SRCAE : fiche synthétique
urbanisme
3
q Travailler sur le bâti
- l’incitation à la construction de bâtiments per-
formants en favorisant la construction bioclima-
tique et l’intégration des énergies renouvelables,
- la rénovation de l’habitat ancien et des
bâtiments tertiaires,
- la maîtrise de la construction de l’habitat et
des établissements accueillant du public sensible
à proximité des zones sensibles en termes de
qualité de l’air.
q Faire évoluer les comportements de mobilité
- en appréhendant mieux les questions de
logistiques urbaines : envisager des dessertes
logistiques en ville par des modes alternatifs afin
de réduire les « derniers kilomètres » parcourus,
- en intégrant les modes actifs dans les projets
d’aménagement,
- en améliorant le partage modal de la voirie et
en assurant la sécurité des déplacements.
Ceci se traduit dans le SRCAE par
les objectifs quantitatifs suivants :
- Localiser 80 % des constructions neuves au
sein des centres urbains, des agglomérations et
des centres bourgs du territoire, hors espaces
agricoles et naturels,
- Réduire de 5 % les distances de parcours
pour les motifs d’achats, de loisirs et domicile-
travail afin de lutter contre l’étalement urbain et la
précarité énergique,
- Porter à 35 % la part modale des modes actifs
pour les trajets de 1 à 3 km et à 15 % pour les
trajets compris entre 3 et 10 km.
- Développer les énergies renouvelables et
notamment l’éolien entre 851 et 1076 MW,
soit de 2 à 3 fois plus que la puissance totale
actuellement planifiée (Schéma Régional
Eolien).
Précarité énergétique des ménages
D’après la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, « est en précarité énergétique
une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie
nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison notamment de l’inadaptation de ses ressources
ou de ses conditions d’habitat ».
Selon cette définition qui exclut la problématique des transports, en France, 13 % des ménages seraient en
situation de précarité énergétique, leurs dépenses énergétiques étant souvent définies comme la situation des
ménages qui éprouvent des difficultés à chauffer correctement leur logement à un prix raisonnable par rapport à
leurs revenus, il convient d’y ajouter les difficultés occasionnées par l’augmentation du prix des carburants. Ainsi, le
coût résidentiel consistant à cumuler le coût du logement, charges comprises, et le coût de la mobilité en fonction
du type de commune et de résidence est pertinent pour mesurer les inégalités territoriales. En France, 1/3 des
ménages habitant les petites villes (2 000 à 20 000 hab) et la campagne se restreignent régulièrement sur
le chauffage et le carburant.
La dépense mensuelle de carburant est supérieure à la moyenne
pour la moitié des ménages habitant à plus de 5 km des
commerces et services
Dépense Carburant > 120 €/mois
Les ménages habitant les petites villes et la campagne ont
une facture d’énergie pour leur logement plus lourde que la
moyenne
Dépenses totales d’énergie dans le logement selon la taille de l’unité
urbaine de résidence. Dépense moyenne = 1 450 €/an (BdF 2006)
Source : Observatoire du consommateur d’énergie CRÉDOC-GDF SUEZ 2012 Source : CRÉDOC 2013, d’après Insee Budget de Famille 2006
En zone urbaine
dense En banlieue ou
périurbain pavillonnaire Dans un bourg Dans un hameau
ou une zone isolée
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Co rurales < 20 000 hab > 100 000 hab20 à 100 000 hab UU de Paris
dépense moyenne en indice (100 pour la moyenne)
140
120
100
80
60
40
20
0
123 117
98
86
73
14,9
37
45,4
51