Pharmacologie – Toxicologie 1. Eléments de Physiologie

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Pharmacologie – Toxicologie
On étudie ici les méthodes d’action et la toxicité des médicaments.
1. Eléments de Physiologie
•Compartiments liquidiens de l’organisme
 Composition
Pour une personne d’environ 70Kg => 50 à 70% d’eau = poids total
 Les différents compartiments :
LIC : Liquide IntraCellulaire (cad dans les cellules)
Même composition pour à peu près toutes les cellules de l'organisme ; 25 à 30L d’eau (pour une
personne de 70Kg).
LEC : Liquide ExtraCellulaire = Liquide Interstitiel (cad entre les cellules ; ~10L) + plasma (cad liquide
qui entoure les cellules du sang ; ~3-5L) + lymphe (~1.5L).
Le LEC et dit le Milieu Intérieur (MI).
MI apporte tous les nutriments, les éléments nécessaires qu’ont besoin les cellules : O2, glucose, Aa,
Vitamines, lipides, Acides-gras,… le MI doit évacuer tous les déchets du métabolisme cellulaire : CO2,
acides, H+, urée, … Ce MI doit permettre la communication entre les cellules grâce à des molécules
chimiques (hormones par exemple). Le MI doit maintenir les constantes physico-chimiques de
l’environnement cellulaire : pH, glycémie, TA,…
Il existe d’autres liquides : les « transcellulaires », liquides cephallorachidiens, liquide intrapleurales
 Composition du LIC et du MI :
Na+
ClK+
Ca 2+
Mg 2+
HCO 3Pi
AA
Glu
Prot
MI(mM)
140
110
4
1
1,5
30
2
2
5,6
0,2
LIC(mM)
15
10
150
1,5
12
10
40
8
1
4
Composition plasmatique : bcp plus importante en protéines (60mM). Tout le reste idem car il s’agit de
molécules diffusables. Les protéines sont trop grosses pour quitter le système vasculaires.
Les échanges entre les divers compartiments
 Les différentes forces misent en jeu :
Pression Hydrostatique : Pression exercée par le sang sur la paroi vasculaire, elle est liée au débit
cardiaque.
Débit cardiaque = Fc ( nbr de battements ) x Volume d’éjection systolique.
Quand la pression hydrostatique est importante = il y a sortie d’eau du système vasculaire.
Pression Oncotique : Force de rétention d’eau exercée par les protéines plasmatiques.
Pression Osmotique : Force exercée par les différentes concentrations cellulaires des divers solutés de
part et d’autres d’un paroi.
Phénomène de diffusion des solutés lorsque la paroi est perméable. La diffusion se fait selon le gradeint
de concentration (du plus fort au plus petit).

 Les échanges d’eau :
Entre le sang et le liquide interstitiel :
Séparation = paroi vasculaire. Les échanges se font au niveau des capillaires uniquement. Les
échanges d’eau sont du à la pression oncotique et à la pression hydrostatique.
Entre le liquide interstitiel et le liquide intracellulaire:
Les échanges d’eau sont sous la dépendance du phénomène d’Osmose ( =>diffusion d’eau du milieu le
moins concentré vers le milieu le plus concentré en soluté). Il y a constamment échanges d’eau entre
liquide le liquide interstitiel et le liquide intracellulaire.
 Les échanges en solutés :
Ils sont sous la dépendance de gradient électrochimique. On prend en compte les charges et le gradient
de concentration. Les échanges en solutés dépendent aussi de la perméabilité de la membrane
plasmique.
Entre le liquide interstitiel et le liquide intracellulaire :
Cf. schéma ci-dessous
Il existe d’autres types de transports membranaire pour les cellules Eucaryotes : Endocytose /
Exocytose. Il se font par invagination de la membrane plasmique.
•Rappels de physiologie digestive
 Anatomie du système digestif
Tube Digestif = 9m de long, il ne fait pas partit du MI car ouvert à ses deux extrémités sur le M.Ext.
Organes Annexes : Ont pour fonction d’assurer la digestion.
Estomac : pancréas qui a une fonction exocrine d’enzymes et d’HCO3- ; il reçoit le « bol alimentaire »,
fonction exocrine car sécrète HCl, enzymes digestifs comme la pepsine…
Intestin grêle : fonction exocrine + fonction principale d’absorption.
