Météorologie Définition Etude de l’atmosphère Variabilité des conditions Fait Observation d’un phénomène Analyse modélisation Prévision Cause 3 manières de fonctionnement du cerveau Fait cause Cause fait Les 2 Observation = problématique Problème géographique et de Temps Analyse Modélisation par des lois thermodynamiques modèle mathématique Prévisions Limites liés au temps (prévision valable 3h) Organisation mondiale de la météorologie (OMM) En 1796 la météo est d’utilisation militaire. Lamarck est le premier à faire des prévisions division observatoire de Paris. 1951 ONU gère l’OMM (toujours le cas) Siège Genève, centralise les informations 173 états 6 divisions Asie Afrique Europe Amérique centrale du Nord Amérique du Sud Pacifique Sud-Ouest Observation en surface fonctionne par comparaison des informations et des relevés météo. Pression Température Taux d’humidité … Coordonner les observations Temps : UTC (Universal Time Coordonate) = heure de Greenwich Observation toutes les 3h (0h, 3h, …. , 21h, 24h : heure de Greenwich pour toutes les stations). Observation en surface 10058 stations d’observation France, 137 en métropole et 60 outre-mer Bateaux 5000 Observation en altitude Ballons sondes Relevés sur la totalité de la masse d’air. Lancement 2 fois par jour (0h et 12h UTC). 7 stations Brest Trappes Nancy Lyon Nîmes Bordeaux Ajaccio Observation radar Objectif : mesure des vents par leurs conséquences : masses nuageuses 26 radars en France Aramis Observation par satellite A défilement Géostationnaire Atmosphère Atmos : vapeur (grec) Spheria : sphère 130km d’épaisseur D’un point de vue météorologique, on considère qu’elle mesure 30km. D’un point de vue conventionnel, elle commence au niveau de la mer. D’un point de vue physique, elle imbriquée dans la surface de Terre. Entre 0 et 5km 50% de la masse de l’atmosphère Entre 0 et 16km 90% de la masse Entre 0 et 30km 99% de la masse Composition Azote 78,09% Oxygène 20,95% Argon 0,93% CO2 0,03% Gaz rares traces Vapeur d’eau Atmosphère standard P = 1013,15 hPa T = + 15°C g = 9,80665 m.s-2 Gradient vertical de T = –2°/1000ft Ttropopause = – 56,5°C inversion de T Transfert de chaleur dans l’atmosphère La conduction La transmission de chaleur par contact. Très faible dans l’atmosphère. Les corps en jeu sont de très mauvais conducteurs. La convection Répartition de la chaleur sur toute la hauteur d’un fluide chauffé à sa base courant de convection. Rôle très important, phénomènes météo les plus spectaculaires. Le rayonnement Ne nécessite pas de support matériel. Rayonnement photons phénomène ondulatoire (λ) rayonnement réfléchi Albedo = rayonnement incident entre 0 et 1 Procédures Action : De mémoire pour les procédures normales et certaines d’urgence Lues pour les procédures occasionnelles Vérification, à 2 avec la checklists : 1 lit (PNF) + vérifie, l’autre vérifie + répète « item » Pression Force appliquée sur une surface. f (N) P (Pa) = s (M2 ) Loi des Mariottes (1976) P × Volume = constante à température constante La constante dépend de la température et de la masse volumique. La pression et le volume sont inversement proportionnels. Loi de Dalton Ptotale = ∑ Ppartielles Dans l’atmosphère : Pa = P + e gaz atmosphérique vapeur d’eau Pression atmosphérique Pression qui s’exerce sur l’atmosphère. f mg P=s= s dz La force qui s’exerce sur la colonne sur une surface précise. s=1 P = mg ≡ (P + dP) – P P – (P + dP) = mg Volume = S dz dP = mg m = ρ V = ρ s dz masse volumique Loi d’équilibre hydrostatique dPression = ρ dz g Variation de pression atmosphérique Variations régulières Variations nycthémérales (période de 24h) Maximum 1 hPa 8h 22h en été 