PARTIE 1 (8 points)
REPRÉSENTATION VISUELLE
La cataracte
Monsieur X est presbyte et myope. Constatant une baisse de sa vue, il consulte son ophtalmologue qui diagnostique une cataracte
et lui conseille de se faire opérer.
Monsieur X est très réticent ; pour le convaincre, son ophtalmologue lui explique que désormais les technologies utilisées lui
permettront de ne plus porter de lunettes après l’opération.
On cherche à expliquer quels bénéfices il va tirer de cette opération.
Document 1 : Schéma en coupe de l’œil
Document 2 : L’opération de la cataracte
La cataracte correspond à une opacification du cristallin qui se traduit par une baisse progressive de la vue, un trouble de la vision
des couleurs, une gêne face à une lumière vive. Cette maladie, généralement liée au vieillissement, concerne une personne sur
cinq à partir de 65 ans et plus d’une sur deux après 85 ans.
L’opération consiste à enlever le cristallin pour le remplacer par une lentille artificielle. Grâce à une incision de l’œil de l’ordre de 3
mm, le chirurgien introduit dans le globe oculaire une petite sonde qui produit des ultrasons. En quelques minutes, ceux-ci
désagrègent le cristallin, les résidus sont ensuite aspirés. Il ne reste plus qu’à glisser, par la même incision, un implant souple.
D’après doctissimo.fr
Document 3 : Les différents types d’implants
L’implant intraoculaire est une lentille optique remplaçant le cristallin naturel qui a été extrait pendant l’intervention. Il est possible
de choisir entre différents types d’implants selon les défauts optiques de l’œil et le type de correction souhaitée par le patient en
fonction de ses activités quotidiennes.
Type d’implant
Caractéristiques
Implant monofocal
Implant bifocal
Implant multifocal
progressif
Type de vision
Comparable à une lentille
convergente de vergence unique.
Comparable à une lentille qui aurait deux
valeurs de vergence différentes
permettant la vision de près et de loin.
Permet une vision à
toutes les distances.
Date de mise en
œuvre
1949
2000
2010
COMMENTAIRE RÉDIGÉ :
Monsieur X a tout intérêt à suivre la prescription de son ophtalmologue.
Expliquer quels bénéfices il va pouvoir tirer de cette opération de la cataracte.
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les documents et vos connaissances (qui intègrent, entre
autres, les connaissances acquises dans les différents champs disciplinaires).
PARTIE 1 (8 points)
REPRÉSENTATION VISUELLE
Pierre, préparant le niveau 3 de plongée sous-marine pendant ses
vacances, doit réaliser des plongées à des profondeurs allant jusqu’à 60
m. Lors de ses premières plongées en profondeur, il constate, avec
surprise, qu’entre 10 m et 30 m de profondeur, les poissons et les
végétaux lui paraissent bleu-vert. De plus, il précise qu’à des
profondeurs plus importantes (60 m), là où l’intensité lumineuse
(mesurée en lux) est inférieure à 100 lux, il n’a plus aucune perception des
couleurs.
On cherche à comprendre l’évolution de la perception des couleurs par
Pierre lors de sa plongée.
Document 1 : éclairement en fonction de la profondeur pour certaines couleurs
On mesure l’éclairement reçu par un capteur placé à différentes profondeurs pour trois longueurs d’onde.
Pour chaque longueur d’onde, on détermine à différentes profondeurs le rapport (exprimé en %) de la mesure d’éclairement sur la
mesure obtenue en surface.
Aide à la lecture du graphique : pour la couleur verte de longueur d’onde égale à 550 nm, à 10 m de profondeur, le capteur reçoit
60 % de la lumière arrivant à la surface.
Document 2 : sensibilité des photorécepteurs rétiniens
Pour différentes longueurs d’onde, chaque type de photorécepteur a été soumis à une intensité lumineuse (mesurée en lux)
croissante. Le graphique représente l’intensité lumineuse minimale à partir de laquelle le photorécepteur réagit.
Aide à la lecture du graphique : pour la longueur d’onde égale à 550 nm, le photorécepteur C3 réagit pour une intensité
lumineuse supérieure à 103 lux.
Dans les conditions de sa plongée Pierre reçoit une lumière d’intensité de :
104 lux à 30 m de profondeur,
102 lux à 60 m de profondeur.
Document 3 : le cercle chromatique
COMMENTAIRE RÉDIGÉ :
Lors de son entraînement à 60 m de profondeur, Pierre pêche un poisson, qui lui semble gris. Lors de sa remontée, il
constate qu’à la profondeur de 30 m, le poisson lui apparaît de couleur bleue tandis qu’à la surface il est de couleur
magenta.
Expliquer l’évolution de la perception des couleurs du poisson par Pierre au cours de sa plongée.
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les documents et vos connaissances (qui
intègrent, entre autres, les connaissances acquises dans les différents champs disciplinaires).
PARTIE 1 (8 points)
REPRÉSENTATION VISUELLE
La façon dont nous utilisons nos yeux a changé ! Nous consacrons beaucoup de temps à regarder un
écran. Des études suggèrent que 60 % des personnes passent plus de 6 heures par jour devant un écran
numérique et que cela n’est pas anodin. En effet, cette pratique est à l’origine de troubles de la vision.
On cherche à comprendre les problèmes de vision liés à l’utilisation trop fréquente des écrans numériques.
Document 1 : Lumière naturelle et lumière artificielle
La lumière est un ensemble d’ondes électromagnétiques constitué de trois grandes familles : les
rayonnements ultraviolets, la lumière visible par l’œil humain et les rayonnements infrarouges. Chaque
rayonnement est caractérisé par sa longueur d’onde. Plus la longueur d’onde du rayonnement émis par
une source lumineuse est petite, plus celui-ci transporte une quantité importante d’énergie et plus il peut
donc causer de dommages aux photorécepteurs de l’œil humain.
La lumière dite « blanche » peut être d’origine naturelle ou artificielle puisque ses sources comprennent le
soleil mais aussi, les ampoules, les tubes fluorescents et les diodes électroluminescentes (LED) que l’on
retrouve dans l’éclairage de la plupart des écrans numériques.
Document 2 : Interaction entre la lumière et l’œil
Parmi les organes du corps humain, seul l’œil peut être lésé par les rayonnements appartenant au
domaine visible du spectre de la lumière. Une partie de l’énergie est absorbée par les pigments des
photorécepteurs afin d’engendrer la réponse visuelle. Le reste atteint l’épithélium pigmentaire ainsi que la
choroïde, il peut y causer des lésions. D’après http://www.futura-sciences.com
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