
GUIDE PRATIQUE DE L’E-TOURISME # L’E-MARKETING TOURISTIQUE
L’E-MARKETING TOURISTIQUE
L’e-marketing touristique regroupe l’ensemble des techniques
marketing appliquées à la communication et à la promotion de
destinations, sites, produits et services touristiques via Internet.
Après quelques notions fondamentales, et transversales à
l’ensemble des outils, nous verrons plus particulièrement :
• le display et les bannières, ces bandeaux publicitaires qui
s’affi chent sur un site Internet ;
• Adwords, les fameux liens commerciaux de Google ;
• Facebook Ads, la publicité dite « sociale » ;
• l’e-marketing direct.
D’autres sujets comme l’affi liation et Ad-Exchange seront traités
dans un prochain numéro de l’ATI.
Notions fondamentales
Les atouts du e-marketing
• le ciblage : possibilité de segmenter plus ou moins fi nement
la cible visée et donc d’adapter le message en fonction des
attentes de chaque client ou prospect.
• la souplesse : les délais de production et de réalisation sont
plus rapides et faciles à mettre en œuvre ;
• le coût : le coût du e-marketing reste très abordable même
pour des opérateurs aux budgets limités ;
• le suivi et le contrôle des résultats : l’informatique permet
une mesure et une analyse précises de la performance des
actions ;
• un media participatif, interactif : l’internaute participe,
réagit.
Ces atouts en font une technique de communication
parmi les plus effi caces et accessibles et non réservée
aux «grands» opérateurs.
Les choix stratégiques
La publicité en ligne vise principalement 3 objectifs :
VISIBILITÉ : développer l’image et la notoriété des destinations,
sites/structures touristiques, principalement à travers de
l’acquisition d’audience (trafi c) sur un site
Publicité on-line (Display, branding, bannières), e-mailing de
notoriété, etc.
- Des formats publicitaires impactants
ENGAGEMENT : créer et maintenir une relation entre les clients
/ prospects et les destinations, sites/structures touristiques
Réseaux sociaux, Facebook, blogueurs infl uents,
- De l’animation de communauté autour de sa marque
PERFORMANCE : recruter des leads, des « contacts utiles »
Search, affi liation, comparateurs, e-mailing et display à la
performance,
- De la génération de trafi c, d’actions, de ventes.
OBJECTIFS NOTORIÉTÉ ENGAGEMENT RECRUTEMENT
Display
Affi liation
Référencement
E-marketing
Réseaux sociaux
La création publicitaire on-line
Une création publicitaire de qualité peut multiplier par 1o la
performance d’une communication on-line ! Et les outils du
web permettent une grande créativité. Si la démarche de
création du message publicitaire sur Internet doit respecter les
mêmes fondements que toute communication, elle a aussi ses
spécifi cités avec une grande variété de supports (graphique,
texte, vidéo, fl ash), l’importance de la « viralité » et un « call to
action », l’appel à l’action, essentiel, et donc à mettre en avant.
Optimisation de la « landing page »
Quel que soit le type de campagne qui renvoie vers une page
d’un site, l’optimisation de cette « landing page » (page de
renvoi) infl ue fortement sur le taux de transformation. Il faut lier
la landing page à votre annonce et la personnaliser en fonction :
• de la cible visée : en spécifi ant le profi l de l’audience souhaité.
Par exemple pour une annonce sur un séjour bien-être destiné
aux femmes préciser sur la landing page « Madame » et adapter
la création à une cible féminine ;
• de l’action recherchée : réservation d’un week-end,
inscription à une newsletter, téléchargement d’une brochure :
la page de renvoi doit pousser à l’action de manière aisée et
directe ;
• de l’avantage mis en avant : la promesse commerciale de
l’annonce doit clairement apparaître en tête de la page de
renvoi pour « enfoncer le clou ».
Les différents modes de rémunération
Quel que soit le type de campagne, la publicité on-line se
négocie selon diff érentes bases. Voici les plus courantes :
• CPC (Coût par clic) correspond à une rémunération
proportionnelle au nombre de clics sur les bannières diff usées
ou les liens sponsorisés ;
• CPM (Coût pour mille) correspond à un mode de rémunération
en fonction du nombre d’affi chages de la publicité ; pratiqué
par les grands portails.
