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yLa notoriété en pyramide inversée
yLa marque comme élément croissant de
réputation et de confiance et donc d’achat
et de rachat
yLes acheteurs en B2B sont majoritairement
hostiles aux vendeurs
yEn conséquence le e-commerce en B2B est
sur la pente ascendante
yL’importance prise par les données en B2B
comme en B2C (avec des différences) qui
mènent à une personnalisation de la relation
des 2 côtés
yLe rapprochement entre les approches de
solution selling (B2B) et de design thinking
(B2C)
yLe cycle de vente et le cycle de vie, surtout
dans le haut de marché
yLes budgets de publicité
yLa forte composante sectorielle et
l’hyper segmentation (avec des « outils »
imparfaits)
yLes marchés et la « Lifetime Customer
Value » qui sont radicalement différents
yLe coût d’acquisition, hors et en ligne
yLa structure de vente est complexe, le circuit
de décision est complexe (grands comptes
et grands projets)
yLe B2B est uniquement logique et non
émotionnel
yLe B2B aime les articles longs et le B2C ne
les aime pas
yLes entreprises en B2B font face à une
pénurie de contenu, pas le B2C
yLa marque n’a pas d’importance en B2B
yLe marketing en B2B est rébarbatif
yLe B2B a moins d’importance économique
que le B2C
Tableau récapitulatif des convergences, des divergences et des mythes entre marketingB2B et B2C
Convergences entre B2B — B2C Divergences entre B2B — B2C Mythes à combattre
Source : Yann Gourvennec
car près de 60 % des acheteurs ont déjà pris leur décision
avant d’avoir vu un commercial, dont ils ne désirent d’ail-
leurs pas véritablement la présence4. Mais la modification
est bien plus profonde, avec une fusion — en B2B — des
fonctions marketing et commerciales5, et probablement
même une inversion de leurs rôles6.
En conséquence, l’importance de la réputation de la marque
et même de sa notoriété n’est plus du tout un élément
mineur mais majeur du marketing B2B. Celui-ci trouve sa
réponse principalement dans des actions digitales, surtout
à un moment où les utilisateurs ont décidé de s’informer
eux-mêmes. Ces actions digitales sont souvent orientées
autour du contenu de fond sur le sujet de l’entreprise (blogs,
livres blancs, etc.). Mais des marques B2B conséquentes
ont démontré (Volvo trucks et Caterpillar notamment7) que
la notoriété de la marque en B2B pouvait aussi passer par
des actions plus éloignées du contenu du cœur de métier.
1. http://ciret-transdisciplinarity.org/bulletin/b12c1.php
2. http://www.gartner.com/document/3419317?ref=ddrec&refval=3371017
3. http://visionarymarketing.fr/blog/2016/02/inbound-marketing
4. Voir le rapport de Forrester « Mort d’un vendeur en B2B » https://www.forrester.com/report/
Death+Of+A+B2B+Salesman/-/E-RES122288 et aussi mon analyse détaillée sur ce sujet
intitulée « Comment les Big Data vont bouleverser les ventes en B2B » http://bit.ly/2dUNq5E
5. « Comment la sales intelligence peut nourrir et renforcer les ventes b2b » http://bit.
ly/2dA7GaB
6. Cf. ce diagramme tiré de l’article de Steve Patrizi – http://stevepatrizi.com l’ex responsable
Marketing de LinkedIn qui a bâti le modèle d’affaire du célèbre réseau social B2B : http://
kaiconsultancy.com/2015/06/the-new-marketing-sales-funnel
7. Les références sont disponibles ici : http://ez.no/Blog/Yann-Gourvennec-CEO-of-Visiona-
ry-Marketing-discusses-overcoming-content-shock
8. La notoriété des marques en B2B est moindre, mais pas leur importance. Tout le monde
connaît la puissance de Microsoft, mais pas celle de Maersk qui est aussi gros (et contribue
à acheminer vos ordinateurs jusqu’à votre bureau). Pour des chiffres et des évaluations, voir
« le B2B est l’avenir du marketing » http://bit.ly/2dZUj1S
9. Cf. mon article à ce sujet autour du projet Dan’on http://visionarymarketing.fr/
blog/2015/06/dmp-personnalisation-marketing
Autre conséquence de ce qui précède, la part prise par le
e-commerce en B2B va croissante. Forrester estime même
dans le rapport cité précédemment que celui-ci représen-
tera l’essentiel du marché du commerce électronique dans
les cinq ans qui viennent. Ceci n’est pas choquant dans la
mesure où le B2B représente environ les deux tiers de l’éco-
nomie8.
Point suivant, l’intégration massive de la donnée, de son
analyse et les nouvelles techniques influencées par les dis-
ciplines liées aux Big Data ont tendance également à rap-
procher marketing B2B et B2C. D’une part, le B2C s’éloigne
du marketing de masse en nous ouvrant la perspective d’un
marketing de la personnalisation individualisée (le vieux
rêve de Don Peppers et Martha Rodgers des années 90 est
aujourd’hui à portée d’un plus grand nombre de sociétés9).