La fête de Pessah (Pâque juive L`ordre de déroulement de la

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La fête de Pessah (Pâque juive
L'ordre de déroulement de la cérémonie familiale du premier soir de la fête de Pessah
(Pâque juive ; des deux premiers soirs, dans la diaspora) est appelé Seder.
Aux temps bibliques et plus particulièrement à l'époque du Temple, l'observance de cette
fête était surtout marquée par le sacrifice de l'agneau pascal. Après la destruction du Second
Temple, en 70 è.c., les rabbins durent réordonner le rituel de la fête sans sacrifice pascal,
tout en veillant à l'ancrer solidement dans l'héritage religieux et historique de la nation. Ils
s'inspirèrent largement du texte biblique lui-même qui prescrit que l'agneau pascal, une fois
sacrifié, devait faire l'objet d'un repas spécial pris en famille (Ex 12).
Les règles qui régissent le déroulement du Séder furent, fixées après la disparition du
Temple. Elles sont formulées pour la première fois dans la Mishnah, Un certain nombre
d'usages de table, dont on pourrait retrouver des éléments dansl-les autres civilisations
antiques, se sont vus ainsi investir d'une signification commémorative précise; le Séder est
devenu le rite familial par excellence de commémoration de la sortie- d'Egypte et de la
délivrance miraculeuse de la « maison d'esclavage ». Un ordre symbolique de récitations et
de dégustation de mets rituels est appliqué, qui exprime de façon pédagogique la
louange, l'action de grâces et la joie.
Source Wikipedia
Les principaux objets rituels
1. La Haggadah. Nom donné au livre qui contient l'ordre liturgique de cette cérémonie et les
récits de la sortie d'Égypte.
2. Le plat du Séder (qearah), qui doit contenir un os cuit, puis légèrement bruni au feu
(zeroa), symbole de l'antique sacrifice familial de l'agneau, un oeuf cuit (bétsah) puis
légèrement brûlé, qui symbolise le sacrifice spécial offert en l'honneur de la fête de Pessah,
à l'époque du Temple, les herbes amères (maror), qui rappellent les souffrances endurées
par les Israélites en Égypte, le haroset, mélange pilé de pommes, de noix, de vin et de
cannelle, en souvenir du mortier utilisé par les esclaves hébreux pour construire les villes de
Pharaon, le karpas, qui peut être du persil ou tout autre légume vert, qui, sera trempé dans
l'eau salée, et dont l'objet est pédagogique (susciter les questions des enfants), plus que
commémoratif. Une autre interprétation en fait le symbole du passage de la mer Rouge. Le
plat contient également l'eau salée (mé-mèlah), qui, selon une des nombreuses explications,
symbolise les larmes versées par les Israélites en Égypte.
3. Les trois matsot (Matsah, pain non levé, ou azyme). Deux des trois matsot représentent
les deux pains habituels des chabbats et jours de fête, la troisième est spécialement requise
pour le rituel du Séder. Une interprétation veut y voir une métaphore de la triple division du
peuple juif en Israélites, Lévites, et prêtres (kohanim).
4. Les quatre coupes de vin. Élément central de la cérémonie du Séder, elles sont bues à
quatre moments précis et symbolisent les quatre termes exprimant la délivrance des
Hébreux, dans la Bible.
5. La coupe dite « du prophète Élie ». La tradition rabbinique enseigne que les questions
laissées sans réponse seront résolues par le prophète Élie, à son retour annonciateur des
temps messianiques. Une cinquième coupe est donc versée en---son honneur. Après le
repas, la porte du logis est entrouverte et le prophète Élie est symboliquement accueilli. A
l'origine, la porte devait être ouverte pendant toute la durée du Séder-, exprimant ainsi que
tout pauvre ou nécessiteux était le bienvenu et invité à partager le repas du Séder. Cette
coutume fut abrogée au Moyen Âge, face au danger d'attaque des demeures juives par
l'environnement chrétien hostile.
6. L'afiqoman (dessert) : morceau de matsah séparé des trois matsot originales, et dissimulé
au début du Séder pour être distribué après le repas à tous les participants. Il est consommé
en souvenir du dernier repas pris par les Israélites en Égypte, avant l'aube de leur
délivrance.
Définitions
extraites
du
Dictionnaire
encyclopédique du judaïsme, publié sous la
direction de Geoffrey Wigoder, Éditions du Cerf,
1993
La Haggada de Pessah (hébreu : ‫ )חספ לש הדגה‬est un texte en hébreu ancien utilisé pour
la cérémonie du Seder durant Pessa'h, la Pâque juive. La Haggada est ancienne, elle date
de l'époque de la Mishnah c'est-à-dire environ deux millénaires.
