l’ADN. On ne peut pas distinguer les différents tissus, ex : les tissus mous pas de contraste, on
ne voit pas le cartilage. Mais on peut distinguer l’os (blanc=opacité) et l’air (noir=hyperclarté).
Les RX sont très irradiants mais Goerges Charpak (prix nobel de physique 1992) a découvert
une méthode pour utiliser des RX à plus faible dose afin de réaliser une radio du corps
entier en 20min (Irradiation divisée par 10 en 2D et par 1000 en 3D). Cette radio est appelée
EOS. Il est nécessaire d’avoir plusieurs images en 2D pour créer du 3D. Sur un EOS, on peut
diagnostiquer de l’ostéoporose et il n’y a plus de problème de contraste parmi les tissus mous. Il
est donc possible de voir un cancer du sein.
ii. L’échographie
Imagerie reposant sur le principe des ondes sonores. Ici, on utilise des ondes sonores
appelées ultrasons de 10^6 Hz (haute fréquence). On regarde l’impédance. C’est un examen
peu coûteux, non invasif, animé en temps réel avec un appareillage mobile.
Inconvénient : qualité de l’image, exemple : pas capable de voir sur le fœtus tous les éléments
de l’enfant. De plus, on ne peut pas voir quelque chose derrière l’os.
iii. La médecine nucléaire
Imagerie nucléaire=Tomographie axiale par ordinateur=PET Scan=Scanner
Utilisation systématique d’un produit invasif isotope (++) qui émet des
rayonnements gamma de 5.10^19 Hz. On mesure la concentration de l’élément radioactif.
Résolution très bonne 2 à 5mm. Cette technique permet de rendre compte de phénomènes
relatifs au fonctionnement des cellules : imagerie métabolique.
Inconvénients : TRES irradiant + Limité aux régions où le radioélément va se fixer. Exemple :
témoin de glucose viabilité des cellules, si fixation tumeur. On ne sait pas aujourd’hui les effets à
long terme d’injections prolongées de produit isotope au sein de l’organisme pour faire des
scanners.
iv. L’IRM
Elle repose sur des propriétés magnétiques. On aligne le moment bipolaire de chaque
molécule d’eau avec un champ magnétique puissant puis on l’éteint et on observe la relaxation
de chaque molécule qui donne des informations structurales et fonctionnelles. On utilise 1,5
teslas pour les IRM faibles (mais c’est quand même 30000 fois le champ magnétique terrestre),
3 teslas pour les IRM plus puissantes.
Résolution en mm, bien pour le corps humains. On distingue les différents tissus mous mais
on ne peut pas le faire avec les tissus durs. On peut faire des coupes en 3D.
Inconvénients : Coûts très élevé, l’examen est très lent, inconfortable pour le patient. On
peut combiner cette technique avec d’autres techniques. Exemple : on peut voir les vaisseaux
sanguins avec une angiographie IRM. Autres techniques : IRMd et IRM fonctionnelle (prise en
compte du temps dans l’IRMf, on peut faire du 4D)
Le scanner permet de faire du 4D mais limite en temps car il faut acquérir vite, la résolution en
prend alors un coup. En IRM, on peut aussi faire du 4D pour étudier des lésions ex : SEP
(Sclérose en plaques).
B- Les nouvelles techniques : les techniques photoniques