RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE DANS LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR NEOPLASIQUE Bruno KASTLER, Chef de Service Imagerie Cardiaque, thoracique, sénologie et traitement de la douleur Directeur Laboratoire I4S UA 6842 Besançon RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE dans le TRAITEMENT de la douleur néoplasique mini-invasive, à faible efficace, incontournable pour le Patient Pr Bruno KASTLER Radiologie cardiaque et traitement de la douleur CES Radiologie Cardiologie Professeur associé CHU Sherbrooke CN Maitrise et Master en Physique Directeur Laboratoire I4S UA 4268 Président SFR FC Président G4 imagerie FC Université Franche-Comté C - CHRU Besançon coût, INTRODUCTION - Traitement douleur (priorité en France) - Nombreuses douleurs échappent au traitement (douleur cancéreuse) K pancréas, MTSA osseuses - Radiologues bonne maîtrise de nombreux gestes interventionnels (biopsies, drainages..) - techniques sous (guidage de l’image) destruction de - voies de conductions (neurolyses, infiltrations) et de tumeurs (alcoolisation, RF, cimentoplastie, …) Pratique quotidienne (1992) Radiologie Interventionnelle - ambulatoire (peu onéreux), efficace délais court +++ - complémentaire autres traitements: médications spécifiques, irradiation, chirurgie - Algo-Radiologues partenaires actifs dans prise en charge douleur (diagnostique et traitement): au sein équipe multidisciplinaire (algologue, oncologue, radiothérapeute, chirurgien, neurologue, rhumatologue, psychiatre… - Décisions thérapeutiques adoptées en STAFF CONSULTATION - douleur Capitale RI +++(avant et suivi patients - post-geste) Connaître les pathologies douloureuses Connaître son patient perception individuelle / (Age, sexe, socio-culturel) RI: ressentie Lors AL - Douleur bénigne (éviter complications!) - Douleur maligne gestes plus lourds: efficace (adhérence du patient et famille) DOULEUR NEOPLASIQUE - Cancer: l’intensité ressentie de la douleur est souvent très importante, entre 7 et 10 EVA): K pancréas, MTSA osseuses (solutions RI) - Douleur = gravité ou récidive (post-op) source d’angoisse patient/famille - Pronostic fatal à plus ou moins long terme dans l’évolution du cancer (palliatif, carcinostatique..voire curatif) Organisation pratique de la RI Douleur - Accueil ++++: secrétariat, équipe de manipulateurs - Consultation RI douleur Capital +++ (avant et suivi patients post-geste long terme) - Mise en confiance patient +++ Expliquer le pourquoi du geste (bénéfices/risques) - Placebo +++ RI ‘Douleur’ : Comment ? 1 - Scanner: outil guidage Idéal • • • • • réévalue pathologie causale bonne résolution spatiale: précision (scopie) bonne résolution en contraste spontané (graisse), IV si nécessaire, guidage pas à pas +++: sécurité (mm prés), efficacité d’où: - reproductible (si geste efficace) - élargit le champs d’action (/techn. des Anesthésistes et guigage sous Fluoscopie) - Mais également: fluoro TDM (plus rapide, plus irradiant opérateur), IRM • relativement accessible, apprentissage +++ (mains des Radiologues!!!) RI ‘Douleur’ : Comment ? 1 - Scanner: outil guidage Idéal - Dédié ou sur scanner diagnostique +++ (tôt le - matin) Position confortable +++ mettre en confiance; enlever chaussures +++ Table au plus bas matériel de procédure encombrant Double écran de guidage (pas visible par patient ! Idem trocards et aiguilles – 30 cm de long!) Installation Scanner Interventionnel « douleur: mettre en confiance» RI ‘Douleur’ : Comment ? 2- Anesthésie : locale ou générale ? - Quasiment TOUS les gestes peuvent être réalisés sous anesthésie locale avec une technique adaptée : Anesthésie sous-cutanée est insuffisante et ne constitue pas une anesthésie locale !!! RI ‘Douleur’ : Comment ? 