Dès lors l’auteur cherche à répondre à la
question suivante : Quelle règle de création
monétaire doit-on adopter, et à quelle rythme
faut-il accroître la masse monétaire, de façon à
instituer un système à Dividende Universel, tel
que sa densité, c'est-à-dire sa répartition selon
les individus, soit uniforme dans l’espace et dans
le temps ?
Il suppose une population stable en nombre
avec une espérance de vie donnée. C'est-à-dire
qu’il admet un solde démographique naturel nul :
il y a autant de naissances que de décès et pas
de migrations. L’espérance de vie correspond
alors à la durée au bout de laquelle il n’y a plus
aucun ancien vivant. La population est
totalement renouvelée depuis la mise en place
de la nouvelle règle ; la densité est maintenant
pour tous uniforme qu’elle que soit celle qui
prévalait à l’origine. Le Système à Dividende
Universel, celui rappelons-le où chacun reçoit
une part égale de la masse monétaire est
complètement réalisé.
La réponse est ce que l’auteur appelle le
« Dividende Universel Optimal » : la masse
monétaire doit annuellement croître d’un facteur
« c », évidemment inversement proportionnel à
l’espérance de vie- c'est-à-dire à la durée de
renouvellement de la population ou à celle de la
mise en place complète du système - et ce
surplus de monnaie doit être également et
inconditionnellement distribué entre tous les
membres de la population. Ce facteur c est égal
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