle semble liée notamment à l’usage croissant des antibiotiques, particulièrement dans les maladies virales des voies aériennes supérieures. En 2005, l’Afssaps a actualisé ses recommandations à la lumière des nouvelles données sur les résistances bactériennes Objectifs : Optimiser la prise en charge des infections respiratoires aigües chez l’adulte Définir les indications d’une antibiothérapie devant une infection respiratoire aigüe chez un adulte Informer le patient pour partager la décision d’une antibiothérapie et/ou de son abstention face à une infection respiratoire aigüe chez un adulte. BPCO. Les objectifs de la prise en charge La prise en charge de la BPCO relève pour une longue période des soins primaires. Si la précocité des traitements améliore les résultats, les données des études ont montré la possibilité d’obtenir au moins une stabilisation de la dégradation fonctionnelle, en réduisant les facteurs de risque, surtout le tabagisme, presque toujours en cause, et en modifiant le style de vie. La prise en charge ne peut s’envisager que dans un cadre multidisciplinaire qui reste à construire. Pour quels résultats ? La coqueluche : un problème d’actualité ? La coqueluche reste en France la première cause de décès par infection bactérienne chez le nourrisson de moins de 3 mois (hors nouveau-nés). Elle affecte très peu l’enfant de 4 à 7 ans, mais touche d’une part les nourrissons non protégés par la vaccination et, d’autre part, l’adolescent ou l’adulte, le plus souvent sous une forme atypique, avec une fréquence estimée à 900 cas pour 100 000. Ce sont eux qui, du fait d’une protection vaccinale contaminent les nourrissons très jeunes insuffisamment ou non vaccinés. 2 DPC 2016 : PNEUMOLOGIE Prise en charge de l’asthme de l’enfant. Vous avez dit crise ? L’asthme constitue la première maladie chronique de l’enfant et sa prévalence est estimée autour de 10%. Dans trois quarts des cas, il apparait avant l'âge de 5 ans. Sa fréquence réelle est en fait encore plus importante, la moitié environ des enfants avec symptômes d’asthme n’ayant pas de diagnostic d’asthme reconnu par un médecin. La reconnaissance dès le départ devant une toux irritative d’une crise d’asthme inaugurale ou qui décompense, et une prescription adaptée doit permettre de limiter les risques de recours aux urgences de crises d’asthme évoluées et d’hospitalisations inutiles. 3 DPC 2016 : PNEUMOLOGIE