Olivier CHASTEL est chercheur au Centre d’études biologiques de Chizé
- CNRS depuis 1996. Son principal objectif scientifique est d’appréhender
les capacités d’ajustement et d’adaptation des oiseaux aux contraintes
environnementales. Dans ce cadre, Olivier Chastel étudie les mécanismes
physiologiques et en particulier hormonaux mis en jeu. En effet, la
traduction de la variabilité environnementale (climat, ressources) en
réponses démographiques (date de ponte, succès reproducteur) se
réalise via une cascade de processus hormonaux, qui déterminent
probablement le degré d'adaptation aux modifications de l’environnement.
Les travaux de recherche d’Olivier Chastel, alimentés par l’observation et l’expérimentation
sur le terrain, sont menés sur un modèle local, le Moineau domestique à Chizé, et sur
différentes espèces d’oiseaux marins des milieux polaires (TAAF, Spitzberg) et tropicaux
(Océan Indien, Guyane française). Ces recherches sont rendues possibles par la présence
au CEBC d’un service de biochimie (1 ingénieur, 2 techniciennes) qui est « leader » dans le
dosage de certaines hormones et dont le savoir-faire est reconnu au niveau international.
Cette équipe se retrouve ainsi au cœur de nombreuses collaborations nationales et
internationales.
Yves CHEREL est directeur de recherche au Centre d'études biologiques
de Chizé – CNRS depuis 1993. Normalien, il a d'abord reçu une formation
en écophysiologie et s'est intéressé à la compréhension des mécanismes
adaptatifs des animaux dans leur milieu naturel. Il a ensuite changé de
thématique pour se consacrer à l'écologie alimentaire des prédateurs
marins supérieurs. Ses terrains d'étude de prédilection sont les TAAF
(Crozet, Kerguelen). Ses recherches portent sur les stratégies
d'alimentation des oiseaux (manchots, albatros) et des mammifères marins (otaries) en
relation avec les ressources trophiques de l'écosystème pélagique de l'Océan Austral. Il
utilise les prédateurs marins comme bio-indicateurs de ces ressources pour les caractériser
(biodiversité, biogéographie, cycle reproducteur), en se focalisant actuellement sur les
céphalopodes (calmars géants).
Patrick DUNCAN travaille sur les processus et mécanismes impliqués
dans les relations herbivores-plantes, dans le cadre de deux
programmes majeurs, sur : le chevreuil en milieu forestier, notamment
dans la forêt de Chizé ; les bovidés et équidés en prairies/savanes, en
France en collaboration avec Les Haras Nationaux et au Zimbabwe dans
le cadre d’un programme du Cirad-EMVT3.
Il dirige le Centre d'études biologiques de Chizé – CNRS, et participe à la
gestion de la recherche en France en tant que membre de plusieurs
Conseils d’administration (GIP Ecofor) et scientifiques (Département des
sciences de la vie du CNRS, ANR Ecologie, Fonds français pour
l’environnement mondial, l’Office national des forêts et les Haras nationaux).
Il enseigne à l’Ecole nationale du génie rural des eaux et des forêts (ENGREF), et dans les
troisièmes cycles des Universités de Poitiers, La Rochelle, Paris VI, Strasbourg, Tours et à
l’Université de Pretoria (Afrique du Sud). Pour promouvoir l’écologie tropicale, il est membre
du conseil du Tropical Biology Association et participe aux Ecoles thématiques de Lamto
(ENS/Université de Paris VI et d’Abidjan). Avant son recrutement au CNRS il a dirigé la
Station biologique de la Tour du Valat en Camargue.
3 Cirad-EMVT : Centre de coopération en recherche agronomique pour le développement –
Département d’élevage et médecine vétérinaire.