6. Utilisez vos connaissances pour expliquer les risques d’une exploitation excessive de
la nappe.
L’exploitation d’un puits entraîne l’abaissement local de la surface piézométrique. Un
pompage excessif peut conduire à un rabattement général du niveau de la nappe ce qui se
traduit par un épuisement de la ressource.
Il y a alors un risque d’assécher les nappes : l’Homme accentue les pertes par rapport aux
apports. La nappe n’aura pas le temps de se recharger.
De plus les cours d’eau en surface sont alimentés par ces nappes : l’Homme risque de
modifier cette alimentation.
7. Conclure à l’aide de ces observations sur les paramètres à prendre en compte pour la
bonne gestion d’une nappe.
Pour la bonne gestion d’une nappe, il doit y avoir un équilibre entre apports et pertes. Cette
réserve d’eau doit donc être gérée quantitativement. Cette gestion doit tenir compte des
réserves estimées, de sa capacité de recharge et de l’équilibre général de la nappe entre
zone d’alimentation et exutoire ou zone de pompage.
Dans certains cas, il est nécessaire d’envisager des mesures de restriction (de l’irrigation,
de l’arrosage des jardins, du lavage des voitures…)
2) Les conséquences de ces déséquilibres
Exemple de la mer d’Aral : Désertification ; doc. 2 p.211 et texte ex.4 p.218
1. Expliquer les modifications de la mer d’Aral depuis 1960.
La mer d’Aral a perdu la moitié de sa surface et les ¾ de son volume. Sa salinité a augmenté.
Par ailleurs, ses eaux sont polluées par les engrais et les pesticides.
Ces modifications ont eu des conséquences sur la faune et la flore.
2. Donner leurs causes.
L’irrigation des cultures de coton a nécessité le prélèvement de 60 % du débit du fleuve. Ceci
a diminué considérablement l’apport d’eau à la mer d’Aral.
De plus, pour la culture de cotons, des engrais, des pesticides ont été utilisés entraînant une
pollution des eaux.