 La digestion des nutriments
Il s’agit d’une digestion Chimico/Ensymatique. Cf .doc associé
Le devenir des nutriments
 Absorption Intestinale :
Nutriments = Oses, AA, micelles, lipides, Agras, monoglycérides, dipeptides, tripeptides, … Il faut que
ces éléments pénètrent dans la muqueuse intestinale => grâce à l’entérocyte.

Cellule spécifique dans l’absorption des nutriments.
 Système Porte-Hépatique :
Système vasculaire qui relie l’intestin au foie sans passer par le circulation générale.
 Prise en charge des nutriments par le sang :
La majorité des nutriments hydrosolubles sont transportés librement dans le sang. Cas particulier : les
lipides qui sont hydrophobes. Ils sont transformés en lipoprotéines (HDL – LDL).
RMQ : il existe aussi des transporteurs de molécules comme par exemple l’Albumine.
•Rappels de physiologie rénale
 Généralités
Reins = organe qui assurent une fonction de filtration du plasma (assuré par les glomérules) ; assure
aussi une fonction de réabsorption (d’eau et d’ions) t enfin une fonction de exocrine (sécrétion de
certains déchets du métabolisme cellulaire ex : urée, H+ , HCO3-, …) Enfin il y a aussi une sécrétion
d’hormones (« organe endocrine »). Le rein est un des organes les mieux irrigués dans l’organisme.
Aspect Histologique : Structure anatomique du rein :
- partie externe = cortex (granuleux)
- partie intermédiaire = zone médullaire (aspect strié)
- à la base = le bassinet =>urtère => vessie

Unités fonctionnelle : Le Néphron
La filtration du plasma est assurée par le glomérule d’où beaucoup d’artérioles qui apportent le sang à
filtrer. L’aspect granuleux du cortex est due aux glomérules qui s’y trouvent. L’aspect strié de la zone
médullaire est due aux « anses de Heulé » qui s’y trouvent.
Dans le tube contourné distal il y a réabsorption vers le Milieu Intérieur.
Urine = résultat de la filtration, la réabsorption et la sécrétion.
 Filtration rénale
Elle se fait au niveau des glomérules du Néphron. On parle « d’ultrafiltration glomérulaire ». Elle se fait
au niveau d’une barrière = cellules endothéliales, lame basale.
Tout ce qui a un poids < poids SAH tel que les protéines, petites molécules, ions, H2O peuvent traverser
cette barrière. Toutes les molécules qui ont un poids > poids SAH ne peuvent pas quitter le plasma.
On retrouve environ 180 L d’ultrafiltration par jour pour les deux reins. Cela représente 20% du sang qui
a été filtré par les glomérules ( environ 900L de sang passe dans les glomérules par jours).
 Réabsorption
L’eau est essentiellement réabsorbée au niveau des reins. Mais également des ions et d’autres petites
molécules.
Dabs les tubes contournés proximaux : très forte réabsorption des Na+, Cl-, H2O, …
Mécanisme à l’origine des cette réabsorption = le transport membranaire.
L’introduction des ions Na+ dans la cellule est anormale. Il y a alors régulation via les pompes K/Na. Il
s’agit d’ATPase (transport actif car il y a consommation d’ATP). Ce phénomène de réabsorption se fait
dans le tube contourné proximal. Mais aussi au niveau de l’anse de Heulé et du canal collecteur , ici,
sous influence des hormones qui régulent cette réabsorption. Ce sont les besoins de l’organisme qui
régulent les hormones.
L’aldostérone régule la réabsorption des Na+. L’ADH (Hormone AntiDiurétique) régule la réabsorption
d’H2O.
 Sécrétion
Elle s’effectue au niveau du tube contourné proximal et du canal collecteur (flèches vertes sur le
schéma). De petite molécules peuvent être sécrétées à ce niveau : bases organiques, acides. Le rein
régule le pH sanguin par sécrétion d’H+.
2. Eléments de Toxicologie
•Définition de la Toxicité
Toute substance qui est nocive pour un organisme vivant.
