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ESC MASTER S5 2013 2014
Module : Diagnostic et évaluation d'entreprise
1- Objectif du cours
L’objectif général est une bonne compréhension des techniques d’évaluation et de diagnostic
d’entreprise avec une capacité à restituer ces connaissances dans un environnement
complexe et évolutif.
Les étudiants devront être en mesure de construire leur propre analyse et d’étayer leurs
commentaires avec une modélisation argumentée d’une situation d’entreprise particulière.
2- Plan
Intro : Le contexte économique de l’évaluation d’entreprise
CHAP 1 : Les fondements de l’évaluation d’entreprise P.7
Prix et valeur d’entreprise
Déterminants de la valeur d’une entreprise
Evaluation d’entreprise, art ou science ?
CHAP 2 : processus d’évaluation et diagnostic d’entreprise
Méthodologie d’évaluation d’une entreprise
Diagnostic d’entreprise
Différents diagnostics préalables à l'évaluation : diagnostic commercial, diagnostic
juridique, diagnostic technique, diagnostic social, diagnostic financier
CHAP 3 : Les approches patrimoniales de l’évaluation P.62
Valeur comptable Vs valeur financière
Approche statique : la méthode de l’actif net réévalué (ANR)
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Approche dynamique : la méthode du goodwill
CHAP 4. L’évaluation par la méthode des comparables
Principes généraux
Différentes méthodes des comparables
CHAP 5. Les méthodes d’actualisation des dividendes
Politique de dividendes et valeur de l’entreprise
Prévisions des résultats et anticipation des taux de distribution
Modèles d’actualisation des dividendes
CHAP 6. La méthode DCF des flux de trésorerie actualisés
Le principe de la méthode DCF
Détermination des cash flows futurs
Valeur d’entreprise et valeur des capitaux propres
L’introduction traite de l’environnement économique, des fondements et des compétences
nécessaires pour évaluer une entreprise. L’évolution récente du contexte de l’évaluation est
abordée. Les questions fondamentales concernant l’évaluation et les facteurs qui déterminent
la valeur d’une entreprise sont brièvement décrites.
Les chapitres 1 et 2 présentent les fondements de l’évaluation d’entreprise ainsi que les
principales étapes du processus d’évaluation, principalement le diagnostic d’entreprise et les
Diagnostics préalables à l'évaluation afin de dégager les points forts et les points faibles:
de la collecte de l’information au choix de la méthode jusqu’à la négociation du prix. Les
outils-clés d’analyse sont également abordés, et enfin l’élaboration du diagnostic global de
l’entreprise.
Le chapitre 3 est consacré à l’évaluation par l’approche patrimoniale.
Dans sa version la plus simple, la valeur d’une entreprise correspond à la valeur de son actif
net, c’est-à-dire la valeur économique des actifs moins les dettes. Cette méthode est bien
adaptée pour évaluer des entreprises qui évoluent dans des secteurs matures dont l’intensité
capitalistique est forte (exemples : immobilier, construction, métallurgie) ou des
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conglomérats/holdings ayant un portefeuille diversifié d’activités ou de sociétés. Elle permet
aussi d’évaluer la valeur à la casse d’une entreprise. Son principal défaut est de ne pas tenir
compte des perspectives de croissance et de développement de l’entreprise, objet de
l’évaluation. L’approche dynamique fondée sur la rente du goodwill permet de corriger cet
écueil et de valoriser les actifs immatériels en intégrant les possibilités de croissance future.
Le chapitre 4 est consacré à l’approche d’évaluation analogique ou approche par les
multiples.
La valeur d’une entreprise peut en effet être déduite de la valeur de sociétés cotées
comparables ou de transactions comparables, dont le cours ou le prix peut être observé sur
les marchés. On étudiera notamment les conditions qui doivent être remplies pour utiliser les
comparables boursiers ou transactionnels.
Le chapitre 5 traite la méthode d’actualisation des dividendes
Dans cette approche, la valeur d’une entreprise est égale à la valeur des dividendes
distribués aux actionnaires actualisés au coût des capitaux propres.
Cette méthode, particulièrement adaptée à l’évaluation d’entreprises matures présentant une
régularité et un niveau élevé de distribution, a retrouvé ses lettres de noblesse suite à la crise
financière. C’est également la méthode privilégiée pour évaluer la valeur des titres détenus
par un actionnaire minoritaire.
Le chapitre 6 traite la méthode d’actualisation des flux de trésorerie ou méthode DCF
(Discounted Cash Flows)
Dans l’approche par les DCF, la valeur d’une entreprise est égale à la valeur des flux de
trésorerie disponibles actualisés au coût moyen pondéré du capital. Cette méthode peut être
mise en œuvre pour toutes les entreprises qui génèrent des cash flows positifs. Elle permet
de calculer la valeur intrinsèque de l’entreprise en ne se focalisant que sur les seuls
déterminants de sa performance et de sa rentabilité. Si l’avantage de cette méthode est de
pouvoir réaliser de nombreuses études de sensibilité, ses principaux détracteurs mettent en
avant une trop forte dépendance à quelques paramètres-clés (coût moyen pondéré du capital,
taux de croissance à l’infini).
