Conduite et comportement Introduction Les organismes vivant hommes ou animaux, c'est leur activité nous sommes en tant qu'individu des acteurs et observateurs de cette activité, cette activité obéit à des lois psychologiques, biologique, sociale et des processus pathologiques. Nous distinguerons le comportement et la conduite, avec ensuite les conduites de fuite et d'agressivité. Le comportement Définition Il désigne les activités et attitudes qui sont extériorisé et agirent (pensée et fantasme ne sont pas des comportements). Le comportement est composé de : physiologique, sensorielle, motrice, verbale en vue de réaliser un objectif. Le béhaviorisme : la psychologie du comportement Historiquement, science qui s'intéresse au comportement : le béhaviorisme. Il est la réaction d'un organisme à une stimulation, externe ou interne (soif, faim). Il s'intéresse avant tout à ce qui est objectivement observable. Ils se moquent des pensées des gens et de leurs attitudes. Le béhaviorisme : S/R = Stimulation/Réponse. Les apports du béhaviorisme : théorie de l'apprentissage et cognitivisme Le béhaviorisme est appelé la psychologie du comportement, il est étudié dans les laboratoires. Watson dit : « l'homme est une sorte de boîte noire, dans laquelle on entre des données qui produisent des effets». On ne se préoccupe pas de ce qu'il y a dans la boîte noire. Maintenant le béhaviorisme commence à s'intéresse à ce qu'il y a dans la boîte noire, mais qu'au mécanisme de la conscience. Les apports du béhaviorisme par la recherche du comportement : la théorie de l'apprentissage, permet l'acquisition de savoir et de savoir-faire. Également dans le monde physique et social (relations à l'autre), liés aux fonctions cognitives de l'individu. Surtout si on considère comme Piaget « être intelligent c'est pouvoir s'adapter à son environnement». Il est avant tout le fruit d'un apprentissage, on ne cherche pas comprendre le phénomène qui soustende à l'apprentissage. Comme on fait appel aux meilleures conditions pour l'apprentissage, comme les régulation externe pour les enfants, ce sont les adultes qui servent à l'étayage avec des stratégies, avec des modèles de récompense et de punition. Watson début du Xxe siècle, croit à la toute puissance de l'éducation, de l'apprentissage et elle est renforcée par la théorie de Pavlove sur les réflexes conditionnés. Le travail des béhaviorisme et le travail de Pavlove ont amener des théories comme quoi : Pour les animaux apprentissage instrumental et des réflexes conditionnés. • Chez l'homme la possibilité d'optimiser certaine performances mais aussi beaucoup de conséquences au niveau de l'éducation et dans le monde du travail (avec la rentabilisation et le travail à la chaîne). • Le béhaviorisme et le déterminisme génétique Le béhaviorisme est devenu en opposition au courant pour lequel l'environnement ne joue aucun rôle dans la genèse. C'est le déterminisme génétique. Déterminisme biologique ↓ Innée ↓ Hérédité Comportementalisme ↓ Acquis ↓ Environnement Ces pôles opposés donne : Le déterminisme génétique : le gène programme la synthèse d'une protéine qui va avoir une fonction, longtemps on a cru que les gènes faisaient tout, maintenant plus personne ne soutient que les gènes font tout. Les cellules peuvent même modifier la fonction d'un gène. Les techniques d'inactivation du gène, donne des résultats extrêmement surprenants, un gène qui ne produit plus sa protéine, font que d'autres gènes vont créer cette protéine. Un gène peut coder plusieurs protéines la mémoire et le contrôle du sucre dans le sang. Il y a eu des expériences sur la mutation génétique, en faisant la même mutation on peut arriver à des pathologies différentes. Le gène est un concept flou dont les fonctions deviennent moins claires. Sans gène il n'y a pas de vie. L'environnement à un poids très important sur le biologique. Il n'existe pas de déterminisme génétique, mais on parle de déterminisme biologique. Morange : généticien, s'est intéressé sur les jumeaux homo zygotes et dizygotes, pour la génétique concernant la schizophrénie. Comportement Gènes Environnement Cellules Enzymes Vieillissement Alimentation Les thérapies comportementales en psychopathologie Elles ont le vent en poupe. Elles partent du principe que si les pratiques psychotiques sont acquises, il est possible de les modifier par l'acquisition de nouveaux comportements qui entraîneront des changements affectifs et cognitifs chez le patient. Le reproche fait à ces thérapies est de soigner le principe, mais pas la cause. Il y a des effets de renarcissation et ce qui fait que la personne reprend confiance en elle et parfois cela peut être suffisant pour permettre un changement. Les sciences cognitives ou le cognitivisme Le béhaviorisme a cédé du terrain, on parle surtout maintenant du cognitivisme, qui se développe de plus en plus en médecine. Les sciences cognitives s'intéressent à la manipulation de la connaissance au sens large du terme. Que savons-nous du monde