53 - Spécial Yom Kippour et Souccot

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601
4 / 11 o c t o b r e / 1 0 / 1 7 Ti s h r i
2014 / 5775
Spécial Yom Kippour
et Soukkot
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
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est fait pour vous.
Développement profession-
• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts
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nel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes
du Septième Jour.
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
CCAJAF
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Hubert Paulleta
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
Journal d’information et de formation — Numéro 601 — 4/11 octobre 2 0 1 4 / 1 0 / 1 7 T i s h r i 5 7 7 5
Richard Amram Elofer
Sommaire
Publication anglaise :
Richard-Amram Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Emails :
Alexandra Obrevko
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Espagnol : [email protected]
Portugais: [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris et Advent Digital Media
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Sabine Baris
Nous prions
chaque semaine
pour les dirigeants
du ministère
Judéo-adventiste,
selon la liste de
prière de 2014.
Je suggère que
nos collaborateurs
prient pour la
communauté
juive vivant dans
le continent sud
américain durant
les semaines
de Yom Kippour
et de Soukkot.
Prions pour le très
important ministère
mené au Brésil,
en Argentine, en
Uruguay au Chili...
Nouvelles
Chag Sameach
Ve Chatima tova
Le prochain Journal/
Parasha
v La semaine dernière, nous sommes arrivés
à la fin du livre de Deutéronome avec la lecture
du chapitre 32. Il reste cependant une parasha
à lire, la parasha Vezot Bracha, correspondant
aux chapitres 33 et 34 du livre de Deutéronome.
Cette parasha sera lue le même shabbat où l’on
lira la parasha Bereshit (Genèse 1 à 6). Les
Juifs lisent les derniers chapitres du livre de
Deutéronome et poursuivent directement leur
lecture avec Bereshit sur un deuxième rouleau
pour montrer que la lecture de la Torah est sans
fin. Ces parashot seront étudiées le 18 octobre.
Il n’y aura donc pas de numéro le 11 octobre.
5775 - Les statistiques sur
Israël
v Chaque année, le Bureau Central des
Statistiques en Israël sort, pour Rosh Hashana,
un rapport sur la population d’Israël. Le dernier
rapport indiquait 8 252 500 d’habitants en
Israël répartis comme suit : 6 186 100 de Juifs
(75%), 1 709 900 d’Arabes (20,7%) et 356 500
personnes dans la catégorie “autres” (4,3%),
représentant des chrétiens ou des personnes
n’appartenant à aucune religion. Il faut savoir
qu’en Israël, les Juifs messianiques ne sont
pas reconnus, c’est la raison pour laquelle on
ne trouve aucune statistique sur eux, ils sont
inclus dans la catégorie de la population juive,
ce qui n’est pas si mal car la plupart des Juifs
qui acceptent Jésus en tant que Mashiach se
considèrent Juifs. L’espérance de vie moyenne
en Israël est de 80 ans pour les hommes et de
83 ans pour les femmes. Il y a en moyenne plus
de femmes que d’hommes, 1000 femmes pour
982 hommes, mais c’est le contraire parmi les
jeunes ; en effet, parmi les moins de 30 ans il
y a plus d’hommes que de femmes. C’est audelà de 31 ans qu’il y a plus de femmes que
d’hommes. En 2013, 16 884 personnes ont
immigré en Israël, venant de Russie (4 000),
de France (2 900), des États-Unis (2 180),
d’Ukraine (1 900) et d’Éthiopie (1 350). Selon
le Bureau Central des Statistiques d’Israël, il y a
14,2 millions de Juifs dans le monde dont 43%
vivent en Israël.