2 – Anesthésie locale : Comment ? A – Préparation : • Patient partenaire ++++ • Explications avant le geste • Installation (position confortable) +++ • Evaluation de la Douleur (EVA) perprocédure RI ‘Douleur’ : Comment ? 2 – Anesthésie locale et bloc : Comment ? B – Injection: •Avec quoi ? Aiguille la plus fine possible (Sous cutanée pour le point d’entrée puis 22Gspinale pour trajet): test patient •Quoi ? : Mélange anesthésique locaux à action rapide 1/3 (Xylocaine) et à action prolongée 2/3 (Ropivacaine ou Bupivacaine) •Combien ? Par petites doses (1ml), ne pas dépasser au total 20ml •Ou ? - Sur le trajet de l’aiguille +++ - Péri-tumoral – Périoste (Contact osseux) si lésion osseuse - Bloc intra-tumoral ++++ •Comment ? Aspiration ++++, Injection lente +++, continue - Reinjection au cours du geste RI ‘Douleur’ : Comment ? 2 – Anesthésie: Comment ? C – Perfusion antalgique per-procedure: •Perfusion de perfalgan dès le debut du geste – systématique pour les geste lourds – Sur demande en cas de douleurs •Perfusion de Nubain (analgésique central agoniste partiel) sur demande (attention effet inverse chez patients sous agoniste pur !!) RI ‘Douleur’ : Comment ? 2 – Anesthésie: Comment ? D – Ventilation Protoxyde d’azote: •= Kalinox ! •Systématique pour les gestes plus lourds ( Vertebro, RF, MO, Neurolyse coeliaque…) •Emphysème ++++ RI ‘Douleur’ : Comment ? 2 – Anesthésie locale : Quand? POUR QUELS GESTES •Infiltrations (Cervic,Lombaire, Arnold,Stellaire etc…) = OUI !!! •Neurolyse periphérique – Radiofréquence (Stellaire, Lombaire, Inguinal) : OUI – A l’Alcool ( Sphéno-Palatin) : OUI •Vertebroplastie (Axial-Periph) : OUI •Ablation tumorale osseuse – Radiofréquence : OUI – Microondes : OUI •Exception : Ostéome Ostéoide : NON PS : RF MO Poumons, Reins, possible aussi : OUI SCANNER Outil de guidage idéal: - bonne résolution spatiale - bonne résolution en contraste guidage pas à pas +++ grande sécurité et précision (/scopie) - en différé (fluoroscopie TDM) - IRM ++++ (RF os) TECHNIQUE STANDARD - information patient (consultation préalable: - risques/bénéfices) crase sanguine AL + Bloc + protoxyde d’azote - bonne connaissance anatomique (en coupe) de la région - positionnement du patient (décubitus dorsal...) RI ‘Douleur’ : Comment ? Trucs & Astuces 2 - Table Xy Table de « travail » rangée Cont. Beta Aig . Np Reconnaître ses « produits » RI ‘Douleur’ : Comment ? Trucs & Astuces 1-Asepsie asepsie rigoureuse (chirurgicale)++ : désinfection large peau , champs et gants stériles 1992 TECHNIQUE STANDARD injection en bolus du produit de contraste (allergie iode) pour visualiser les structures vasculaires (sur le trajet) Double écran ! TECHNIQUE STANDARD • Contrôle point d’entrée Sur coupes TDM RI ‘Douleur’ : Comment ? Trucs & Astuces 6 – Aiguille / Angle de TIR Anesthésie plan souscutané - aiguille AL laissée en place: sert de “guide“ pour déterminer l’orientation / cible parallèle RI ‘Douleur’ : Comment ? Trucs & Astuces 6 – Aiguille / Angle de TIR - Correction de l’angle initial RI ‘Douleur’ : Comment ? Trucs & Astuces 6 – Manier l’aiguille «travailler: mains en appui » Trucs & Astuces Avancée de l’aiguille Trucs & Astuces Avancée de l’aiguille Trucs & Astuces Avancée de l’aiguille Trucs & Astuces Avancée de l’aiguille Epaisseur de coupe • Choix en fonction de: - La localisation - Les structures identifiées sur le repérage - L’évolution du geste (affiner à l’approche des structures nobles) • Echelonnée entre 2,5 et 7 mm • En cervico-facial, plutôt 2,5 mm Effet volume partiel 5 mm 2,5 mm Effet volume partiel 2,5 mm Trucs & Astuces Epaisseur de coupe : Exemple 5 mm - rechercher artéfact de pointe ! - Contact VCI ! Elargir un passage étroit, refouler