Sciences économiques et sociales Terminale Thème 1 : Croissance, capital et progrès technique
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Lycée Olympe de Gouges, Madame Nave-Bekhti
CHAPITRE 2.
POURQUOI L’INVESTISSEMENT PEUT-IL ÊTRE
SOURCE DE CROISSANCE ÉCONOMIQUE ?
Notions à acquérir
accumulation,
capital,
taux de rentabilité,
taux d'intérêt,
demande anticipée,
épargne,
autofinancement,
financement externe,
investissement immatériel
Introduction
A partir de l’analyse du titre de ce chapitre, du contenu du chapitre introductif et d’un document
complémentaire, nous élaborerons les éléments utiles à l’introduction. Cela permettra de comprendre comment
élaborer un brouillon d’introduction. Vous devrez rédiger l’introduction chez vous.
I. L’investissement est une dépense…
A. Il y a plusieurs types d’investissements
Après avoir précisé les définitions de l’investissement, nous étudierons l’évolution de la répartition des
investissements depuis une trentaine d’année : quels types d’investissements deviennent les plus importants et pour
quelles raisons ?
B. Et plusieurs manières de les financer
Nous repartirons de vos acquis de première pour rappeler les enjeux des différentes formes de financement
de l’activité des entreprises.
II. … que les entreprises réalisent pour atteindre plusieurs objectifs…
Quels éléments interviennent dans la décision d’investir ? Quels sont les facteurs de l’investissement ?
Comment agissent-ils ? Sont-ils indépendants les uns des autres ? Répondre à ces questions, c’est comprendre les
déterminants de l’investissement, c’est aussi ouvrir un champ de réflexion : quelles décisions politiques sont à même
de relancer l’investissement ? (attention : un grand nombre de sujets de baccalauréat portent sur ces
problématiques)
A. Pour pouvoir faire face à la demande
Nous verrons que les entreprises peuvent investir pour pouvoir faire face à une augmentation de la
consommation. Il faut toutefois d’autres conditions pour que la hausse de la consommation mène à l’investissement.
Ce déterminant de l’investissement explique déjà pourquoi l’investissement peut contribuer à la croissance.
B. Pour réaliser des profits… il n’est pas toujours nécessaire de produire plus !
Les entreprises investissent si elles considèrent que cette dépense sera rentable. Toutefois, les conditions de
financement des dépenses, et le niveau des taux d’intérêt peuvent amener les entreprises à ne pas investir, mais à
placer l’argent dont elles disposent.
C. Pour réduire les coûts de production… mais il faut conserver des
consommateurs !
Nous l’avions vu au chapitre 1, les entreprises espèrent que l’investissement permettra d’augmenter la
productivité et de baisser les coûts de production et si la substitution du capital au travail était telle que la
consommation baisse ?
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III. … et qui, finalement, contribue à la croissance sous certaines
conditions
A. Investir contribue à augmenter la production de richesses
L’exposé des mécanismes qui relient l’investissement à la croissance permettra de comprendre pourquoi les
banques centrales ont tout fait après le 11 septembre, mais aussi en ce moment pendant la crise financière
internationale pour soutenir l’investissement des entreprises.
B. Mais pas toujours dans le pays où il est réalisé
Ces mécanismes sont plus complexes dans le cadre d’une économie mondialisérelancer la consommation
et l’investissement dans un pays peut parfois contribuer à la croissance dans les pays qui y exportent leurs biens et
services.
Conclusion
De la même manière que pour l’introduction, nous élaborerons le brouillon d’une conclusion… que vous
devrez rédiger.
Pour travailler
Il y a toujours les pages en fin de chapitre dans votre manuel.
Sur le site « apprendre avec l’INSEE » : www.educnet.education.fr/insee/invest/default.htm
Documents complémentaires
Document A : La BCE augmente à nouveau ses taux d'intérêt
Mercredi 6 juin, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, sans surprise, une hausse d'un quart de
point de son principal taux directeur, porté de 3,75 % à 4 %. Il s'agit du huitième durcissement de sa politique
monétaire depuis un an et demi. Le geste de la BCE a été mal accueilli par les marchés boursiers européens : Paris a
perdu 1,66 % et Francfort 2,39 %.
Pour justifier sa décision, Jean-Claude Trichet, président de la BCE, a mis en avant les risques inflationnistes
dans la zone euro, liés à l'augmentation du prix du pétrole, aux pressions salariales et au rythme élevé de
distribution du crédit. Les pouvoirs publics français se sont abstenus de tout commentaire alors que cette hausse ne
facilite pas l'ambition du nouveau gouvernement de stimuler la croissance. L'ancienne candidate socialiste à la
présidence de la République, Ségolène Royal, dénonce le silence de Nicolas Sarkozy.
Source : Le Monde, 8 juin 2007.
Questions :
1) Qu’est-ce qu’un durcissement de la politique monétaire ?
2) Qu’attends la BCE de l’augmentation de son taux directeur ?
3) Pourquoi cette décision pourrait-elle gêner le nouveau gouvernement français ?
Document B : La BCE privilégie le soutien aux établissements financiers
Plier sans rompre. La Banque centrale européenne (BCE) a, comme prévu, baissé son principal taux d'intérêt
jeudi 5 mars, mais sans brûler sa dernière cartouche. Elle a ramené ce taux à 1,5 %, un plancher historique. Ce taux
était encore de 4,25 % en juillet 2008. Il avait atteint 4,75 %, son record, en mai 2000.
Malgré tout, la BCE n'a pas voulu imiter la Réserve fédérale américaine, la Banque du Japon ni même la
Banque d'Angleterre en réduisant quasiment à zéro son principal taux directeur ou en laissant entendre qu'elle allait
le faire. Alors que les États-Unis devaient publier, vendredi 6 mars, la pire statistique du chômage depuis un quart de
siècle, la situation économique n'est pas meilleure de ce côté-ci de l'Atlantique : la BCE a même nettement revu à la
baisse ses prévisions pour la zone euro. En 2009, le PIB pourrait baisser de 2,7 %. En décembre 2008, la BCE ne
prévoyait qu'une diminution de 0,5 %.
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Deux raisons, une explicite, l'autre implicite, expliquent que la BCE fasse entendre sa différence. La première
est que les Européens ne privilégient pas le scénario déflationniste. Or seul celui-ci justifierait, à leurs yeux, le
recours à cette arme ultime qu'est le taux zéro.
La raison implicite est le soutien aux banques de dépôt. Celles-ci réalisent des profits en rémunérant les
dépôts à un taux inférieur à celui de la BCE et en accordant des prêts à un taux supérieur. Un taux d'intérêt nul réduit
donc leur marge. Comme la BCE juge essentiel que les banques accordent massivement des crédits pour relancer
l'économie, elle veut éviter de les décourager.
Source : Le Monde, 7 mars 2009.
Questions :
1) Qu’est-ce qui explique le changement radical de la politique monétaire de la BCE entre 2007 et 2009 ?
2) Qu’attends la BCE d’un taux d’intérêt directeur à 1,5% ?
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