Baptême par immersion
au Vénézuela
v Nous avons appris avec une grande joie que
le premier service de baptême par immersion a
eu lieu à Caracas au Vénézuela. Une vidéo a
été postée sur Youtube à laquelle vous pouvez
accéder par ce lien : http://www.youtube.com/
watch?v=BadEfaIaP4o&feature=youtube_
gdata_player
“Voici de quelle manière Aaron entrera
dans le sanctuaire : avec un jeune taureau
comme sacrifice pour le péché et un bélier
pour l’holocauste. Il se revêtira d’une
tunique sacrée en lin et portera sur son
corps des caleçons de lin ; il se ceindra
d’une écharpe de lin et se couvrira la tête
d’un turban de lin : ce sont les vêtements
sacrés dont il se revêtira après avoir lavé
son corps dans l’eau.”
(Lévitique 16.3-4)
Fêtes spéciales
Yom Kippour
Soukkot
Chag Sameach
Chatima Tova
Premier Yom
Kippour
Hirsch, Samson Raphael.
2009. Le Hirsch Chumash :
Les cinq livres de la Torah,
Sefer Vayikra — Partie II.
Traduit par D. Haberman.
Troisième éd. 6 vols.
Jérusalem, Israël : Feldheim
Publishers and Judaic Press.
A
près avoir donné les
10 commandements
sur le Mont Sinaï, le
jour de Shavouot, D. ordonna
à Moshé de monter à nouveau
sur le Mont Sinaï afin de
lui donner la Torah avec
tous Ses commandements,
Ses ordonnances et Ses
jugements. Moshé s’y rendit
le 8ème jour du mois de
Sivan, pendant que le peuple
attendait son retour. Après
dix, vingt, trente, trente cinq
jours d’attente, le peuple pensa
que Moshé ne reviendrait
pas. Aaron savait que Moshé
ne reviendrait qu’après 40
jours, mais le peuple ne le
crut pas, notamment les
Égyptiens qui étaient sortis
d’Égypte en même temps
que le peuple d’Israël. Le
16ème jour de Tammouz,
les 40 jours n’’étaient pas
tout à fait écoulés et ils ne
virent pas Moshé revenir.
Ils firent courir la rumeur
selon laquelle Moshé s’était
perdu et qu’il ne reviendrait
plus jamais. Ces hommes se
rebellèrent contre Aaron et
Myriam qui dirigeaient le
peuple d’Israël à ce momentlà. Les Égyptiens, encore
2
pétris de leur ancien culte,
demandèrent à Aaron de
leur fabriquer une idole qui
les conduirait à nouveau en
Égypte. Selon la tradition
juive, Hour, le fils de Myriam
a tenté de dissuader le peuple
rebelle en les priant d’attendre
Moshé mais ils ont refusé de
l’écouter et ont insisté pour
qu’on leur fabrique une idole.
Aaron accepta mais comme
il savait que le jour suivant
serait le 40ème, il essaya
de gagner du temps en leur
proposant de se préparer à
célébrer cet événement le
lendemain
(Exode 32.1-6).
Tous apportèrent toutes sortes
d’objets en or et en firent un
veau d’or. Aaron espérait que
sa proposition d’attendre le
lendemain éviterait ainsi à
Israël de commettre le péché
du culte idolâtre. Tout le
peuple attendait le lendemain
pour proclamer l’idole comme
nouvel intermédiaire entre
Israël et son D. Pendant ce
temps, D. informait Moshé
du terrible péché d’Israël, Il
voulait les punir pour ce qu’ils
avaient fait (Exode 32.7-10) ;
Moshé ne voyant pas de quel
péché il s’agissait, ne pouvait
s’imaginer ce qui se passait
dans le camp d’Israël, c’est
pourquoi il pria pour le pardon
du peuple (Exode 32.11-14).
Moshé rappela à D. Son
alliance avec Abraham, Isaac
et Jacob et le pria, en leur nom,
de leur pardonner. Finalement
D. se montra miséricordieux
et il promit d’épargner le
peuple d’Israël. Quand Moshé
descendit du Mont Sinaï avec
Josué et vit ce qu’avait fait le
peuple, sachant ce que disait
le deuxième commandement
“Tu n’auras pas d’autres
dieux devant ma face. Tu ne
te feras pas de statue, ni de
représentation quelconque de
ce qui est en haut dans le ciel,
de ce qui est en bas sur la terre,
et de ce qui est dans les eaux
plus bas que la terre. Tu ne te
prosterneras pas devant elles,
et tu ne leur rendras pas de
culte” (Exode 20.3-5), Moshé
se mit en colère et jeta les deux
tables qui se brisèrent au sol.
