2
Recherche Bibliographique :
Mes recherches ont débuté par la définition de mots-clés nécessaires à la recherche
d’articles. Pour cela, je me suis aidée du diaporama fourni par mes maîtres de stage
concernant la stœchiométrie écologique et les relations trophiques. J’ai pu définir la liste
suivante : ecological stoichiometry, C : N : P ratios, light-nutrient hypothesis, nutrient
availability, bioturbation, upwelling. Cela m’a permis, par l’utilisation de moteurs de
recherches tels que Web of Knowledge et Google Scholar, de trouver une première partie de
mes références. Ces articles m’ont permis de trouver d’autres références. Mes maîtres de stage
m’ont également fourni un certain nombre de publications, notamment celles qui n’étaient pas
accessibles via les moteurs de recherches, ainsi que le livre « Ecological stoichiometry: the
biology of elements from molecules to the biosphere » (Sterner et Elser, 2002).
Introduction :
La stœchiométrie écologique permet une approche différente de l’approche classique
utilisée en écologie pour étudier les relations trophiques. En effet, alors que les interactions
entre les organismes et des organismes avec leur milieu sont souvent analysées à des échelles
allant de l’individu à l’écosystème, la stœchiométrie écologique propose une approche basée
sur les éléments chimiques. Cette discipline étudie ainsi l’équilibre des éléments chimiques
dans les interactions et les processus écologiques. Elle s’intéresse également aux flux
d’énergie et de matière au sein des écosystèmes (Sterner et Elser, 2002).
Les organismes vivants ont des compositions relativement constantes en divers
éléments tels que le carbone, l’azote et le phosphore. La plupart des études en écologie
stœchiométrique sont axées sur ces trois éléments et ce, depuis l’exemple de référence en
écologie stœchiométrique décrit par Redfield en 1958. Le rapport de Redfield prédit que le
ratio C : N : P du phytoplancton marin est constant pour toutes les espèces et est égal à
106 :16 : 1 (Redfield, 1958 in Sterner et Elser, 2002), une proportion égale à celle de la
photosynthèse. Ces proportions sont différentes et varient selon les milieux et les organismes
(Tableau 1). On peut observer une grande variabilité des autotrophes selon leur
environnement et leur besoins en éléments. Les plantes terrestres ont une composition plus
élevée en carbone, nécessaire à leur maintien et assurant une fonction de défense face au
broutage (Elser et al, 2000).