•Différents types de Toxicité
 Toxicité aiguë
Toute substance administrée en une seule fois qui est immédiatement nocive.
Toxicité à dose répétée
 Toxicité subaigu / subchronique :
Substance administrée de façon répétée quotidiennement / périodiquement pendant une durée qui ne
dépasse pas 90 jours.
 Toxicité chronique :
Substance administrée de façon répétée quotidiennement / périodiquement pendant une durée qui
dépasse 90 jours.

•Méthodes d’études et d’évaluation de la nocivité de la substance
Méthodologie
 Chois du système :
On peut évaluer la toxicité d’une substance à partir d’un extrait cellulaire (ex : on recherche la mort
cellulaire)., à partir de tissus ou d’organes, puis au niveau de l’animal. On utilise le plus souvent des
rongeurs, mais également des chiens peuvent être utilisé ou encore des primates.
 Types de Toxicité:
On peut évaluer la toxicité subaigu d’une substance ou la toxicité chronique ou subchronique.
-> On définit un choix expérimental.
 Effets mesurés :
Cancérogenèse : observation de l’apparition de cellules cancéreuses = tumeurs ; ou observation d’une
diminution du délai de tumeurs spontanées. Ces études sont réalisées sur des animaux (M / F) au cours
du temps. On fait des extrapolations pour l’Homme.
Génétique : (= mutagénèse) certaines substance transforment le patrimoine génétique. Ces substances
sont potentiellement cancérigènes. Etudes faites au niveau des cellules voire au niveau de l’ADN.
Tératogène : aptitude à provoquer des malformation de l’embryon.
Mortalité : aptitude à provoquer la mort chez des animaux d’un même lot.

•Les paramètres de la Toxicité
 Dose efficace 50 : DE50
C’est la dose mesurée expérimentalement quand on trace la courbe effet/dose.
 Dose létale 50 : DL50
DL50 = Quantité de produit qui provoque la mort chez 50% des animaux traités.
 Dose sans effet
Elle est déterminée à partir des études de toxicité chronique, calculs statistiques -> on détermine la dose
sans effets toxiques (au-delà la molécule deviens toxique). La dose s’exprime en mg de produit toxique
par kilos de poids du patients et par jour (mg/kg/j).
 Dose Journalière Admissible (DJA)
C’est la dose de substance susceptible d’être absorbée en un jour par kilo de poids corporel pour un
organisme sans entraîner d’effet(s) toxique(s) [DJE = DSE animal]
Or chez l’Homme, la DJA se calcul à partir des calculs fait sur les animaux (le plus sensible est pris en
compte) que l’on divise par 100.
HOMME => DJA = DSE(animal) / 100
3. Action des molécules toxiques et du médicament
Ceci concerne toutes molécules toxiques de l’alimentation, aussi les substances naturelles, les
substances libérées par des contaminants microbiens, substances vénéneuses mais également les
médicaments.
•Voies de pénétration de ces molécules dans l’organisme
Voie cutanée = il y a beaucoup d’obstacles.
Voie respiratoire = extrêmement efficace notamment pour des gaz toxiques, donc redoutables car
molécules rapidement dans le sang.
Voie digestive = notamment problème de toxicité chronique (plomb dans les boisson par exemple).
•Pénétration = Absorption = Résorption
Cette phase se fait le plus souvent par diffusion passive. Les molécules passent par une membrane
lipophile donc plus la molécules est toxique et liposoluble, mieux elle passe la barrière
transmembranaire. Cela concerne aussi les petites molécules polaires non chargées.
Cette phase de pénétration est en relation avec la phase d’exposition. Cette dernière détermine la
concentration de molécule toxique qui va pénétrer.
•Distribution dans l’organisme
Phase de distribution des molécules du sang dans les tissus. Cette phase dépend de ce qui est fixé par
la molécule plasmatique, seules les molécules libres vont être distribuées ; les autres, fixées ne vont pas
être diffusées.
Cette phase dépend aussi des barrières transmembranaires qui n’est pas forcément homogène suivant
les tissus.
Cette phase dépend aussi de l’irrigation sanguine ; certains organes sont plus irrigués que d’autres (foie,
cœur, reins, cerveau, poumons).