qui nous entoure? Que savons-nous sur nous-mêmes ? Que savons-nous sur les autres ? Elles étudient l'individu dit universel à un niveau intermédiaire, entre le biologique et l'environnement social du sujet universel. Elles vont tenter de comprendre les mécanismes mentaux à l'origine des comportements, elles s'intéressent aux opérations mentales, aux représentations que nous construisons (dans nos têtes) et ensuite au processus d'intentionnalité. C'est-à-dire au choix que nous faisons et aux actions que nous entreprenons. Méthodologie et théorie : expérimentation en laboratoire et imagerie cérébrale Méthodologie et théorie pour comprendre le fonctionnement mental à l'origine des comportements. Expérimentation scientifique en laboratoire et d'imageries cérébrales concernant le champ théorique. Histoire du cognitivisme : 1950-2005 Intelligence artificielle et modèle connexionniste • • • En 1950, quand Bruner psychologue s'est intéressé au fonctionnement mental des sujets afin d'étudier les différentes stratégies que mettaient un sujet pour exécuter une tache. En 1960, premier laboratoire de psychologie cognitive, on ouvre la boîte noire pour voir ce qu'elle comporte. En 1975, Fodor va se servir de l'analogie avec l'ordinateur pour étudier les productions mentales, qu'un sujet met en place pour exécuter une tâche. Il pense que le cerveau traite sous forme de modules spécialisés, pour chacun trait à un type d'opérations données. Les mécanismes perceptifs sont différents des modules de langage. Système central central Système Module 1 Module 2 Langage Mémoire Grammaire, sémantique Mots, images Neurone X Neurone Y Module 3 Module 4 Perception (...) couleurs, relief , perspective (...) Neurone Z Neurone (n) Modèle computo-représentationnel de Fodor • En 1985 : Mac Lelland modèle connexionniste s'oppose au modèle de Fodor dit : «Les opérations mentales sont bien le fruit de module spécialisé, mais il n'y a pas d'unité central qui coordonne toute les informations reçu». C'est module eux même communique entre eux. Retour de la conscience et neurosciences • En 1990 : 2 grands courants se partagent la décennie. • Le premier le retour de la conscience : la conscience a longtemps été exclu de la psychologie pendant plusieurs décennies à cause du béhaviorisme et également la psychanalyse. Élaboration de concept les états mentaux, notion de représentation, de stratégies mentales. Il devient un objet privilégié, notion de valeur inconscient cognitif est tout ce qui échappe à la conscience, mais qui participe à la réalisation d'une tache. Les mécanismes automatiques, ce sont des images subliminales qui ont une action inconsciente sur nos gestes. • Le deuxième courant : les neurosciences discipline qui s'intéresse au fonctionnement du cerveau aux prises avec son environnement social. Elles se sont inscrite à l'opposé de la • psychanalyse. Depuis 2000 : une nouvelle idée émerge, un seul modèle ne peut pas tout expliquer, il avance l'idée que la pensée et l'individu modèle bio-psycho-social, processus complet, ce qui peut permettre d'ouvrir la porte à tout le monde. Dans le champs des neurosciences, on parle d'une plasticité du cerveau qui s'adapte pour compenser des fonctions défectueuses et on considère la pensée comme tributaire d'un corps qui est lui même plongé dans un milieu environnementaux social, on parle d'intelligence multiple : spatial, logique, pratique... Les applications du cognitivisme • • • • • Première application : l'intelligence artificielle = ordinateur pour les perfectionnés et augmenté leur capacité. Savoir si c'est possible de coder l'état d'esprit de la personne qui utilise cette ordinateur, ses attitudes et les buts de l'utilisateur qui permettra à la machine de s'adapter à l'autre. Deuxième application : en neurologie on se sert de la compréhension pour compenser les déficits, mais surtout pour développer des fonctions similaires et mettre en place des stratégies rééducatives. On prend en compte le vécu de l'individu pour la rééducation, on cherche à savoir comment il le vit et ce qu'il met en place pour pallier à ses séquelles à savoir comment il les vit . Quelle image il a de lui et surtout s'intéresse au solution que le patient peut mettre en place pour sa rééducation. Troisième application : la psychiatrie, psychopathologie cognitive n'a pas de contre indication particulière ou bien défini parce qu'elle adapte ses concepts, par rapport aux patients. Qui accompagne toujours les états psychotiques et névrotiques. Troubles cognitif qui empêche le sujet de vivre dans un milieu ordinaire et cette psychopathologie cognitive met en place des stratégies qui permet une vie dans un milieu ordinaire. Elle s'intéresse à la manière de penser des schizophrènes. Succès avec les TOC (Troubles Obsessionnel Compulsif), dépression, ... Quatrième application : la sociologie, s'intéresse au raisonnement et stratégie concrète dans les situations concrète qui améliore le confort. L'individu dans sa famille est