Le lendemain, Moshé dit au
peuple qu’ils avaient péché
contre D. et que lui, allait
intercéder en leur faveur pour
obtenir le pardon et l’expiation
de leur péché. Mais, pour ce
faire, Moshé devait retourner
sur la montagne pour une
durée de 40 jours et 40 nuits.
Selon la tradition juive, Moshé
retourna au sommet du mont
Sinaï le premier jour du mois
d’Eloul y demeura 40 jours
et 40 nuits et revint le 10ème
jour du mois de Tishri. Il
apportait avec lui, les tables
de la loi, signe que D. avait
accepté de pardonner et
d’expier entièrement le péché
d’Israël : ce fut le premier
Yom Kippour dans l’histoire
du peuple de D. Il fut décrété
que le 10ème jour du mois
de Tishri serait un jour
d’expiation pour le peuple
d’Israël : Yom Kippour, le
jour du Grand Pardon.
Lecture de
Yom Kippour
L
a lecture matinale
de Yom Kippour est
Lévitique 16.1-34. Ce
chapitre explique comment
observer Yom Kippour. Une
fois par an, le jour du Grand
Pardon, le Cohen Gadol (grand
sacrificateur) pénètre dans le
Kodesh Hakdoshim (le Saint des
Saints) pour purifier le Beth
Hamikdash (le sanctuaire).
Au début du service, deux
boucs sont conduits à la porte
du Mishkan (la Tente de la
Rencontre), le prêtre jette le
sort sur les deux bêtes, “un
sort pour l’Éternel et un sort
pour Azazel”. Rabbi Hirsch
explique comment ces sorts
étaient jetés, d’après le traité
Yoma du Talmud : “On place
les deux sorts ensemble dans
une urne. Le Cohen Gadol
plonge ses deux mains dans
l’urne et saisit en même temps
les deux sorts dans chacune de
ses mains. Le sort de la main
droite est placé sur le bouc qui
se tient à droite et le sort de
la main gauche est placé sur
le bouc se tenant à gauche”
(2009, 502). Le bouc qui
reçoit le premier sort (celui de
droite) devait être tué en guise
d’offrande pour expier le péché
du peuple. “Il égorgera le bouc
pour le péché du peuple et
il en portera le sang au-delà
du voile. Il fera avec ce sang
comme il a fait avec le sang du
taureau, il en fera l’aspersion
sur le kaporet (le propitiatoire)
et devant le propitiatoire.”
(Lévitique 16.15). La Torah
est claire : voilà la seule
manière d’observer et de
célébrer Yom Kippour “C’est
ainsi qu’il fera l’expiation
pour le sanctuaire à cause
de l’impureté des Israélites,
de leurs crimes et de tous
leurs péchés. Il fera de même
pour la tente de la Rencontre
qui demeure avec eux au
milieu de leur impureté.”
(Lévitique 16.16).
“Aaron posera ses deux mains
sur la tête du bouc vivant et
confessera sur lui toutes les
fautes des Israélites et tous
leurs crimes avec tous leurs
péchés ; il les mettra sur la tête
du bouc, puis il le chassera dans
le désert, par l’intermédiaire
d’un homme disponible.”
(Lévitique 16.21). Le peuple
n’est délesté du poids de ses
péchés que lorsque le bouc
est envoyé à Azazel. Chaque
homme devait garder son
âme affligée pendant que se
déroulait l’expiation. Tout
travail ou occupation étaient
laissés de côté et toute la
communauté d’Israël passait
cette journée dans une
profonde contrition devant D.,
dans la prière, le jeûne et une
profonde prise de conscience.
