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COMPAGNIE TRACTION
La danse où on ne l’attend pas
Association TRACTION
Claire Durand-drouhin
06 20 41 26 81
administration :
Mariella Grillo
0587709887
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OBJECTIF
Notre association soutient la réalisation d’ateliers et d’œuvres chorégraphiques
au sein de lieux très divers : hôpitaux psychiatriques, maisons d’accueil
spécialisées, centres pénitentiaires, maisons de retraite (EHPAD), écoles ZEP,
zones rurales reculées… .
Ce projet dépasse l’unique fonction thérapeutique de la danse au sein des lieux
concernés. Il aspire à une visibilité de spectacles vivants, mais aussi de films
réalisés pour rendre compte des aventures chorégraphiques vécues. Ces
représentation ont lieu à l’intérieur des lieux concernés, mais également hors les
murs, dans tout espace de représentation publique (théâtres, centres culturels,
cinémas…) .
Les chorégraphies sont le fruit de l’intuition et de l'inspiration personnelle des
participants. Dans tous les cas, ces projets se construisent autour d’un rapport
constant entre l’art et la différence.
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Mon Parcours
Mon experience dans le domaine a débutée il y a dix ans. Je me rends,
principalement à l'intérieur des hôpitaux psychiatriques, afin d'y rencontrer des
patients, tous profondément singuliers dans leur être, dans leur apparence, ainsi que
dans leur mode de fréquentation de l'hôpital. Mon travail de chorégraphe s’inspire
largement des personnes que je rencontre au sein de cet univers spécifique. Nous
proposons des ateliers de danse desquels adviennent des oeuvres étonnantes et
puissantes. Nous sommes toujours présents sur scène, danseurs et patients réunis,
cherchant à apparaître chacun tel que nous sommes.
Mes autres principales experiences professionnelles en temps que danseuse, ont été
en qualité d’interprète au sein de la Compagnie In Vivo, et de la Compagnie
Phillippe Saire.
Mon experience depuis 2010
Depuis 2010 j’axe principalement mon travail à l’hôpital Esquirol de Limoges.
Nous avons entammé la création d’un spectacle qui se développe au fur et à mesure
du temps et des rencontres au sein de l’hôpital. Certains patients y font un travail
constant et dans la durée, d’autres nous rejoignent en chemin. “Touche
personnelle” sera le spectacle présenté en janvier 2012 à la médiathèque de
Limoges.
Par ailleurs, j’ai realisé un film documentaire durant l’été 2011 sur un atelier de
danse que j’ai mené à la prison de Poitiers-Vivonne.
Ma première creation “Chambre 10” a vu le jour en juin 2011, elle uni sur scène
deux danseurs et un homme que nous avions rencontré à l’hôpital Esquirol il y a
bien longtemps. Cette pièce part de la réalité d’une femme internée en psychiatrie
pour nous emmener à travers ses rêves et sa vision dans les plaisirs et les sensations
d’être au monde.
Objectif et évolution
Cependant, plus je travaille à l’hôpital psychiatrique plus mon travail s’éloigne du
thème de la psychiatrie. Ce sont les êtres que j’y croise qui m’attirent et qui
révèlent un esprit sacré à travers la danse. Je veux continuer de réunir des
personnes que je rencontre à l’hôpital avec des danseurs. Les uns et les autres nous
donnons l’inspiration pour exprimer les choses les plus élémentaires de la vie.
L’amour et la mort.
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De l’instinct
La danse appelle l’instinct. Improviser, laisser jaillir la danse et donner du sens aux
gestes. Chacun peut tenter cette expérience.
De la sensualité
La danse réveille les sens. Elle découle du désir et donne du plaisir. Que l’on anime
un atelier avec des centenaires dans une maison de retraite ou avec des détenus
dans une prison, le constat est le même. La danse fait éclore de façon visible la
sensualité des personnes.
Si tout le monde n’a pas un corps agile, tout le monde a une sensualité.
Et c’est en accueillant la sensualité de chacun que nous découvrons la danse.
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Plutôt que la fascination ce qui m’attire en ces lieus c’est
l’identification.
L’art, un terrain vital
Si il y a un lien évident entre l’art et tout être humain, il y en a un, particulièrement
digne d’intérêt, entre l’art et les personnes qui sont condamnées à une mise à l’écart
de notre société. La création artistique m’a permis jusqu’à présent de trouver un
univers viable parallèle à la vie elle-même, un univers dans lequel tout devient
envisageable. Ce n’est plus un jugement des choses bonnes ou mauvaises qui
régisse cet univers mais une prise en compte de tout ce qui fait la vie. La violence,
la colère, la mort, retrouvent une place légitime à côté de l’espoir, du courage et de
la tendresse. Dans l’art, il n’y a pas de jugement ni d’interdit. C’est peut-être une
des raisons qui fait que l’art est vital.
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