Compte-rendu des propositions des 6 groupes de travail

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Journées IMU 2015
Séquence 2
Jeudi 26 novembre après-midi
« IMU 2015-2020 :
construisons ensemble la prochaine étape »
COMPTE-RENDU
des propositions
des 6 groupes de travail
(1 GT sciences dures, 3 GT SHS, 1 GT jeunes
chercheurs, 1 GT partenaires praticiens)
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Groupe de travail 1 chercheurs « sciences dures »
Co-animation et rédaction compte-rendu : Denis BERNADET (ArchipelS) et Anne-Cécile
DE GIACOMONI (LIP/IMU)
Participants :
Sylvie BARRAUD (DEEP), Walid BECHKIT (CITI), Jean-Luc BERTRAND-KRAJEWSKI (DEEP), Sara
BOUCHENAK (LIRIS), Benoit COURNOYER (LEM), Stéphane DALU (CITI), Serge FENET (LIRIS),
Béatrice FUCHS (LIRIS), Bernard KAUFMANN (LEHNA), Hamamache KHEDDOUCI (LIRIS), Yves
PERRODIN (LEHNA), Razvan STANICA (CITI)
1. Les modalités de mise en réseau de la communauté IMU (entre chercheurs,
entre chercheurs et partenaires praticiens, avec chercheurs et partenaires à
l’international) : quelles attentes et propositions ?
- Mise en réseau entre chercheurs :
Pour les nouveaux, la porte d’entrée n’est pas évidente : comme se connecter et se brasser avec
les autres chercheurs ? Besoin de journées type foire, place de marché.
Besoin de rendre plus visible les chercheurs, les référents des laboratoires, les personnes
ressources de la communauté.
Faire une cartographie des chercheurs et des réseaux (qui travaille avec qui ?), un
« linked-in » IMU ?
- Mise en réseau entre chercheurs et praticiens :
Les liens avec les industriels ne sont pas assez importants. Il faudrait développer une stratégie
d’approche des industriels, mais il faut que les chercheurs pensent à s’afficher IMU et pas
seulement au nom de son labo.
Faire du « lobbying » IMU : reprendre contact avec les pôles de compétitivité pour qu’ils pensent
plus « IMU » que « labos ».
NB : concurrence avec le TUBA (jalousie, mais aussi une source d'inspiration sur la capacité à
valoriser la marque IMU) ?
Organiser des journées de mise en relation entre chercheurs et industriels pour discuter et
prendre des contacts.
Collectivités se tournent souvent plus facilement vers les bureaux d’étude. Parfois difficile
d’identifier les bons interlocuteurs.
Comme entre chercheurs, besoin de temps d'interconnaissance.
Co-encadrement de stage de master comme formule intéressante pour initier une
collaboration.
Besoin d'un outil de type plateforme (lien entre sujet et compétences) et d’une personne
ressource.
2. L’implication des chercheurs membres pour concrétiser l’ambition d’IMU
comme « bien commun » : quelles attentes et propositions ? quels déclics pour
quelles prises d’initiative ?
- Problème de superposition des thèmes, ateliers, thématiques AAP : il faudrait
reconstruire la communauté en conservant ce qui fonctionne bien. « Simplifier, unifier,
garder ce qui marche ».
- Besoin d’un lieu de rencontre sur une thématique avec plus d’échanges sur ce qui est
vraiment produit, plus de restitution sur les projets, problématiques et méthodologie, workshop
scientifique avec large ouverture vers l’extérieur. En ce sens, la préparation des Journées IMU
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avec la capitalisation scientifique par grande thématique a été très riche. Les chercheurs
sont demandeurs de tels échanges.
- Envisager les temps d'échanges entre chercheurs comme un processus en
renouvellement permanent : varier les formes (Cf. intérêt des journées atelier des débuts
d'IMU) et renouveler les thèmes.
3. Les modalités de financement de la recherche IMU : quelles attentes et
propositions pour faire différemment et/ou mieux ?