Les vérités importantes
concernant
l’expiation
étaient enseignées au peuple
dans ce service annuel. Le
service dans le Temple ou
le Sanctuaire était accompli
en deux phases : d’abord
dans un service journalier et
ensuite dans le service annuel
de Yom Kippour. À travers
les offrandes sacrificielles
présentées chaque jour, le
substitut était accepté à la
3
“Le 10 de ce septième mois, ce
sera le jour des expiations, vous
aurez une sainte convocation, vous
humilierez vos âmes et vous offrirez
à l’Éternel des sacrifices consumés
par le feu.”
(Lévitique 23.27)
place du pécheur, mais le
sang de la victime n’expiait
pas entièrement le péché.
C’était seulement un moyen
de transférer le péché dans
le sanctuaire. En faisant
l’offrande du sang, le pécheur
reconnaissait l’autorité de la
Torah, confessait le péché de
sa transgression et exprimait
son emuna (foi) dans le
Mashiach qui devait prendre
sur Lui le péché du monde ;
le pécheur n’était, cependant,
pas totalement affranchi de
la condamnation de la Torah.
(PP 355).
L’expiation complète ne se
produisait qu’à Yom Kippour.
Le Cohen Gadol entrait dans
le kadosh-hakdoshim (le lieu
très Saint), et aspergeait le
kaporet (le propitiatoire) ainsi
que les tables de la loi du sang
de la victime de l’offrande.
Ainsi la vie du pécheur que
réclamait la Torah étaitelle pourvue par l’offrande.
Ensuite, le Cohen Gadol
prenait les péchés sur lui,
en tant que médiateur entre
le peuple et D. et quittait le
sanctuaire, portant sur lui la
culpabilité d’Israël. À l’entrée
du tabernacle, il posait ses
deux mains sur la tête du bouc
pour Azazel et confessait
4
sur lui “toutes les fautes des
Israélites et tous leurs crimes
avec tous leurs péchés ; il les
mettra sur la tête du bouc...”
(Lévitique 16.21). Tout comme
le bouc portant sur lui les
péchés était envoyé dans le
désert, les péchés étaient
à tout jamais éloignés du
peuple. C’est ainsi que devait
s’opérer l’expiation. (Lévitique
16.21). Ce que dit Raphael
Hirsch à propos d’Azazel
est très intéressant : “Le
bouc désigné par le sort pour
Azazel, ne doit pas franchir
le seuil du Sanctuaire. Il
attendra là, sans que l’on
porte la main sur lui. En
revanche, il sera chassé dans
le désert - loin du Sanctuaire
et de toutes habitations
humaines des environs.”
(503). Hirsch donne encore
cette précision : “La’Azazel
(à Azazel) n’est pas l’objet
indirect du verbe leshalach
(envoyer). Cela ne veut pas
dire ici “l’envoyer à Azazel”,
comme l’interprètent ceux
qui prennent Azazel pour un
démon du désert vers lequel
le bouc est envoyé comme
une offrande d’apaisement !
Dans tous les endroits où se
passe le shalach (l’envoi) dans
la forme verbale pi’el, le shalach
(l’envoi) n’est pas identique au
shaloach (celui qui envoie) : le
mishlach (l’envoyeur) n’envoie
pas à quelqu’un mais il
libère, il écarte et renvoie...
Par conséquent, la’Azazel
juxtaposé à oto signifie : “le
chasser, comme Azazel, dans
le désert.” Ici, Azazel n’est
pas une offrande offerte au
démon, mais c’est le démon
lui-même qui est chassé
(508). Hirsch nous donne
une des significations du mot
“Azazel” : “L’interprétation
la plus simple du mot Azazel
est “Az” (avec le “ayin” cela
veut dire “être fort”) et Azel
(avec le “aleph” cela signifie
“être parti”) - Azazel fait
donc référence à une personne
obstinée, entêtée - qui est
partie et qui n’a pas d’avenir.
