primordial pour l’obtention d’un résultat thérapeutique. De nombreuses études
scientifiques attestent ce phénomène.
L’effet placébo (« je plairais » en latin) est une réalité thérapeutique chargée de
significations … « Mais la médecine moderne « redoute cet aspect de la pratique
thérapeutique. Cela vient sans doute du fait que notre culture favorise la
performance. Le médecin doit y faire la preuve de ses compétences techniques .Par
conséquent les rôles sont distribués, le patient subit , le médecin soigne et guérit,
une participation active du malade au processus de guérison, remettrait en cause
l’efficacité et l’utilité du soignant. Dans la même logique l’industrie pharmaceutique
cherche à minimiser l’effet placébo afin de démontrer l’efficacité des médicaments
qu’elle propose » (Dr Thierry Jansen).
Pourtant il est IMPERATIF d’utiliser cet effet positif de la pensée, pour arriver à
traiter au mieux en médecine.
Des chercheurs au cours de recherches en psychologie, ont fait évoluer nos
connaissances depuis les expériences de Ivan Pavlov à Saint Petersburg.
Pavlov a mis en relation, le bruit de cloches à l’heure précise du repas d’un chien, et
la sécrétion de salive qui s’en suit, mettant en évidence un « réflexe conditionné »,
soumis au contrôle d’un centre nerveux supérieur, ce qui lui valut le prix Nobel de
médecine.
D’autres chercheurs depuis, comme Robert Ader, Nicolas Cohen, en psychologie, et
David Felten, on montré « comment » de tels phénomènes se produisaient.
Ils on mis en évidence un lien entre le psychisme et le système immunitaire, en
révélant une innervation très riche des tissus lymphoïdes responsables de la
fabrication et du stockage des cellules immunitaires (Thymus, rate, les ganglions
lymphatiques, la moelle osseuse et les muqueuses) .
Jusque là les chercheurs croyaient que le système nerveux et le système
immunitaires fonctionnaient séparément, indépendamment l’un de l’autre.(Thierry
Jansen.)
« En fait, derrière les codes et les métaphores propres à chaque approche
thérapeutique se cachent des mécanismes physiologiques universels. Il convient
donc d’analyser les faits au delà de leurs apparences » (Thierry Jansen : La solution
intérieure).
Il nous faut abandonner le concept Cartésien de la séparation de l ‘esprit et du
corps…
Tout le monde a fait l’expérience dans sa vie de la répercussion sur l’état général,
d’une bonne ou d’une mauvaise nouvelle…de notre ressentit lors d’un examen à
l’oral, ou lors d’une prise de parole en public lorsque l’on n’y est pas entrainé…les
sueurs, les mains moites, ou au contraire les performances possibles lors d’une
excellente nouvelle…et la « dépression » « l’anéantissement » psychologique et
physique lors d’une mauvaise nouvelle.
Robert Ader, chercheur en psychologie, proposa le terme de « psycho-neuro-
immunologie » pour désigner la science qui étudie ces phénomènes.