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statuts de la fédération, de la ligue régionale ou du comité départemental par leurs dirigeants, ou en
cas d’incrimination individuelle de ceux-ci.
Article D8 Les contestation de compétence pouvant être soulevée par toute partie concernée, ou par la
commission saisie, ou par l’instructeur sont étudiées et tranchées par la CADE.
TITRE III : RÔLE DE LA COMMISSION DE L’ ACTION DISCIPLINAIRE ET DE L’ ETHIQUE
Article D9 La Commission de l’Action Disciplinaire et de l’Éthique (CADÉ) instituée conformément à
l’article 7 du règlement disciplinaire est le seul organe de la fédération compétent pour engager les
poursuites disciplinaires. Elle reçoit toutes les demandes d’engagement d’actions disciplinaires
émanant d’une autorité fédérale ou du représentant d’une association affiliée, qualité qui s’entend à la
date des faits dénoncés ou à leur révélation à l’association.
Article D10 A cet égard, elle est le premier niveau d’exercice du pouvoir disciplinaire de la fédération.
Selon les circonstances, lorsqu’elle a connaissance de litiges mineurs, elle peut éventuellement
diligenter une action de conciliation pouvant éviter une procédure inutile, ou en cas d’échec faire
traiter le litige par une commission de première instance.
Article D11 En application de l’article 14 du règlement disciplinaire, la CADÉ qui est à l’origine des
poursuites peut éventuellement interjeter appel d’une décision de première instance quelle que soit la
commission de discipline concernée, régionale ou fédérale. Elle peut annuler pour vices ou
irrégularités substantiels une décision de première instance et éventuellement renvoyer le dossier
devant la CFD notamment si le respect des droits de la défense et du contradictoire l’impose.
Pour les mêmes raisons elle peut faire appel auprès de la CFA d’une décision de la CFD.
Article D12 La commission assure d’une manière générale la direction de tout le secteur disciplinaire.
A ce titre, elle est chargée du suivi et du contrôle de toutes les procédures qu’elle a engagées :
a) le numéro de référence qu’elle donne au départ de l’affaire devra être respecté pendant toute la
procédure ;
b) les dates des actes de procédure lui seront immédiatement et automatiquement communiqués par
les responsables desdits actes : instructeurs, présidents des commissions de première instance et de la
commission d’appel ;
c) en même temps que les notifications aux intéressés, les présidents des commissions de première
instance lui adresseront une ampliation de la décision et le dossier complet et inventorié de l’affaire ;
d) en cas d’appel de sa part ou de la personne sanctionnée, elle adresse le dossier au président de la
commission d’appel qui se conformera à l’alinéa précédent (c).
Article D13 La commission assure l’archivage de tous les dossiers à la fin de la procédure interne et la
publicité des décisions prises sur le site fédéral, et vers le responsable du bulletin des arbitres fédéraux
(BAF).
Article D14 Lors de sa mise en place, après son renouvellement par le comité directeur au début de
son mandat, la commission décide dans le respect des dispositions légales de la suite à donner aux
affaires pour lesquelles aucune poursuite n’a encore été engagée.
TITRE IV : ENGAGEMENT DES POURSUITES DISCIPLINAIRES
Article D15 Les plaintes ne peuvent émaner que d’une autorité fédérale agissant es qualité : arbitre,
dirigeant ou responsable de la fédération ou de l’un de ses organismes déconcentrés, ou du
représentant élu d’une association affiliée. Dans tous les cas, l’auteur d’une demande de sanction ou
d’une plainte doit avoir intérêt légitime et qualité à agir conformément à l’article D9.
Article D16 La demande de sanction ou plainte doit être adressée au président de la commission de
l’action disciplinaire et de l’éthique (CADÉ) dont l’adresse figure sur le site de la fédération. La
demande émanant d’une autorité fédérale peut lui être adressée par simple lettre. Pour être recevable,
toute autre plainte doit lui parvenir par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
Article D17 La commission décide de la recevabilité ou non de la plainte tant sur la forme que sur le
fond. Elle fait préciser ou compléter le cas échéant au demandeur les éléments de sa requête. Elle
vérifie la légitimité à agir du demandeur et sa qualité de licencié à la date des faits dénoncés.