étudié. L'individu au volant est étudié. Élection et stratégie de vote étudié. Cinquième application : outil d'aide au handicap, pour créer des prothèses beaucoup plus adapté plus performante, système vibro-acoustique pour les personnes atteintes de surdités. La conduite C'est un ensemble d'actes organisés qui ont un sens et qui poursuivent une finalité. Elle implique une attitude psychologique consciente ou inconsciente. Les caractéristiques d'une conduite sont : 1. L'inconscient c'est à dire que les fins poursuivi par un sujet peuvent être inconsciente dans ce sens que l'homme ne peut pas toujours dire pourquoi il agit comme ça. De même nous ne connaissons pas toujours les buts que nous poursuivons particulièrement vrai dans les syndromes et passage à l'acte. 2. La signification que l'on donne à une situation quand on voit quelque chose, dépend de notre environnement culturel, social et de notre histoire personnel. Cette signification que nous donnons à une situation, conditionne notre manière d'être et de réagir. 3. Se sont des fonctions. Les conduites sont des tentatives d'adaptation de l'individu à son milieu. La perception : traitement d'une information à l'origine d'une conduite C'est toujours la perception qui à un sens pour nous qui nous pousse à agir. Elle est organisé en un ensemble cohérent par notre cerveau et donc également par l'expérience que nous acquérons au cours de la vie. Notre perception dépend de nos impératifs neuro-biologique et également de nos apprentissage, ainsi y a t-il des perceptions qui sont d'emblée organisé dès la naissance, on peut parler de module inné, il nous permette de nous repérer dans le monde physique. Les bébés accordent peu d'importance à la forme, la taille et la couleur des objets ce qui les intéresse c'est le mouvement, tout changement de position les intrigue. De même ils sont toujours étonné de voir un objet disparaître ou s'arrêter. L'intentionnalité s'organise dans l'enfance, les bébés mettent une valeur positive (caresse) ou négative (frapper, mordre) en fonction de l'intensité . Le bébé attache plus d'importance à la tête, à l'avant plutôt qu'à l'arrière. Il est attiré plus par le regard car il y a plus de mouvement ou par la bouche quand on parle. La gestalt : la psychologie de la forme C'est l'organisation des formes perçus, créé dans les années 20. 3 postulats : 1. Nous ne percevons pas les stimulis de façon isoler, la perception est structurer d'emblée. 2. Le tout est perçu avant les partis. 3. Il n'y a pas de distinction entre perception et sensation, ni de distinction entre les phénomènes physiques, psychiques et physiologique tout est en interdépendant et fonctionne simultanément. Lois d'organisation : substrat biologique, base subjective et sociale Il y a des lois qui organise ce que nous voyons, elles ont tout un substrat subjectif et une base sociale. L'organisation par le cerveau de toutes les informations, montre les limites dont nous avons tous consciences. Il existe des illusions optico-géométriques, des formes ambigus, des inversions fonds/formes. Base subjective : la douleur qui n'est pas ressenti de la même manière par tous les individus. La souffrance part subjective qui ne peut être apprécier par aucune donnée comparative. L'autopersuasion peut avoir des effets ravageurs (le poids de nos représentations, l'effet placebo), registre de la subjectivité, effet biochimique au niveau cérébrale avec fabrication d'endorphine. Base sociale : expérience de Bruner, Goodmer confirme cette base sociale : la perception de la taille d'un objet peu varier en fonction de la valeur sociale qu'on lui attribut. Cette surévaluation est plus importante pour les enfants pauvres, que pour les enfants riches. La construction de l'objet perçu : l'objet permanent Ce sont des objets qui existe en dehors du contexte où il se trouve. Nous ne pourrions pas nous adapter à notre environnement si nous n'avions pas une vision stable de ce qui nous entoure. Objet stable = invariant, tout ce modifie en fonction de la situation. Cf : cour Mr chevalier : Les différents stades de l'enfant. Les représentations sociales : perception et compréhension des situations sociales Elle ne se fait jamais de manière objective. Elle dépend de notre histoire affective, sociale et culturelle de nos capacités cognitives, d'où l'importance de ce décentrer tout le temps pour envisager le mode de fonctionnement de l'autre. La façon dont les sujets comprennent les informations provenant de l'environnement lui-même. Les représentations sociales sont toujours des tentatives d'interprétations et de maîtrise de notre environnement social, car on a besoin de maîtriser ce qui se passe, elles ont toujours un impacte sur les conduites individuelles et elles conditionnent la nature de nos réac- tions. Elle se constitue autour de 3 niveaux : • Informative : on va chercher les informations, la cohérence des informations. • La représentation. • L'attitude : orientation général sur un sujet qui est positif