A la une / Actualité
Ils se sont confiés à “Liberté”
Tiaret : les confidences glaçantes des repentis de
la secte El-Ahmadya
©
D.R.
Écœurés par ce qui caractérise réellement la secte El-Ahmadya, appelée aussi mouvement Qadiani, de laquelle
ils étaient adeptes durant plus de cinq ans, B. B. et S. R., âgés respectivement de 56 et 50 ans, originaires de
Tiaret, ont tenu à prendre attache avec Liberté pour livrer leur témoignage et éclairer l’opinion publique.
Le premier est un retraité du secteur de l’éducation et le second jouissant d’une fonction libérale. Grâce à
l’action des services de sécurité spécialisés et de la Direction des affaires religieuses de Tiaret, ces derniers ont
été convaincus, selon leurs dires, de renouer avec la vie normale en attendant que trois autres de leurs
compagnons viennent les rejoindre. Parlant de leurs premiers contacts avec cette secte, ils révèlent avoir été
d’abord endoctrinés par les émissions propagandistes diffusées en langue arabe sur la chaîne satellitaire MTA3,
notamment celle de Hiwar Moubachar. Des numéros de téléphone y sont diffusés pour faciliter le recrutement
et le contact entre les adeptes de la secte. D’ailleurs, révèlent-ils, c’est ainsi qu’une jeune fille d’Oran a été
orientée vers un homme de Tiaret, marié et père de famille, qui l’a épousée en abandonnant les siens. Selon
nos interlocuteurs, de nombreux foyers ont été détruits suite à l’exigence de l’un des époux, envers l’autre,
d’appartenir à cette secte.
Ces derniers révèlent aussi que les partisans de la secte se rencontrent chaque vendredi à Sougueur, où un ex-
cadre à l’APC adepte de la secte a été “banni” par sa famille, pour des conférences hebdomadaires. En Algérie,
le représentant spirituel de cette faction, originaire d’Aïn Sefra et maçon de profession, porte le nom de Fali
Mohamed.