- Accompagner les projets
IMU a permis jusqu’à présent de servir de catalyseur pour amorcer des projets de recherche
pluridisciplinaires : il faudrait pouvoir financer aussi les suites des projets (« ça s'arrête quand
on commence à bien se connaître »). Mais alors se pose la question de financer toujours les
mêmes.
Il faudrait plus d’accompagnement d’IMU sur la suite à donner aux projets, aller vers
d’autres financements (certains notent cependant qu’il est possible quand même d’aller à l’ANR
tout seul).
Besoin de plus de temps pour les projets à l’international avec le financement d’une
phase d’amorçage pour construire le réseau puis permettre des financements au fil de
l’eau pour coller avec les financements dans les pays étrangers.
- Financer des post-doctorants
Problème de financement des thèses : la pluridisciplinarité repose sur une personne qui n’est
pas toujours en mesure de faire l’intersection, elle ne sait plus de quelle discipline se
revendiquer. Il faudrait uniquement deux thématiques avec une prédominante. Les post
doctorants seraient plus en mesure de faire le lien entre les disciplines.
Perspective de cofinancement de thèses par la Région Rhône-Alpes.
- Financer des moyens, des communautés
Il faut du temps pour que les communautés apprennent à travailler ensemble, le financement
des ressources humaines pourrait ne pas intervenir dès le début.
En particulier en sciences dures, il y a de réels besoins de financer autre chose que des
ressources humaines, plus de fonctionnement donner des moyens aux projets ») :
financement matériel, base de données, enquêtes, analyses statistiques, analyses
biochimiques…
Le financement des thèmes (2 000€ annuels) n’est pas perçu comme très utile par tous les
thèmes et difficile à gérer administrativement.
Inviter des chercheurs étrangers (mais des financements existent déjà).
- IMU après 2019 ?
Est-ce qu’il y a une réflexion sur ce qui va se passer après (suite IMU dans l’IDEX) ? Compte tenu
des retours de l’évaluation de l’ANR, il faudrait se développer à l’international, organiser une
« fédération de villes intelligentes » avec d’autres pays, être incubateur de projets.
Créer cette school of urbanisation mentionnée dans le rapport de l’ANR.
Créer une fondation pour la pérennisation d’IMU sur du long terme.
Parrainage par une société (année EDF, Véolia,..).
Proposer aux praticiens industriels d'apporter des financements fléchés sur des sujets
déterminés.
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Groupe de travail 2 chercheurs « sciences humaines et sociales (1) »
Co-animation et rédaction compte-rendu : Catherine OUDIN (LIP/IMU),
Véronique SANVOISIN (IMU)
Participants :
Laura BATTINI (Archéorient), Julia BONACCORSI (ELICO), Christophe BENECH (Archéorient),
Philippe BILLET (IDE), Olivier BRETTE (Triangle), Anne CLEMENS (ZABR), Marylise COTTET
(EVS), Samadia SADOUNI (Triangle), Dominique CHEVALIER (LISST)
1. Les modalités de mise en réseau de la communauté IMU (entre chercheurs,
entre chercheurs et partenaires praticiens, avec chercheurs et partenaires à
l’international) : quelles attentes et propositions ?
- Retour sur les thèmes IMU via l’expérience du thème 6 « Urbanisations, mondialisations,
capitalismes » :
Le démarrage des thèmes s’est fait par voie bottom-up, avec la proposition agréger des gens, de
construire la transversalité. La proposition de thématique transverse n’a pas pris.
Le thème 6 est très porté par Laurence ROULLEAU-BERGER (via LIA sino-français de
l’INSHS/CNRS) et par Manuel APPERT (via ANR ville verticale).
Le thème est structuré à partir des projets.
- Question récurrente : comment générer la rencontre avec les praticiens ? Réfléchir aux
partenariats avec praticiens et lien avec sciences dures.
Il faut un intérêt partagé au départ (sujet) ; y voir une ouverture au-delà pour les travaux de
recherche. Mettre en œuvre des choses qui n’auraient pas été possibles sans la
pluridisciplinarité. Les objets de recherche sont reconfigurés, retravaillés dans l’échange.