une structure noble Injection de sérum physiologique Elargir un passage étroit ou éloigner une structure noble se situant sur le trajet de l’aiguille : - injection d’anesthésique (ou physio) Modifier le trajet d’une aiguille Attention: rigide ≠ souple Inclinaison Gantry COMPLICATIONS Ponctions accidentelles: - organes (plèvre, poumon) - hémorragiques : artère, veine - infectieuses (os...) Evitées par guidage précis par scanner asepsie +++ Infiltrations nerfs & Neurolyses - blocs anesthésiques - destruction de voies de conductions (neurolyses, alcool, RF) - système sympathique NEUROLYSE GG PTERYGOPALATINE Indications - envahissement tumoral fosse ptérygopalatine - Algies vasculaires et névralgies atypiques -Névralgies faciales V2 - algies post zostériennes et post-op. (dent, sinus) HDM • Femme, 83 ans • Tumeur du pli naso génien gauche opérée • Récidive avec extension orbitaire, maxillaire, fosse ptérygo-palatine • Douleur résistante à la morphine HDM • Femme, 83 ans • Tumeur du pli naso génien gauche opérée • Récidive avec extension orbitaire, maxillaire, fosse ptérygo-palatine • Douleur résistante à la morphine - injection contraste anesthésique - neurolyse: instillation lente 1 ml éthanol Neurolyse GANGLION STELLAIRE Indications - douleur tumeurs envahissant le ganglion: apex pulmonaire (syndrome Pancoast Tobias) , région cervicale, cou, gorge... - algodystrophie membre supérieur (SDRC1) résistant traitement spécifique(RF) - postérieur / origine artère vertébral C7 D1 (repère TDM) TECHNIQUE - injection contraste - anesthésique - neurolyse: instillation lente 1 ml éthanol (!!! C7 et C8 , CBH) Homme 67 ans: Syndrome de Pancoast extension gg stellaire & plexus brachial (Douleur AVS: 9/10) C7 T1 bloc gg Stellaire ( VAS: réduite 3-4/10): Micro-onde SYMPATHOLYSE THORACIQUE - douleur sévère néoplasme envahissant paroi thoracique ou rachis - « artériopathie MS » , artérite distale, embolie artérielle,maladie Raynaud, syndrome marteau hypothénar - algoneurodystrophie, causalgie,douleur post herpétique…. - hyperhidrose ANATOMIE niveau T3 niveau T1-T2 RF ! CANCER du PANCREAS ou néoplasie envahissant plexus coelique Sympatholyse Celiaque/Splanchnique Anatomie Ant. ou Post Antérieure latéro-aortique (Celiaque & splanchnique) Antérieure transaortique (Celiaque & splanchnique) Sympatholyse Celiaque/Splanchnique Résultats (alcool 2x 3 cc et 15 à 18 cc) - 70 à 95 % bons résultats (cancer pancréas) - Durable > 12 mois - hypotension orthostatique transitoire NEUROLYSE CELIAQUE et SPLANCHNIQUE Indications - Trt douleur solaire - Néoplasmes envahissant ou comprimant le plexus cœliaque: pancréas, estomac, vésicule biliaire, ADP cancer 1/3 inf Mediastin (splanchnique) Pancréatite chronique ANATOMIE - 1 à 6 ganglions - antérieur/aorte (T12-L2) - tronc cœliaque AMS - repère TDM TECHNIQUE Deux approches: - Antérieure (une aiguille) - Postérieure (bilatérale ou transaortique), - Neurolyse nerfs splanchniques +++ - Anesthésie locale, hospitalistion 24 h TECHNIQUE - mode radio: 7 mm T12 - L2 Voie postérieure bilatérale /Aorte - neurolyse nerfs splanchnique 1er temps Postérieure transaortique (rapide): - aiguille à droite (Sp D) - balistique: une seule aiguille à G deux sites (Sp G & Cœ) Volumes injectés (instillation lente) Splanchnique: - 1 cc (contraste-anesthésique) + 3 cc alcool absolu - TDM mi-injection Cœliaque: - 3 cc (contraste-anesthésique) - + 15 cc alcool absolu - TDM contrôle /injection 3cc Antérieure Celiaque (& splanchnique latéroaortique) Bolus contraste! Antérieure (une aiguille 22G) plus rapide, mieux tolérée Antérieure latéroaortique (Celiaque & splanchnique) Antérieure transaortique (Celiaque & splanchnique) RESULTATS - 70 à 95 % bons résultats (cancer pancréas) - 120 