Y Vanpoulle, 2008 2
2 discours : un d’appartenance, un de distanciation. Dualisme sémantique qui se croise sur un même
objet mais qui plus est, est renforcé l’un par l’autre. Le discours de distanciation est posé depuis un
discours d’appartenance. Question d’un discours tiers qui les dépasserait (discours de la poétique
biblique ou discours spéculatif de Spinoza sur l’unité de la substance.
Proposition de 3 discours : du corps objet (celui du biologiste), du corps propre, plus discours de la
norme, du politique greffé sur les 2 autres.
JPC : les connaissances sur le cerveau entraîne-t-elle des changements dans l’exp comune ?
Connaissance réflexive de notre corps, de notre cerveau et de ses fonctions (l’âme) comme fondatrice
de la réflexion éthique et du jugement moral. Perso : c’est osé ! quel pouvoir à la conscience !
L’apport des neurosciences
Le cerveau projectif. : syst projectif qui projette continuellement ses hyp sur le monde.
JPC explique le travail des neurosciences :établir des correspondances entre fct et structure afin de
comprendre progressivement ce qui fait que nous faisons.
Perso : mais c’est tjrs une phénoménologie qui définit elle-même la fct qu’elle étudie, càd qui dit en
même temps ce qu’elle doit étudier, même si par la confrontation à d’autres il y a accord entre
chercheurs, comment et qui met en correspondance structure et fct. Pour les fcts simples c’est sans
doute possible mais :
PR : « je me demande si avec les fonctions psycho où le langage intervient, la corrélation entre
structure et fonction n’est pas démesurément distendue. »
Phénoménologie de l’action : (Husserl, Merleau Ponty : action = schémas mentaux qui président à des
intentions motrices, lesquelles régissent en dernière instance l’ordre moteur sous sa face observable de
mouvement corporel. Ses schémas moteurs sont vécus comme des pouvoirs de base, déjà disponibles
) ; Le monde n’est donc pas tout fait ; il faut remonter en amont de cette situation et prendre en
considération la contribution de l’agent lui-même à l’édification de l’environnement. Dès l’origine, il
l’interprète et le façonne, le constitue en y projetant ses buts d’action et ses exigences.
Phénoménologie de l’action est ici pré linguistique, pré intellectuelle. Pour étudier l’action d’1 pt de
vue phéno, il faut faire place aux intentions corporelles à côté du désir et de la croyance. Ce qui
suppose l’abandon du primat de la représentation qui paraît, elle, un reste du dualisme.
Perso : En gros comment parler d’une intention motrice prélinguistique avec un langage qui ne l’est
pas, comment l’étudier à l’aide du déclaratif sans le pervertir au sens où le devoir dire ne peut que
rater le pouvoir faire ;
JPC : mais on peut étudier l’intention en imagerie cérébrale et nous avons aussi abandonné l’idée du
SNC comme un syst qui traite des entrées et des sorties et construit des représentations. « c’est avec
notre cerveau que nous créons des catégories dans un monde qui n’en possède pas, sauf celles déjà
créées par l’homme (perso : cf épistémologies constructivistes).