• CPS (coût par vente) ou « lead » correspond au nombre de
clics de visiteurs ayant abouti à une vente.
• CPA (Coût par achat) : paiement selon le nombre d’actions
(commande, inscription, etc…) générées sur votre site.
Les paramètres clés
Avant d’entreprendre des opérations d’e-marketing, il est
nécessaire de défi nir certains paramètres qui vous serviront à
mesurer la performance de votre campagne.
Parmi les plus courants :
• panier moyen : montant de la dépense moyenne du client
dans l’entreprise concernée. Par exemple : un loueur de gîte
loue à la semaine un panier moyen de plusieurs centaines
d’euros par client ;
• coût d’acquisition / client : montant qu’un professionnel du
tourisme est prêt à investir en e-marketing pour trouver un
nouveau client. Exemple : prix d’achat d’un fi chier d’amateurs
de canoë, prestation d’une agence pour la création graphique
d’un e-mailing, achat de photos, coût d’un système d’envoi, etc.
• taux de conversion : sur un site Internet, ce taux, en moyenne
entre 1 et 3%, désigne le rapport entre le nombre de visiteurs
du site et le nombre de demandes de réservation ou de
contacts. 1oo visites sur un site génèrent 1 à 3 demandes de
contacts ou de réservation.
Les outils de mesure
Mesurer, analyser, évaluer ! Quel que soit le type d’opération, de
nombreux outils d’analyse statistique permettent de calculer
le retour sur investissement et d’évaluer l’effi cacité d’une
campagne :
• Google Analytics, gratuit, un outil de mesure d’audience et
de trafi c, permettant de vérifi er dans le détail l’impact d’une
campagne publicitaire.
• pour les liens sponsorisés, les outils comme Google AdWords,
Facebook Ads off rent des outils de mesure extrêmement
complets.
• tous les gestionnaires d’envois d’e-mailing proposent
également des statistiques précises : taux d’ouverture, de
clics, etc
LE DISPLAY : LES BANNIERES
Le display est une solution pour générer rapidement de la
notoriété on-line mais induit tout de même un coût d’entrée
minimal. Attention à ne pas surestimer le taux de clics attendus :
en moyenne 1% toutes campagnes confondues et jusqu’à 25%
pour les meilleures.
Une campagne nécessite généralement la création de plusieurs
bandeaux qui s’adaptent de manière contextuelle au support et
à la cible. Attention, les bannières ne doivent pas dépasser un
poids entre 4o et 5o ko.
L’achat d’espaces (bannières) sur le web
Les diff érentes formes de publicité en ligne :
• les bannières de diff érentes tailles sont des emplacements
publicitaires sur une page Internet ;
• le pop-up ou pop-over est une fenêtre indépendante, de
petite taille qui s’affi che à la manière d’un « post-it », devant
la fenêtre de navigation principale. Sans toujours avoir été
sollicitée par l’utilisateur : impactant mais parfois intrusif…
• le pop-under est une fenêtre indépendante s’ouvrant
automatiquement lors du chargement d’une page mais reste
sous la fenêtre active et devient visible seulement quand
l’internaute quitte la page consultée ;
• le rich media : dans sa défi nition simple, le rich media se
réfère à tout type de contenu multimédia et interactif (fl ash,
son, vidéo, etc.) exploitable sur le web, principalement hors
des espaces classiques prédéfi nis.
• l’intersticiel : annonce qui s’affi che plein écran et vient
recouvrir la page visitée, dès la page d’accueil ou comme
transition entre deux pages.
Formats de bannières
Il existe de très nombreux formats de bannières, voici les plus
courants :
- Les bandeaux classiques : L 468 x H 6o ; L 392 x H 72 ; etc.
- Les boutons ou vignette : L 12o x 6o
- Les carrés : L 125 x H 125
- La méga bannière : L 728 x H 9o
- Les bannières rectangles L 3oo x 25o ; L 18o x H 15o ; etc.
- Les skycrapers : L 12o x H 6oo
- Les formats originaux (Expand, Calque, Interstitiel…)
représentent moins de 2o% des diff usions publicitaires.
L : largeur – H : hauteur, en pixel
Exemples de bannières 3oo x 25o
Exemple de méga bannière 728 x 9o
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