•Biotransformation
Dans la majorité des cas, ces molécules subissent une transformation enzymatique. Rarement il n’y a
aucune transformation et élimination directe. Cette étape de fait dans le foie.
Ces transformations se font essentiellement dans le REG / le système enzymatique dit mycrosomique
(SEM).
Ces transformations vont rendre les molécules toxiques plus hydrosolubles donc moins réabsorbables
au niveau du néphron (donc plus évacuables par le reins). Cependant ces transformations peuvent aussi
rendre les molécules encore plus toxique (par ex l’alcool). Ces réaction de détoxication sont divisées en
deux groupes :
 Phase 1
Il s’agit d’une réaction d’oxydo-réduction par hydrolyse qui sont réalisées par des Enzymes dite
« monooxygénases ». Elles sont situées dans la membrane du REG au niveau du cytochrome P 450. Ce
sont des enzymes qui sont exprimées par induction avec le substrat.
Ex : l’alcool (méthanol) se fixe sur la membrane des cellules notamment des neurones ce qui modifie la
fluidité membranaire.
Alcool  Acétaldéhyde + H2 (enzyme = alcool déshydrogénase)
L’acétaldéhyde est plus toxique que l’alcool, il endommage les mitochondries des cellules du foie (=>
cancer du foie, cirrhose, …). L’H2 modifie le métabolisme dans le sens de stockage de lipides.
 Phase 2
Il s’agit de réaction de conjugaison, cad de réactions de fixation de molécules endogènes sur la
molécule toxique. Très souvent cette phase entraîne l’inactivation totale de la molécule et donc une
meilleure élimination de la molécule.
Ex : Fixation de l’acide glucoronique sur la molécule toxique.
Toxique-H + UDP-Acide glucoronique  Toxique-Acide glucoronique + UDP (enzyme = udpglucuranyl
transférase)
Ces réactions sont saturables, cad pour une prise de molécule toxique trop importante, il peut y avoir
des effets toxiques immédiats. Ces transformations dépendent de l’âge, du sexe, de la corpulence, du
patient en général…
•Voies d’excrétions
Voie pulmonaire = c’est une voie principalement utilisée pour les gaz toxiques et produits volatils.
Voie biliaire + TD = une partie des molécules toxiques prises par voie orale sont toujours évacuées par
les sucs digestifs mais aussi par les sels biliaires.
Voie urinaire = permet de définir la « clairance » et le t1/2 vie.
Autres voies = peau et notamment par la sueur. Notamment la morphine et les métaux lourds sont
éliminés par les poils ; mais aussi les larmes, la salives, ….
RMQ = il y a des lieux de stockage de ces molécules toxiques, notamment dans le squelette, dans les
graisses également.
•Mode et site d’action
Principe général du mode d’action des médicaments et des molécules
informatives
Molécule informative = qui agit sur la cellule. Il y a donc des récepteurs sur la membrane, dans la cellule
et dans le noyau.
Il y a une réponse de la cellule, plus précisément une « cascade d’évènements intracellulaires ». C’est le
même système pour les médicaments. Les messages informatifs peuvent être électriques, physique
(contacts membranaires), chimiques (hormones), …

Les récepteurs sont des modifications de ‘activité cellulaires.
Les différents types de récepteurs aux signaux chimiques
 Principe Général :
Ils sont de nature biochimique. Ce sont des protéines dont on distingues plusieurs parties.
- une partie pour la reconnaissance du signal
- une partie pour la localisation précise d’un récepteur dans la cellule (doit être lipophile, qui s’intègre à
la membrane)
- une partie réservée à la transduction du signal (cad comment le signal va être transformer).

 Présentation des différents types de récepteurs :
Récepteurs à activité enzymatique : se sont des récepteurs qui, quand ils fixent une molécule,
développent directement ou indirectement une activité enzymatique intracellulaire.
Récepteurs intervenants dans la passage d’ions : ou de molécules (passage à travers la membrane).
Récepteurs à activité nucléaires : agissent sur la transcription des gènes.
Récepteurs à activité enzymatique
Transduction indirecte :
Ex : récepteur à activité tyrosine kinase
Principe G : c’est le récepteur lui-même qui produit le signal.
