Traitement de l’hyperactivité vésicale
Traitements endovésicaux
Vanilloïdes
•Neurotoxiques des afférences amyéliniques C
–Capsaïcine (piment), Résinifératoxine (cactus)
•Efficacité établie Bénéfice:
–80% des cas, > solvant, 2 à 6 mois (1 à 18 mois)
•Tolérance immédiate médiocre:
– ES quasi-systématique de J0/J15, douleur, aggravation symptômes irritatifs
– Rôle ++ du vecteur (éthanol 30%)
– Nouveaux vecteurs en évaluation
• Administration intravésicale, milieu hospitalier, ambulatoire, 30’
• Contre-indications: reflux vésico-urétéral, lésion muqueuse, anticoagulants
Traitement de l’hyperactivité vésicale
Traitements endovésicaux
Toxine botulique A
•Endotoxine produite par Clostridium Botulinum
–Inhibition libération d’Ach+/-voie purinergique
⇒ Blocage de la transmission influx nerveux parasympathique
•Administration endovésicale cystoscopique
– 30 sites, évitant trigone, 200/300 UI Botox, 500/1000 UI Dysport
•Premiers travaux cliniques encourageants
– Gain continence, ↑ CVF et VR, ↓ PD
⇒ Efficacité maintenue 4 à 14 mois.
⇒ Tolérance satisfaisante (à confirmer pour forte dose)
•Réservée à l’hyperactivité vésicale du patient cathétérisé (acontractilité
détrusor)
Traitement de la dysurie
–/ Hypertonie urétrale: Alpha-bloquants
• Blocage des récepteurs alpha-1 du col vésical et sphincter lisse urétral
• Surtout validés pour pathologie prostatique
• Travaux ouverts: 60% efficacité immédiate, mais 2/3 d’échappement
• Intérêt agents sélectifs et LP
–/DVS: Toxine Botulique A sphinctérienne
• Injection transpérinéale ou cystoscopique, 1 flacon
• Efficacité 70%, 2 à 3 mois
– Réduction résidu, pression urétrale,+/-pressions vésicales
– Reprise de miction spontanée inconstante
–/Acontractilité vésicale:
• Peu de moyens pharmacologiques
– Cholinergiques (betanéchol chloride): Bénéfice clinique controversé
Traitement de la rétention urinaire (spontanée ou induite)
Drainage artificiel des urines
Autosondage intermittent
⇒ Technique la plus satisfaisante
• Mode stérile ou propre
• Objectif: éviter la distension vésicale
– Sondages réguliers toutes les 3 à 4 heures, diurèse 1,5 l/j
– Adaptation selon calendrier mictionnel et pressions vésicales
• Matériel adapté à morphologie, statut sensitivo-moteur et cognitif
• Limites: cognitive, incapacités, psychologiques
Alternatives
• cathéter sus-pubien, hétérosondage, SAD, chirurgie
Traitements fonctionnels des TVS
Neuromodulation sacrée
Stimulation continue de la racine S3
- Interférence avec coordination réflexe
vessie-sphincter-périnée pour en
restaurer l’équilibre et le contrôle
mictionnel
- Indiquée dans l’hyperactivité vésicale et
la dysurie
- Peu de travaux chez le neurologique
mais premiers résultats encourageants
- Alternative thérapeutiques après
échec des thérapeutiques usuelles
Traitements fonctionnels des TVS
Neurostimulation tibiale postérieure
Nerf mixte, contingent de fibres L4-S3,
originaires de segments impliqués dans
l’innervation périnéale et vésicale
Action: Inhibition centrale +
interneurones segmentaires + voies
lemniscales
Séance 20’/j, 12 semaines,
intensité infra-douloureuse, 10Hz, 200µs
Efficacité clinique chez 70% des patients
Meilleurs résultats si symptomatologie
irritative > hyperactivité détrusor
Validation en cours