La Haggada raconte l'histoire des Hébreux et leur exil d'Égypte. Le contenu provient des
événements narrés dans l'Ancien Testament, dans le livre l'Exode. Elle est lue durant le
Seder et contient les rites à réaliser durant la cérémonie.
La Haggada de Bordeaux, parue en 1813, est la première et la seule qui soit manuscrite,
enluminée et produite en France au XIXe siècle. Elle est accompagnée d'une traduction en
ancien français.
La Pâque juive (en hébreu: ‫חספ‬, Pessa'h «Il passa [par-dessus]», lat. pascha, yiddish
Peysah'), également appelée Zman Heroutenou (Le Temps de notre liberté), 'Hag HaMatzot
(la fête des azymes), ou 'Hag HaAviv (la fête du printemps, plutôt traduite par fête du blé
chez les Karaïtes), est une fête juive de 7 jours (8 jours en dehors de la terre d'Israël). Elle
commence le 15 Nissan (qui correspond en 2007 à la veille du 2 avril) au 22 Nissan.
Célébrant à l'origine le printemps, elle commémore l'Exode des Hébreux hors d'Égypte. Ainsi
que le décrit le Livre de l'Exode, Pessa'h marque la "naissance" des enfants d'Israël, dont
serait issue plus tard le peuple Juif, les ancêtres des Juifs ayant été libérés du joug
pharaonique et désormais libres de suivre les voies et prescriptions de Dieu.
Avec Souccot ("Tentes") et Chavouot ("Semaines"), Pessa'h est l'un des trois festivals de
pélerinage (Shloshet HaRegalim), durant lesquels tout le peuple devait effectuer un
pélerinage à Jérusalem, au temps où le Temple était debout (les Samaritains pélerinaient sur
le Mont Garizim où ils avaient érigé leur Temple.
En hébreu, Pessa'h signifie « passer par-dessus ». Ce nom vient rappeler qu'au cours des
Dix Plaies infligées aux Égyptiens, Dieu tua tous les premiers-nés égyptiens mais qu'il
« passa au-dessus » des maisons des Hébreux et les préserva. Ceci est décrit dans l'Exode
(12, 27), second livre du Pentateuque. Pessa'h commémore donc la sortie du peuple hébreu
d'Égypte et le don de la Torah à Moïse sur le mont Sinaï.
Il est possible que les différents noms de la fête renvoient à des célébrations originellement
distinctes, mais aujourd'hui confondues. Ainsi, Loth invite les hommes et leur prépare des
Matzot (pains azymes), ceci bien avant l'Exode. 'Hag HaAviv renvoie peut-être aussi à une
fête agricole ancienne.
HAGADA de 1941
Programme de la nuit pascale et plat du Séder
"Nous avons été esclaves de Pharaon, en Egypte, et l'Eternel, notre Dieu,
nous en a fait sortir par sa Main puisssante et son Bras étendu. Si le Saint,
béni soit-Il, n'avait pas fait sortir nos acêtres d'Egypte, nous serions encore,
nous, nos enfants et nos petits-enfants, assujettis au Pharaon d'Egypte..."
Les commandements ont été combinés dans un repas spécial de Pessa'h appelé Seder,
célébré les deux premiers soirs de la fête (ou seulement le premier soir en Israël). En dehors
d'Israël, les deux soirs possèdent la même importance.
Le Seder consiste en une succession d'étapes mêlant bénédictions, alimentation, récits et
chants. Les traditions peuvent varier selon les coutumes familiales de chacun, mais le Seder
s'organise globalement autour des mêmes symboles et selon le même programme :
Symboles du Seder
* l'agneau (comme le sacrifice demandé aux Israélites 4 jours avant leur libération, selon le
texte de l'Exode 12:3). Bien que les sacrifices ne puissent plus être réalisés depuis la
destruction du second Temple de Jérusalem, un os grillé d'agneau est présent sur la table du
Seder ;
* les herbes amères, mangées à des moments spécifiques de la soirée, rappellent l'âpreté
de l'esclavage en Égypte ;
* la matza, symbole de la hâte avec laquelle les Hébreux ont recouvré leur liberté, grâce aux
miracles réalisés par Dieu. Les matzot sont au nombre de 3 sur le plateau du Seder ;
* quatre coupes de vin (ou de jus de raisin) bues à des moments spécifiques de la soirée,
par tous les convives qui les boivent en étant accoudés sur le côté gauche, « comme des
hommes libres » ;
* le souhait « l'an prochain à Jérusalem » est prononcé dans tous les foyers.
Source Wikipedia
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