- Fixation du ligand sur le récepteur
- Changement de conformation du récepteur
- Activation du récepteur : autoPhosphorilation => c’est à ce moment que le
récepteur acquiert son activité enzymatique.
Ex récepteur à insuline.
Il y a donc des cibles à l’intérieur de la cellule : une protéine va être phosphorylée au niveau de la
Tyrosine ici. Ici modification des voies métaboliques donc mise en réserve du glucose dans le foie et les
muscles sous forme de glycogène.
Transduction indirecte :
Principe G : la molécule informative se fixe sur un récepteur et il existe à partir de là, un intermédiaire
entre le message et le récepteur intracellulaire.
Protéine G = représente une grande famille de protéines qui sont capables de lier des nucléotides
guanyniques (GDP, GTP). Elles sont trimériques, cad 3 sous-unités ( alpha, bêta, gamma).
Gamma est rattachée à la membrane côté intracellulaire, les deux autres sous-unités lui sont reliées.
C’est la sous-unité alpha qui fixe soit GTP (protéine G active) soit GDP (protéine G inactive).
Interaction Récepteur / Protéine G : réception du ligand par le protéine G = activation de la protéine G
Cycle de la protéine G activée cf. poly.
Les différentes voies du second messager :
-> AMPcyclique : fait intervenir l’adénylate cyclase qui est une enzyme qui transforme de l’ATP
en AMPc. Fait aussi intervenir Gs (simulatrices ) capables d’activer l’adénylate cyclase, il existe donc
aussi Gi (inhibitrice).
L’AMPc est le second messager = messager intracellulaire.
L’AMPc agit sur les protéines kinases, on parle de « protéines kinases AMPc dépendantes » = PKA.
L’AMPc se fixe sur les protéines K et il y a alors activation de sPKA, cad Phosphorylation.
C’est cette Phosphorylation qui va modifier l’activité globale de la cellule.
Ex : Adrénaline se fixe sur différents récepteurs , notamment sur des récepteurs Beta des cellules
hépatiques. Il y a alors inhibition de la glycogénolyse, et favorisation de la glycolyse => libération du
glucose.
->Les lipides membranaires : ceci concerne les protéines G dites Gp (« p » pour « phospholipase
c » - PLpc). Cette PLpc est également reliée à la membrane et cette PLpc va donc hydrolyser les lipides
membranaires. Cette enzyme hydrolyse le PiP2 et IP3 + DAG (cf. doc associé). Ainsi ils sont les seconds
messagers.
L’IP3 agit sur les récepteurs canaux situés au niveau du REG qui vont faire ouvrir les canaux laissant
passer des ions. Ces récepteurs canaux libèrent notamment du Calcium. Il est stocké en grande
quantité dans le REG (cytoplasme : 10-7 mol/L ; REG :10-3 mol/L). Ce Ca2+ se fixe sur des protéines
kinase « Cd Kinase » (Cd = Calmoduline) qui les actives => ce qui entraîne la phosphorylation et ce qui
entraîne la réponse cellulaire.
Le DAG se situe dans la membrane cellulaire, du côté cytoplasmique et à pour cible une protéine
kinase.
Le Ca2+ est très vite régénéré par le REG.
Récepteurs intervenants dans le passage d’ions (R. canaux = R. ionotropiques)
Mécanisme Général : Récepteurs chimiodépendants dont l’ouverture d’un canal est régulé par la fixation
d’un ligand. Il existe beaucoup de canaux différents !
Exemple de récepteurs à l’Ach (acétylcholine) :
Il s’agit d’un neurotransmetteur qui se trouve entre la jonction neuromusculaire, cerveau, et cœur. Au
niveau du cœur, l’Ach agit sur le récepteur dit muscarinique, récepteur du type protéine G (AMPc).
Au niveau des autres muscles, c’est le récepteur nicotinique qui est le récepteur à l’Ach, du type canal
Na+. L’entrée du Na+ dans la cellule entraîne une dépolarisation de la membrane ce qui entraîne la
contraction musculaire.
Récepteurs intracellulaires pour les molécules liposolubles
Cela concerne toutes les hormones stéroïdiennes = dérivées du cholestérol, ainsi que les hormones
tyroïdiennes.