Une personne qui se considère
comme “Az” (forte) et qui par
conséquent finit par mourir et
disparaître. Azazel représente
la sensualité pratiquée comme
un principe ; et D. l’a exclu
du destin de l’homme.” (505).
En fait, Azazel est celui qui
s’oppose à D. c’est le Satan
de la Bible, celui qui a amené
l’humanité à pécher, c’est
enfin celui qui sera puni à la
fin des temps.
Écrits apostoliques — Hébreux 8 et 9
Il est important de lire tout le
texte du Tanach à la lumière de
la Brit Hachadasha (Nouveau
Testament). Dans le livre de
Jérémie, il est écrit “Voici que
les jours viennent, Oracle de
l’Éternel, où je conclurai avec la
maison d’Israël et la maison de
Juda une alliance nouvelle (Brith
HaChadasha)” (Jérémie 31.31). La
Brith Hachadasha explique que les
cérémonies du Sanctuaire étaient
à l’image de ce qui se passe dans
le ciel. En effet, voici ce que dit
Rabbi Shaul à propos des services
du sanctuaire : “Ceux-ci célèbrent
un culte qui est une image et une
ombre des réalités célestes, ainsi
que Moïse en fut divinement
averti, quand il allait construire le
tabernacle : Regarde, lui dit Dieu,
tu feras tout d’après le modèle qui
t’a été montré sur la montagne.”
(Hébreux 8.5). Moshé a bien vu le
sanctuaire céleste et les ordres qu’il
a donnés pour la construction du
sanctuaire terrestre dans le désert,
lui sont venus de D.
Dans le désert puis plus tard
à Jérusalem, il y avait deux
principaux services : un service
journalier et un service annuel.
Yom Kippour représentait le
service annuel qui n’avait lieu
qu’une fois par an et ne durait
qu’une journée : “Tout cela ainsi
disposé, les sacrificateurs entrent
en tout temps dans la première
partie du tabernacle, lorsqu’ils
accomplissent les cérémonies du
culte. Mais, dans la seconde, seul
le souverain sacrificateur pénètre,
une fois par an, non sans y
présenter du sang pour lui-même
et pour les fautes du peuple.”
(Hébreux 9.6-7). Rabbi Shaul
poursuit ainsi son explication :
“Mais le Mashiach est venu
comme souverain sacrificateur
des biens à venir ; il a traversé
le tabernacle plus grand et plus
parfait qui n’est pas construit par
la main de l’homme, c’est-à-dire
qui n’est pas de cette création ; et il
est entré une fois pour toutes dans
le sanctuaire, non avec le sang des
boucs et des veaux, mais avec son
propre sang. C’est ainsi qu’il nous a
obtenu une rédemption éternelle.
Car si le sang des boucs et des
taureaux, et la cendre d’une génisse
qu’on répand sur ceux qui sont
souillés, les sanctifient de manière
à purifier la chair, combien plus le
sang du Mashiach, qui par l’Esprit
éternel s’est offert lui-même sans
tache à Dieu, purifiera-t-il notre
conscience des œuvres mortes,
pour que nous servions le Dieu
vivant !” (Hébreux 9.11-14). Yom
Kippour est donc le jour du grand
pardon, le jour de la purification,
le jour de l’expiation. Cette
purification est accomplie par
Yeshoua qui est notre Mashiach
et notre Cohen Gadol dans le
sanctuaire céleste “Nous avons
un souverain sacrificateur qui
s’est assis à la droite du trône de
la majesté divine dans les cieux ;
Il est ministre du sanctuaire et du
véritable tabernacle, dressé par le
Seigneur et non par un homme.”
