
Avancées thérapeutiques 
RMC-2013 2 1 
 
Kinésithérapie respiratoire et CPAP aux soins intensifs: 
objectivation par une technique non-invasive de 
 tomographie par impédance électrique 
Directeur de mémoire : Mr  MORAINE Jean Jacques 
Promoteur : Mme Buyse Catherine 
Hôpital Erasme - Service des Soins Intensifs 
Mémoire présenté par Guiraut Nina 
En vue de l’obtention du grade de master en kinésithérapie et réadaptation 
 
Année académique 2011-2012 
Guiraut Nina 
Objectif :  
 
Mise au point d’un protocole visant à évaluer les effets à court terme de la kinésithé-
rapie respiratoire et/ou de la CPAP sur la ventilation pulmonaire, sur l’oxygénation et 
sur les variables hémodynamiques grâce à la méthode non invasive de Tomographie 
par Impédance Electrique (EIT). 
 
Matériel et méthode :  
 
51 patients des soins intensifs nécessitant un traitement par kinésithérapie respiratoi-
re ont été inclus. Les patients sont évalués avant et après kinésithérapie respiratoire 
et après une heure de repos. La saturation pulsée en oxygène, la fréquence cardia-
que, les pressions artérielles ont été relevées. La fréquence respiratoire, la répartition 
de la ventilation régionale et la variation d’impédance de fin d’expiration (ΔEELI) ont 
été mesurées à l’aide du système EIT PulmoVista 500 par l’intermédiaire d’une cein-
ture de 16 électrodes. Les séances de kinésithérapie respiratoire étaient réalisées par 
un kinésithérapeute expérimenté. 
 
Résultats :  
 
La kinésithérapie respiratoire n’entraîne pas de variation des variables hémodynami-
ques  et  de  la  fréquence  respiratoire.  Une  augmentation  significative  du  TV  dorsal, 
une  augmentation  très  hautement  significative  du  ΔEELI global et hautement 
significative de la SpO2 ont été observées.  Il existe une corrélation entre ΔSpO2 
(différence entre la SpO2 maximale atteinte durant la kinésithérapie et la SpO2 à t=0’) 
et ΔEELI dorsal (r= 0.322, p=0.021). Le rapport PaO2/FiO2 avant inclusion influence le 
ΔEELI dorsal (p=0,05). 
   
Conclusion : 
 
La kinésithérapie respiratoire améliore la SpO2 et permet une homogénéité dans la 
répartition régionale de la ventilation. De plus, elle améliore la variation d’impédance 
de fin d’expiration sans affecter les variables hémodynamiques et la fréquence 
respiratoire. 
 
 
 
FACULTE DES SCIENCES DE LA MOTRICITE