ou négatif. Nos valeurs morales et culturelles vont orienter cette construction, cette représentation sociale. Déclenchement et orientation des conduites : la motivation Facteurs qui déclenchent une conduite ont des effets quantitatif ou qualitatif, constituent la motivation. Facteurs qui mettent l'organisme en état de passer à l'action pour un temps plus ou moins long. Il faut réaliser une sorte de hiérarchie pour s'organiser. Langage et pensée Permet de dire les choses, mais pas forcément de les faire. Langage ce qui est dit, mais aussi la pensée. Il donne des représentations assez instable, car il laisse la place à l'interprétation. Remettre le langage dans la réalité, les ancrés dans la réalité. Faire appelle à la mémoire, aux réactions du non verbal, donnée du sens. C'est néanmoins cette pensée qui va motivé la conduite et organiser l'action. Imaginaire et fantasme Imaginaire : ce qui est fictif et n'existe pas dans la réalité à la fois création/organisation = positif/négatif. Fantasmes : sont des productions de l'imaginaire, mis en scène consciente ou inconsciente de nos désirs et de nos angoisses, mais aussi substitut d'acte, qui nous permette d'organiser nos actions pour guider, évaluer nos conduite. Un fantasme n'est jamais fait pour être réaliser totalement, celui qui essaye de réaliser son fantasme entièrement est un perverse. Le fantasme calme, évite le passage à l'acte. C'est aussi notre vie psychique, c'est notre réalité intérieur. C'est là que se loge notre désir, notre angoisse, on donne la réalité à notre intérieur et non à l'extérieur. Besoin sociaux Aspect sociaux important dans les conduites humaines, besoin de contact sous forme diversifiée. Besoin d'être ou de signifier quelque chose pour les autres autrement dit un besoin de considération personnel on en parle sous forme de dignité. La satisfaction des besoins sociaux et les frustrations ressenti conditionne et motive les conduites humaines. D'autres besoins : être reconnu, de performance, d'accomplissement de soi... La société devient exigeante avec les individus, ils doivent toujours être au top d'eux même. La régulation des niveaux d'activité : l'excitation émotionnelle et le sommeil Le niveau de vigilance conditionne l'intensité des conduites, le sommeil constitue le niveau le plus bas de vigilance et l'excitation le niveau le plus élevé. Excitation : lorsqu'un individu est en état d'excitation il mobilise toute son énergie, il puise dans ses réserves pour faire face au danger. Les émotions jouent un rôle très important. L'émotion est une réaction caractérisée par l'intensité des impressions vécue et la vivacité des réaction. Les émotions que l'on ressent peuvent être utile ou nuisible, selon l'intensité et la situation. Lorsque l'émotion est trop forte elle entrave l'adaptation du sujet à son milieu (état de panique). Sommeil : vigilance très basse, constitue un ensemble de mécanismes nerveux et biochimique indispensable à la régulation des conduites. Il faut dormir et s'inquiéter si on ne dort pas pendant plusieurs nuits et de la qualité de son sommeil. Sommeil lent et paradoxal = phase de rêve indispensable pour l'homme et l'animal. La privation de cette phase de rêve crée de grave perturbation dans les conduites d'un sujet. L'intégration des conduites : du réflexe archaïque à la personnalité Les conduites vont s'intégrer les unes avec les autres pour former la personnalité. Elle se caractérise par le fonctionnement cohérent d'élément différent qui oeuvre ensemble à la réalisation d'un objectif, on peut donc parler d'un travail d'équipe, elle existe tout le long de notre vie. Elle vise l'adaptation de l'homme dans son milieu psychique et social, il y a autant de forme d'intégration des conduites que de personnalité que nous rencontrons chez les individus. Tout le monde ne parvient pas à s'intégrer, des éléments vont leur échapper, ils auront donc une vision un peu différente des autres. C'est le cas des sujets psychotiques et déficient mental. Tableau de : approche cognitive et approche psychanalytique Approche cognitive Approche psychanalytique Sujet universel Sujet singulier Phénomène conscient/inconscient Phénomène inconscient/ conscient Continuum conscient/inconscient Opposition conscient/inconscient Stimulation, besoin Pulsion, désir Fonctionnement mental Fonctionnement psychique Les conduites de fuite et d'agressivité Les travaux de l'étiologie Science de l'étiologie à pour objet l'étude des conduites animal en milieu naturel, en tant que science elle s'intéresse à la recherche de partenaire sexuelle, à l'élevage des jeunes, qui s'occupe de quoi, pourquoi ?, l'agression et la défense, au retour ou à la fuite de certaine espèces animales. C'est créer, dans les années 60 l'étiologie humaine, elle s'intéresse à l'étude biologique du comportement humain par comparaison avec celui des animaux, elle privilégie l'étude du comportement en milieu naturel. Les travaux portent sur les phénomènes d'attachement et l'agressivité.