(Hébreux 8.2). Yeshoua est monté
au ciel après sa résurrection en l’an
31 EC, et il y a commencé son
ministère sacerdotal ; un peu avant
qu’il ne revienne, il commencera la
deuxième phase de son ministère,
l’équivalent de Yom Kippour. Si
nous croyons vraiment que nous
sommes à la fin des temps et que le
Mashiach est à la porte, alors nous
pouvons croire que nous vivons
actuellement le Yom Kippour
officié par Yeshoua HaKohen
Hagadol. Il est donc temps de
venir à D. pour confesser nos
péchés avec un esprit soumis, et
un cœur humble. Un auteur que
j’apprécie tout particulièrement
a dit ceci : “Nous vivons
actuellement Yom Kippour (le
jour du Grand Pardon). Durant
ce service spécial, pendant que
le Cohen Gadol (Grand prêtre)
accomplissait l’expiation pour
Israël, tous les membres de la
communauté devaient humilier
leurs âmes en signe de repentance
et d’humiliation devant le
Seigneur de peur qu’ils ne fussent
retranchés du milieu du peuple.”
(BLJ 380).
5
Histoires et Traditions
Yom Kippour estil votre idole ?
Le coin de
l’Inspiration
v Le jour de Yom
Kippour (Jour des
Expiations), nous
devons confesser nos
péchés et reconnaître
la miséricorde
et l’amour de D.
lorsqu’Il pardonne
nos transgressions.
Remercions le
Seigneur de nous
avoir donné Ses
commandements et
Ses avertissements
pour nous
préserver de nos
actions perverses.
Témoignons de
Sa bonté par le
changement de nos
vies. Si ceux que le
Seigneur a repris
parce qu’ils ne
marchent pas dans Ses
voies, se repentent et
confessent leurs fautes
d’un cœur humble et
contrit, ils recevront
certainement la faveur
de D... (SD260)
U
ne femme alla trouver
le Rabbi avant Yom
Kippour. Son mari était
souffrant, le docteur lui avait
recommandé de ne pas jeûner
pour ne pas risquer de mettre sa
vie en danger. Mais l’homme était
bien déterminé à jeûner. Le Rabbi
parla avec le docteur et demanda
l’avis d’un autre médecin pour
être certain du diagnostic. Il ne
faisait aucun doute que le jeûne
mettrait sa vie en danger. Alors,
le Rav convoqua l’homme et lui
expliqua qu’il devait absolument
manger le jour de Yom Kippour.
L’homme répondit au Rabbi en
le regardant droit dans les yeux :
“Rabbi, vous êtes plutôt jeune
et moi j’ai trois fois votre âge, je
vais sur mes 70 ans. Sachez que
depuis ma bar mitsvah, je n’ai
jamais mangé à Yom Kippour
et je n’ai pas l’intention de
commencer maintenant.” Le Rav
lui dit “Je ne pourrais pas vous
forcer à manger pendant Yom
Kippour.” Et il ajouta qu’il ne lui
accorderait donc plus l’honneur
d’intervenir dans la synagogue.
Lorsque l’homme lui demanda
s’il méritait d’être si durement
traité pour le fait d’observer
C
strictement Yom Kippour, le
Rav lui répondit qu’honorer les
idolâtres était interdit. “Mais
quelle idole m’accusez-vous
d’adorer ?” demanda l’homme.
Et le Rav de répondre “Le D.
d’Israël a décrété que vous deviez
manger le jour de Yom Kippour.
Si un autre dieu vous a ordonné
de jeûner, que m’importe que
vous l’appeliez Zeus, Kemosh ou
Yom Kippour, ce sont, pour moi,
les mêmes idoles.”
Connecté
R
abbi Meir de la ville
de Premishlan était
connu pour sa sagesse
et sa droiture. Le bain rituel
(Mikveh) à Premishlan se
trouvait au sommet d’une
colline abrupte. En été, les gens
prenaient un raccourci pour se
rendre au bain au sommet de la
colline. Mais, en hiver, lorsque la
colline était recouverte de neige
et de glace, il était dangereux
de prendre le raccourci et tout
le monde empruntait le long
contournement pour s’y rendre.