- Les clefs de la réussite : ouverture d’esprit, faire tomber craintes et barrières, envie
commune, puis financement.
- Problème récurrent : l’interdisciplinarité pour les étudiants + Appels d’offres = problème
de mentalité et des évaluations, le système général est très cloisonné.
"L'entrée" interdisciplinaire empêche les recrutements dans le public : avenir professionnel peut
être compromis (idée semble plus avancée dans l’environnement).
Mais en face : appels d’offres et programmes sont très pluridisciplinaires, très reconnus.
- Modalités de mise en réseau : comment captiver les chercheurs ?
Gens viennent si projet en tête. Entrée à partir des projets.
Partir de retour sur base de questionnement scientifique de départ, regarder comment le
collectif a progressé. Ne pas venir par opportunité. Scènes de discussion thématique.
Progression collective.
Travailler sur comment IMU a grandi / évolué. Faire un bilan, une photo avant / après.
Il faut du temps (surtout pour les enseignants) : pas le temps de construire des problématiques
communes.
Créer une dynamique : aller voir les gens, animer les communautés autour d’affinités
intellectuelles.
Démontrer l’intérêt de cette recherche ; l’interdisciplinarité est essentielle.
Créer des groupes de travail avec personnes qui se connaissent déjà.
ENVIE et BESOIN : on travaille avec les gens avec qui on envie de travailler et sur un besoin de
recherche.
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On va vers les personnes qu’on connait et qu’on apprécie : nécessité d'avoir une plateforme de
proposition de projets / sujets de recherche, qui veut venir / appel au peuple. Problème de
captation d’héritage et choix des individus. Les habitudes de discipline sont variables…
Marge de progrès pour IMU : qualification précise des attentes de celui qui lance « l’appel
au peuple ». Préciser si totalement ouvert ou non. Ouvrir beaucoup plus sur les contours.
Décrire le cadre dans lequel l’appel est ouvert, raisonner sur une thématique.
2. L’implication des chercheurs membres pour concrétiser l’ambition d’IMU
comme « bien commun » : quelles attentes et propositions ? quels déclics pour
quelles prises d’initiative ?
- Capitaliser, faire connaitre la recherche produite, pour que ça reste dans l’histoire
Rendre visible des travaux synthétiques, des apports.
Connaissances acquises et diffusées.
Montrer qu’on a avancé, pour aller chercher nouveaux financements
- Se fédérer autour d’un projet éditorial, vraie démarche de valorisation des travaux
Avancées des connaissances scientifiques qui font date.
Crédibilise une démarche, définit la suite.
Avoir une revue publiée par IMU ou des cahiers de vulgarisation assez aboutis.
Soit on partage ensemble les connaissances acquises. Ou mise en lumière des connaissances
phares : faire les 2 dans la même revue (ex du GIP Justice et Droit)
Ex du « Rhône en 100 questions » : état de connaissances des chercheurs et praticiens. Partager
connaissance acquise par rédacteurs (praticiens ou chercheurs). Comment on a avancé sur la
connaissance des mondes urbains.
- Richesse d’IMU : dans les ressources humaines, collaborations sur la ville.
Dans IMU, il y a plein de chercheurs dont ce n’était pas le travail / la thématique au départ (la
ville). La dynamique ne pourra pas être maintenue sans financement.
- Travail avec les praticiens : au maximum co-travailler les projets pour répondre à des
questionnements opérationnels
- Modèle type ZABR avec accords cadre du type Grand Lyon, vue à plus ou moins long
terme pour assure une visibilité du réseau.
Pour mettre en place ce type d’accord, il faut crédibiliser les apports d’IMU en amont.
A condition de ne pas répondre à des commandes figées.
Programme global (Grand Lyon par ex), avec des actions Gd Lyon, des actions sous labels et des
actions spécifiques. Projets multi-échelles.
Garder une certaine liberté.
Diffusion : jugement du projet sur valorisation de la recherche. + rendu final. Demander aux
partenaires de garder une part du budget pour la partie diffusion, valorisation des
connaissances. Action proposée : décaler possibilité de financement publication sur aap
pour publication
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