patients (25 transaortique) - hypotension orthostatique Douleur pelvienne +++ pudendal, nerfs présacrés, plexus Hypogastrique & GG impar - Envahissement par néoplasme locorégional colorectaux, gynécologiques, rectite radique - Névr. Pud, Endométriose, coccydynies,vulvodynies Nerfs présacrés Pl.hypogastrique Gg impar Infiltration du Ganglion Impar 25 fev 2009 • Mme P. Sylvie 44 ans • ATCD: carcinome épidermoïde col utérin stade III B=> ttt par RT et curiethérapie • Fistule gyneco digestive post radique. • Douleur neurogène nociceptive anale continue avec paroxysme sans douleur à la défécation. 1ère infiltration: 22 07 08 Schéma anatomique du plexus interiliaque et du ganglion impair. (Dessin de J.L. Vannson). Evolution • Favorable avec Amélioration des douleurs: arrêt Durogésic Amélioration du moral • Mais récidive des douleurs après 6 mois Réinroduction du Durogésic 25 2ième infiltration du gg Impar 2ième infiltration: 25 02 09 Per Procédure • Efficacité progressive 45 minutes post instillation lente d’un mélange de 3.5 cc de Naropéine , 1.5 cc de Xylocaine puis une amp. Altim. Nf Pudendal (névralgie) - union branches ant. 2è, 3è et 4è nerf spinaux sacrés fusionnent en arr. épine ischiatique - deux sites conflits potentiels 1- épine ischiatique (ligaments sacroépineux & sacro-tubéral 2- canal pudendal (Alcock) 1 2 Schéma anatomique du plexus lombal. (Dessin de J.L. Vannson). 1 2 Technique d’infiltration (3) : mise en place des aiguilles Epine ischiatique Canal d’Alcock Infiltration du nerf pudendal Janvier 2010 Mr G. Guegen • Cancer prostate ttt par RT décembre 2008 - douleurs rectales défécation • Coloscopie octobre 2009 - douleurs intenses +++ (7 EVA) opiacés Infiltration du nerf pudendal Janvier 2010 2 fev 02 80 Efficacité progressive 15 j • réduction douleur 80 % et trt opiacés (hypogastrique ou impar !) METASTASES OSSEUSES et tissus mous - cause la plus fréquente douleur chez cancéreux (Sein, prostate, poumon, rein, thyroïde, utérus, vessie, tractus digestif) - signe révélateur le plus fréquent dans l’apparition des métastases osseuses, à côté de l’impotence fonctionnelle, l’atteinte neurologique, la fracture pathologique, la tuméfaction osseuse ou l’hypercalcémie. - ostéolytiques 60 % (cimentation) - svt os porteurs rachis, bassin, membres (cimentation) -mécanismes complexes METASTASES OSSEUSES Traitements - VAS Max (7-10/10), Souvent échappement au traitement anti-douloureux - Antalgiques: non morphiniques, morphiniques, co-analgésiques (psychotropes, antihistaminiques, corticoïdes, myorelaxants…), 3 palliers de l’OMS (efficace 70 %) - Hormonothérapie et chimiothérapie - Biphosphonates: hypercalcémie - Chirurgie : exérèse palliative - Radiothérapie externe+++, en première ligne dans le traitement des douleurs osseuses, inefficace dans 20% des cas. Delais ++++ - Isotopique: radiothérapie métabolique (chlorure de strontium 89 et samarium 153 METASTASES OSSEUSES Radiologie interventionnelle - Blocs infiltration : injection anesthésique local autour d’un - nerf ou tumeurs. Neurolyses: alcool dans le but de détruire nerfs Alcoolisation tumorale percutanée: injection d’alcool au sein de la tumeur (1991) Vertébroplastie et cimentoplastie (1987 Deramond Gallibert 1992) Radiofréquence (foie… 1995 - os 1997) RF- Cimentoplastie (2002-03) MO (2011) Infiltration - localisation et taille tumeur - Mélange: Xylocaïne (1/3) + Naropeine (2/3) + Corticoïde retard +rs 10aines ml - Temporaire - Palliatif - Produit de contraste et anesthesique - Pas d’alcool (diffusion! nerf moteur: RF) INFILTRATION PARAVERTEBRALE L2 Bilatérale Patiente porteuse de localisation secondaire osseuse rachidienne multiples Douleur en hémiceinture bilatérale à hauteur de L2? Espace de diffusion