Tout le monde, excepté le Rabbi
Meir. Ni la neige, ni la glace ne le
dissuadait de prendre le raccourci
et jamais il ne glissait ou ne
tombait. Tous considéraient cela
comme un miracle et l’attribuait
à la droiture de Rabbi Meir.
Un jour, de jeunes hommes
décidèrent qu’ils pouvaient en
faire autant. “Ce n’est qu’une
question d’équilibre !” disaientils. Mais quand ils entreprirent
la descente, ils dégringolèrent
et se blessèrent sérieusement.
Dorénavant, ils ne mirent plus la
grandeur de leur rabbi en doute.
Quand ils furent en mesure de
marcher à nouveau, ils vinrent
trouver le Rabbi Meir pour qu’il
leur pardonne et qu’il les bénisse.
Puis il lui demandèrent “Rabbi,
comment faîtes-vous pour
redescendre de cette colline ?”
Rabbi Meir répondit “Quand on
est connecté et étroitement lié au
ciel, on ne peut tomber à terre.
Meir est connecté au Ciel et c’est
pourquoi il ne tombe pas à terre !”
Nos sages disent que chacune des
mitsvot (commandements) est
comme une corde entre D. et
nous. Ainsi, les mitsvot sont des
connexions qui nous relient au
Créateur. C’est ce que dit Moshé
dans la Parsha : “Vous qui êtes
liés à votre Seigneur votre D.,
vous êtes vivants aujourd’hui.”
En restant liés au D. d’en-haut
au travers des mitsvot et de notre
amour pour D., nous restons liés
à la vie ici-bas - car la Sainteté
c’est la vie.
Parasha des enfants
Yom Kippour
Le coin de
l’Inspiration
Yom HaKippourim
e jour ou cette fête comme les juifs aiment le qualifier est Yom Kippour. Mais à l’origine, sa forme
est au pluriel : “Jour des Expiations” Yom HaKippourim. Ce service spécial devait être accompli
chaque année, une fois par an, le 10ème jour du septième mois du calendrier religieux. De nos
jours, ce mois correspond au mois de Tishri dans le calendrier juif et il est devenu le premier mois
de l’année. Les juifs commencent l’année avec Rosh Hashana et la poursuivent avec Yom Kippour le
10ème jour du mois. Cela démontre que la pensée hébraïque est à l’opposé de la pensée grecque ou
occidentale. En occident, nous commençons la nouvelle année dans le bruit et les excès de table. Chez
les Hébreux, on commence l’année en priant, en faisant une rétrospective de l’année écoulée et en
demandant à D. de nous inscrire dans Son livre pour que l’année nouvelle soit heureuse. Le Jour des
Expiations fait donc partie de ce processus et le peuple juif ne commence à se réjouir pour la nouvelle
année que le jour suivant Yom Kippour, après s’être assurés que leurs péchés ont bien été pardonnés et
qu’ils soient réconciliés avec D. Ainsi, le jour suivant Yom Kippour, ils commencent à construire, dans la
joie, les huttes pour la fête des Tabernacles, qui est la fête la plus joyeuse en Israël.
Lévitique 23.24
“Parle aux Israélites ; dis-leur : Le septième mois, le premier
jour du mois, vous aurez un jour férié, rappelé par une clameur :
c’est une sainte convocation.”
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v Yeshoua est notre
avocat, notre Cohen
Gadol (grand prêtre)
et notre intercesseur.
Nous occupons la
même place que les
Israélites le jour de
Yom Kippour (Jour
des Expiations),
lorsque le Cohen
Gadol pénétrait le
Kodesh Hakdoshim
(le lieu Très Saint),
représentant l’endroit
où, Yeshoua, notre
Cohen Gadol, est
actuellement en
train d’intercéder
pour nous - et
aspergeait le Kaporet
(le propitiatoire)
avec le sang de la
victime propitiatoire.
Pendant que le
Cohen intercédait à
l’intérieur, tous les
hommes devaient
s’humilier devant
D. en demandant
pardon pour leurs
transgressions.
(BEcho, Mai 1899)
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