3- Evaluation des connaissances :
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1) Examen partiel écrit (noté sur 20 points) : effectué dès que le taux de réalisation du
programme dépasse 50%. L’examen est programmé en en dehors des heures de cours. Sa
durée est de 1h15 (1 séance entière). L’examen partiel est commun à tous les groupes
d’étudiants (3 groupes).
2) Efforts en classe (noté sur 20 pts) = Travail effectif (noté sur 10 pts) + assiduité (notée
sur 10 pts).
Travail effectif (noté sur 10 pts) : l’enseignant évalue l’étudiant en fonction de
critères de son choix (exposé, travail à domicile, test oral,…). Le but est de
rémunérer l’étudiant brillant (bien préparé, participe activement en classe, pose des
questions pertinentes, se porte volontaire, consulte les livres recommandés,…).
Assiduité (notée sur 10 pts) : selon l’échelle suivante
Note = 0 Si absences non justifiées = 3 ou absences justifiées = 5 (cas d’exclusion - règlement
interne)
Note = 2 Si absences non justifiées = 2 ou absences justifiées = 4
Note = 4 Si absences non justifiées = 1 ou absences justifiées = 3
Note = 6 Si absences non justifiées = 0 ou absences justifiées = 2
Note = 8 Si absences non justifiées = 0 ou absences justifiées = 1
Note = 10 Si absences non justifiées = 0 ou absences justifiées = 0
NB : l’enseignant évalue l’assiduité de l’étudiant d’abord en fonction des absences non justifiées ;
ensuite en fonction des absences justifiées. L’enseignant n’accepte que le « feuillet de justification
d’absence », frappé du cachet de l’ESC d’Alger et délivré par les services de la Direction des Etudes
(   ).
3) Examen final écrit (noté sur 20 pts) : effectué à la fin de la durée de formation et
représente une évaluation globale des connaissances acquises.
Note de participation = ((2 × examen partiel) + Efforts en classe) / 3
Note du module = ((2 × examen final) + Note de participation) / 3
Règles à suivre :
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1) L’examen partiel écrit est commun à tous les groupes d’étudiants (3 groupes). Il ne peut y
avoir d’évaluation des connaissances différentes d’un groupe à l’autre.
2) En cas d’absence justifiée par l’étudiant à l’examen partiel écrit, celui-ci est refait. En cas
d’absence non justifiée la note « zéro » est attribuée.
3) L’examen final écrit est d’une durée de deux (02) heures. En cas d’absence justifiée par
l’étudiant, la note de l’examen final est celle de l’examen de rattrapage. En cas d’absence
non justifiée par l’étudiant, la note « zéro » est attribuée.
4- Bibliographie
1) BERK Jonathan, DEMARZO Peter (2011), « Finance d’entreprise », 2ème édition par CAPELLE-
BLANCARD Gunther, COUDERC Nicolas et NALPAS Nicolas, édition PEARSON EDUCATION,
Paris.
2) BREALEY Richard, MYERS Stewart, ALLEN Franklin (2006), « Principes de gestion financière
», 8ème édition par THIBIERGE Christophe, COUDERC Nicolas, HERICOURT rôme, édition
PEARSON EDUCATION, Paris.
4) ROSS Stephen, WESTERFIELD Randolph, JAFFE Jeffrey (2005), « Finance corporate », traduit
par HUBNER Georges, DUCOULOMBIER Frédéric, MICHEL Pierre-Armand, PIROTTE Hugues,
SCHIER Guillaume, édition DUNOD, Paris.
5) DAMODARAN Aswath (2010), « Pratique de la finance d’entreprise », traduit par HIRIGOYEN
Gérard, PALARD Jean-Etienne, BASLY Sami et ZUE Yannick, édition DE BOECK, Bruxelles.
6) VERNIMMEN Pierre (2011), « Finance d’entreprise 2012 », 10ème édition par QUIRY Pascal et
LE FUR Yann, édition DALLOZ, Paris.
7) CAMBLAIN Edouard (2009), « Les pièges de l’évaluation d’entreprise », édition VUIBERT,
Paris.
8) COULAUD Alain (2009), « Diagnostic financier et évaluation financière d’entreprise », édition
DEMOS, Paris.
9) Direction Générale des Impôts, France (2006) « L’évaluation des entreprises et des titres
de sociétés », Paris : DGI.
10) HOARAU Christian (2001) « Maîtriser le diagnostic financier », Paris : Groupe Revue
Fiduciaire ».
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