Bloc anesthésique pré-geste et intralésionnel avant et pendant le geste - Tous les traitements: Alcoolisation, RF et MO réalisés sous bloc local (naropène 2/3 et xylocaine 1/3), Kalinox (protoxyde d’azote) et perfalgan (rarement acupan) - jamais d’AG ! Bloc de repérage niveau lésionnel/ ou anesthésique pré-geste - patiente de 65 ans cancer sein -présentant une localisation métastatique costale ( arc postérieur) extrêmement douloureuses avec irradiation intercostale. - Un traitement RF est prévu Traitement RF électrode bipolaire simple - > 50% réduction douleur (7 mois) Bloc pré-geste en attendant le trt plus définitif: MO - patient de 70 ans cancer poumon -présentant plusieurs localisations métastatiques costales ( arc postérieur 7 et 8è côtes ) extrêmement douloureuses avec irradiation intercostale Bloc Naropein & xylocaine - 70 à 80% réduction douleur Traitement MO - Bloc anesthésique intra-lésionnel au cours de l’ablation thermique par MO - réduction douleur (durable): EVA de 6-7/10 à 1-2-à/10 suivi à 4 mois (décès) ALCOOLISATION tumorale (1990-1997) - Métastase ischion - situation et taille (distance/nerfs moteurs) - Bloc: contraste et xylo - + naropeine anticiper diffusion au sein tumeur et AL +++ - (douloureux!) - 3-30 ml injectés fonction taille tumeur soulagement obtenue en 24-48 h (RF et MO) Indications actuelles de l’alcool • Neurolyses +++ • Sphénopalatin et Ganglion Stellaire • Autres : neurolyses tronculaires BLOC Nerf sciatique en amont de sa division Nerf fib. Com. Nerf tibial Lésion • Durée de la procédure : 30 min. • Équivalent d’amputation neurologique. (L’atteinte motrice suite au geste importe peu chez ce patient paraplégique) • Pas de complication locale. • Disparition complète de la douleur en 3 jours (EVA 9/10 à 1-2). • Arrêt des antalgiques • RF +++ Radiofréquence Thermo-ablation : RF et MO Techniques de thermo-ablation reconnues pour ablation d’organes (Rein, Foie, Poumon) en curatif Pour les lésions osseuse, la seule indication établie pour le curatif est l’Ostéome Ostéoïde. En cancérologie osseuse : TrT palliatif antalgique et plus curatif+++. 2 types de thermo ablation par la chaleur RF MO RF MO Introduction d’une aiguille (2 mm) par voie percutané au sein d’une lésion: >60°: lésion thermique (ablation) de forme ovoïde dont on peut ± contrôler la taille. Molécules H2O bipolaire • Antenne champ EM 0,9 à 2,5 GHz (Magnétron) Vibration +180° et – 180° Echauffement tissulaire direct +H • • • +H Agitation ohmique (ions molécules chargés) provoque un échauffement tissulaire Deux électrodes:1ère électrode pointe exposée conductrice active; 2ème électrode: plaque située à la peau du patient = monopolaire ou au sein de de la même aiguille = aiguille BIPOLAIRE • -O Application d’un courant RF (haute fréquence 400 KHz) • Indépendant conduction tissulaire Insensible vaporisation tissulaire • • Plus rapide (facteur 5 à 10) Trt lésions plus larges RF ou MO (coûts proches) RF MO Temps ablat° : 10 à 20 Temps ablat° : 1 à 5 mn mn Curatif ? Lésion 3 cm Indications RF et MO Indications : Lésions osseuses, lytiques ou condensantes DOULOUREUSES+++ accessible par voie percutané Rachis : Antérieur et postérieur Sq. Périphérique : +++ Côtes Sternum Bassin Scapula Inefficacité TTT conventionnels :CI à la RT, échec de la RT, échec ATG oraux, Quid ? espérance de vie? Taille ? Nombre ? Lésion unique ? Contre Indication : Tble Coag/Anticoag Infection Critical Review and state of the art in interventional oncology: Benign and Metastatic Disease Involving Bone, Rosenthal, Radiology 2012 INDICATIONS -lésions accessibles par voie percutanée - situés à distance 1cm d’une structure nerveuse (moelle épinière, nerfs périphériques Thermocouple +++). RADIOFREQUENCE OS - patiente de 70 ans cancer poumon - confinée au lit (soins palliatifs), jambe droite recroquevillée présentant: deux localisations métastatiques iliaque D extrêmement douloureuses avec irradiation qualifiée de crurale - Un examen réalisé 7 mois auparavant ne montrait pas de lésion traitées en une séance: 2,7 cm RF de 8 min. 5,6 cm RF de 12 min. - Action immédiate et spectaculaire sur la DOULEUR • Le lendemain la patiente est sans douleur au fauteuil et elle peut quitter l’unité de soins palliatifs sous huitaine à 4 mois - Efficace (tôt) - Potentiel carcinologique message - RF antalgique (efficace tôt) - Potentiel carcinologique IRM après RF Mr. Frap. J-M VERTEBROPLASTIE et CIMENTOPLASTIE (Deramond Gallibert1987 angiome vert) Remplissage ciment acrylique (méthyl acrylate) indiqué prévention fractures pathologique - tumeurs corps vertébral - métastases osseuses VP TUMEUR MALIGNE • Métastase L4 & L5 - Femme 65 ans - cancer sein - douleur Cible: 1/3 ant corps vertébral 1990 Material Contrôle TDM (fuite) Vertébroplastie: Injection ciment arylique (Amiens 1987) Mme B, suivi pour néoplasie ORL. Lésion de la dent de C2, risque MAJEUR de fracture pathologique avec TETRAPLEGIE. Vertébroplastie Vertebroplastie sous AG, Double guidage TDM et Scopie. Vertébroplastie Cimentation Métastase lytique d’un carcinome thyroidien au niveau du toit du cotyle Reperage en procubitus de la lésion lytique qui ne communique pas avec l’articulation coxo fémorale. 2 ème site historique: cotyle. Pas de passage de ciment dans l’articulation ! Coronal CIMENTOPLASTIE Métastase pubis (cancer sein) - douleur - 2 aiguilles 18 G (FG Barral) CIMENTOPLASTIE (FG Barral) Radiofréquence Combinaison Ablation thermique (RF & MO) et cimentation - RF MO: destruction tumorale - Cimentation, vertébroplastie: consolidation osseuse (os porteur) Vertébroplastie: Site difficile (Amiens 1987) L Mme B, suivi pour néoplasie ORL. Lésion de la dent de C2, risque MAJEUR de fracture pathologique avec TETRAPLEGIE. Vertébroplastie Vertebroplastie sous AG, Double guidage TDM et Scopie. Vertébroplastie Radiofréquence Combinaison Ablation thermique (RF & MO) et cimentation - RF MO: destruction tumorale - Cimentation, vertébroplastie: consolidation osseuse (os porteur) RF+CIMENTOPLASTIE: pointe conductrice ! - Aiguille RF introduite en coaxial dans trocart biopsie: pointe conductrice à distance (si encontact ablation sur tout le trajet jusqu’à la peau) ≠ avec MO RF+CIMENTOPLASTIE: pointe conductrice RF+CIMENTOPLASTIE: pointe conductrice 1) mise en place trocart cimentoplastie 11 G 2) retrait mandrin et mise en place electrode à pointe conductrice 3) retrait trocard à distance pointe conductrice RADIOFREQUENCE bipolaire et cimentoplastie - patiente de 38 ans cancer sein (1): localisation métastatique sternale douloureuse RADIOFREQUENCE bipolaire et cimentoplastie - patiente de 38 ans cancer sein (1): localisation métastatique sternale douloureuse - 2 ans de recul sans douleur RADIOFREQUENCE bipolaire et cimentoplastie - Homme de 61 ans: - Double localisation métastatique genou (mélanome - 6) - Appui impossible - Marche possible dès le soir (sans douleur -> décès 6 mois) RADIOFREQUENCE bipolaire et cimentoplastie - H 54 ans K poumon - MTSA L1 RF + Vertébroplastie • Protection médullaire par monitoring de la température (42°!) message - RF bipolaire + cimentoplastie possible rachis: pas de mur post (monitoring température) - Effet « cavitation » RF MO ? « contenir » le ciment «Contention» ciment ? - «néocavité» - thrombose vasculaire périph. Lésions Ostéocondensantes RF - Patient 66 ans - Néo prostate (EVA 7-8 à 2-3/10) Lésions Ostéocondensantes MO - Patiente 80 ans (biopsie: L3 Néo poumon) - IRM contrôle: curatif suivi 3 ans (< 3 