Principe de base – Mécanisme d’action : Elles sont transportées dans le sang, traversent librement la
membrane cytoplasmique. Ces molécules se lient à des récepteurs intracellulaires qui sont soit dans le
cytoplasme soit dans le noyau. Csq => modification de l’expression des gènes. L’activité cellulaire est
immédiate pour les autres récepteurs, tandis que la modification du génome se fait sur moyen à long
termes.
Ce sont des protéines donc grandes homologies de strucuture. Dans les récepteurs on distingues trois
grands domaines :
- COOH ter = site de fixation du ligand,
- NH2 ter = domaine responsable de la régulation de l’expression génomique,
- Entre ces deux domaine sil y a un domaine dit intermédiaire responsable de la liaison avec l’ADN.
Dans cette conformation,
conformation 3D.
HSP = inactif. Quand le ligand est fixé, l’HSP part ce qui modifie la
La transcription des gènes est stimulée par le changement de conformation structurale.
Récepteurs aux neurotransmetteurs et applications physiologiques
Neurotransmetteurs = molécule chimique produite par les neurones qui doit être présente dans la
terminaison pré-synaptique, libéré dans la synapse, dégradée rapidement et avec un effet sur la cellule
post-synaptique.
Présentation : cellule hautement différenciée et spécialisée.
La terminaison arborescente peut communiquer avec d’autre neurones, avec des cellules musculaires,
avec des cellules endocrines. Il n’y a pas de contacts directs = fente (espace) synaptique. C’est ici que
sont libérés les molécules qui transmettent les messages électriques sous forme chimique.
L’ouverture et la fermeture des canaux calcique voltages dépendants est régulée par les potentiels
d’action (P.A.). Ils laissent essentiellement passer des ions Ca2+. Il y a un gradient chimique des Ca2+ où
les ions rentrent dans la terminaison synaptique.
Les neurotransmetteurs sont synthétisés dans le corps cellulaire, ils migrent dans l’axone grâce à des
microtubules et donc se retrouvent dans la terminaison pré-synaptique.
La rentrée de Ca2+ par l’arrivée des P.A. entraîne l’exocytose des vésicules des neurotransmetteurs
dans la ente synaptique. Après ils vont donc se fixer sur les récepteurs transmembranaires de la cellule
post-synaptique. Il y a transduction du signal et réponse cellulaire.
Puis les neurotransmetteurs peuvent être recaptés par la terminaison pré-synaptique au moyen de
pompes pour être réutilisées par la cellule. D’autre part ils peuvent être également dégradés par des
enzymes situées dans la fente synaptique.
Exemple de 2 enzymes :
Monoaminoxydase = enzyme qui dégrade les neurotransmetteurs, de la famille des monoamines
comme la dopamine, adrélanine, …
Acétycholine estérase = coupe l’ester entre acétate et choline.
Au sujet des récepteurs aux neurotransmetteurs de la cellule cible, il peut y avoir des récepteurs canaux.
R.GABA.A = fait entrer les ions Cl- dans la membrane -> hyperpolarisation contrairement aux P.A. (P.A.
= signal excitant donc là il s’agit d’un signal inhibant).
R.Glutamate = fait entrer les Na+ (signal excitant).
Il existe des antagonistes au R.GABA.A = Benzodiazepine (= tranquilisant), effet inhibiteur.
Il existe des récepteurs métabotropiques qui sont utilisés dans le domaines cardiovasculaire.
D’autre apr ton peut aussi agir sur la libération des neurotransmetteurs via les amphétamines par
exemples. Ils sont d’excellents activateurs de la libération des neurotransmetteurs de la famille de
l‘adrénaline.
On peut éviter l’endocytose des neurotransmetteurs par la cellules présynaptique en augmentant la
concentration en dopamine.
Ex : la coaïne bloque ces pompes des les neurotransmetteurs restent dans la fente synaptique donc
l’excitation augmente.
Enfin on peut aussi agir sur les enzymes qui dégradent les neurotransemtteurs = inhibiteurs des
monoxydases = IMAO. (=> Une grande partie des antidépresseurs prescrits en France).
Autre cible possible, les enzyme de biosynthèse que l’on retrouve soit dans les corps cellulaire, soit dans
les terminaisons présynaptiques.
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