cm) message !!! - RF MO Possible lésions condensantes - (Cimentation impossible) - Et curatif si taille le permets message !!! - MO Possible os (vertèbres) - Rapidité ++++ Micro-onde Parties Molles - Femme de 45 ans metastases lombaire d’un leiomyosarcome. - Douleur EVA = 8/10 avant le geste - Repérage avt geste par IRM/Echo Contraste - EVA = 0 apres le geste 2 ANS de recul !! Pas de récidive Os peripheriques - 2 patients avec Métastases pulmonaires - Douleur EVA = 7/10 et 8/10 avant le geste - EVA = 1 et 3 après le geste efficacité = 4 et 5 mois ! Micro-onde Thermocouples protection cutané - Pt 46 ans Carcinome rénal évolutif MTSA sur. - EVA 6-7 sans trt 3-4 sous morph. •2 lésions lytiques : pédicule dt L3 et lame dte L4 (thermocouple et protection cutané) - EVA 6-7 2-3 sans trt morph. Cimentoplastie combinée (même geste idem RF) Pourquoi? Combiner RF ou MO et Cimentoplastie - M. Louis patient de 54 ans cancer poumon - (opéré) Mars 2001 MTSA L2 unique (scintigraphie) Douloureuse (EVA 7-8/10) Vertébroplastie juin - Cruralgie sept. Oct 2003 TDM négatif PET scan: localisation iliaque RF + cimentoplastie message - Localisation unique (RF MO avant) ! message - Effet synergique antalgique - (Thermoablation RF MO) Avantages de la technique coaxiale de RF bipolaire ou MO combinée à la cimentoplastie Couple les avantages des deux techniques : Cimentoplastie : - consolidation de la pièce osseuse, - diminue le risque fracturaire, - réduit la durée d’immobilisation, PALLiATIF +++ qualité de vie -effet cytotoxique de nature chimique et thermique ? Avantages de la technique coaxiale de RF bipolaire ou MO combinée à la cimentoplastie Couple les avantages des deux techniques : Radiofréquence (RF) : Carcinologique «stérilisation» (unique): destruction thermique des cellules tumorales avant l’injection du ciment, réduit risque de dissémination tumorale (vertèbre: éponge vasculaire: Mtsa Hypervascularisées) -«contention» ciment: «néocavitée» et thrombose vasculaire périph. «décompressif» - Aseptie Cimentoplastie : - consolidation de la pièce osseuse, - diminue le risque fracturaire, - réduit la durée d’immobilisation, PALLiATIF +++ qualité de vie -effet cytotoxique de nature chimique et thermique ? - «allègement » trt associé: chimio… Effet antalgique (RF +++) synergique des deux méthodes sur la douleur. inconvénients de la technique coaxiale de radiofréquence bipolaire combinée à la cimentoplastie Une fois le trocard en place, réalisation successive des deux gestes en une procédure. Attendre après RF chaleur = prise de ciment rapide !!!!(moins que cryothérapie!) Rallonge la durée (30 min.) Ralenti le processus de néoformation osseuse ? COMPLICATIONS - Aiguille (200 mm - 15 G - 300 mm) 15 KJ à 15 W - 20 min S1 G COMPLICATIONS - Douleur MTSA sacrum réduite à 2/10 (50 %) - coulée ciment sur racine S1 G: douleur nocturne 4/10 irradiation typique (chaleur et cytotoxique) - Infiltration 26/02/09 S1 G message - Savoir gérer (si possible) ses complications RF / embolisation Adc rein 55 ans - Douleur multifactorielle - prendre le temps: examiner, écouter,expliquer (consultation) AlgoRadiologues partenaires actifs dans prise en charge douleur (diagnostique et traitement): - équipe multidisciplinaire SETD, soins palliatifs, Psy, cancerologues…cliniciens CONCLUSION - quasi-ambulatoire 24 h, peu onéreux, lever immédiat, efficace délais courts (2/3 le lendemain - +++ et durable) - INFILTRATION - ALCOOLISATION peu onéreuse (pays émergents) - RF curatif ? OUI (début…), MO évaluation - CIMENTATION os porteur (combinaison possible ablation) - complémentaire / autres traitements: médications spécifiques, irradiation, chirurgie MULTIDISCIPLINAIRE ! UN PUBLIC EXIGEANT Bonjour de Besançon! 2003 2006