10h 20h en hiver Variations annuelles Continents pression hiver > pression été Océans pression hiver < pression été Variations irrégulières Ce sont les plus importantes dans l’atmosphère. Variation lentes : 5 à 10 jours Plusieurs dizaines hPa Déplacement des masses d’air Variations rapides : – 10h Jusqu’à 30 hPa Orages Variations en fonction de l’altitude dz 25km 5hPa 1013hPa dP 0 Géopotentiel ϕ g est fonction de l’altitude, plus on monte et plus g diminue Définition En un point situé à une altitude donnée, le géopotentiel de ce point est l’énergie que l’on doit appliquer pour contrer g. L’énergie dépensée pour amener ce point au sol. Unité : mètre géopententiel = mgp 1 mgp = 9,81J.kg-1 Cartes de pression Carte isobare 995 990 985 980 D A 1020 1010 1000 Anticyclone Système d’isobares fermées dont la cote croit vers l’intérieur. A altitude équivalente, la pression est plus élevée. 985 990 A Dépression Système d’isobares fermées dont la cote décroit vers l’intérieur. A altitude équivalente, la pression est moins élevée. 990 985 980 D Marais barométrique Zone étendue sans variation de pression. Carte isohypse Carte représentant l’altitude d’une isobare. Par exemple 700mb (millibar) 2890 2885 2880 D Température La température n’est pas une grandeur mesurable mais repérable. On utilise des échelles de température arbitraire. Echelle Celsius, variation linéaire Fusion de la glace O °C Ebullition de l’eau 100 °C Echelle Kelvin, absolue Glace fondante 273,16 K Ebullition de l’eau 373,16 K 0 absolu = 0 K Echelle Farenheit 0 °C = 32 °F 100 °C = 212 °F 9 T(°F) = T(°C) + 32 5 Variation de température Variation nycthémérale Température maxi mini temps lever du soleil +½h méridien + 2h L’amplitude dépend La saison La latitude La nature du sol L’humidité L’altitude Nébulosité Variation annuelle T(°C) Equateur Paris 0°C Sibérie Température virtuelle Tv Equation des grandes pressions PV = nRT Atmosphère : gaz + vapeur d’eau P = ρRT ρ : masse volumique de l’atmosphère (gaz + vapeur d’eau) R = Ra : constante du gaz sec (sans vapeur d’eau) P = ρ Ra T v Tv : température qu’aurait l’air sec pris dans les mêmes conditions que l’atmosphère considéré (Pρ ρ = ρa) Rapport de mélange r m r = mv a mv : masse volumique de l’air sec à température Tv ma : masse volumique de l’air sec à température T Tv = (1 + 0,608r) T Tension de vapeur d’eau On considère l’air sec comme un gaz parfait. On considère l’élévation (ou l’affaissement) d’une particule d’air comme adiabatique. Gradient adiabatique dT −2°C −9,8°C = = dz 1000ft 1000m Tension de vapeur réelle e PT = ∑Ppartielles = Pair sec + e e : pression partielle de la vapeur d’eau Tension de vapeur d’eau saturante ew Pression maximale atteinte au moment où l’équilibre entre les phases gazeuses et liquide est rompu. Saturation e = ew Relation entre e et r e m r = 0,622 (P−e) = mv rapport de mélange réel a pression air sec e rw = 0,622 (P−ew w) e vapeur d’eau + glace + eau liquide Instable ew = f(T) eice = f(T) T négative rapport de mélange saturant T positive Nuages Genre forme Espèce forme + structure interne Variété caractéristiques particulières Etage hauteur moyenne Le genre Cirrus Altitude Forme lenticulaire Glace Cirrocumulus Cirrostratus Altocumulus Altocumulus Nimbostratus Stratocumulus Cumulus Cumulonimbus T(°C) Emagramme Altitude (m) Pression 2500 750hPa 2000 800hPa 1500 Courbe d’Etat 1000 910hPa 500 -10 0 1000hPa 5 10 20 30 T(°C) 1ière étape : On observe « l’état » de l’atmosphère. P = P a Ta T v Par ballon sonde on mesure la température correspondante à une pression points d’Etat. Emogramme 45° 2500 750hPa 2000 800hPa 1500 -20°C 1000 -10°C 500 -5°C 0 900hPa 1000hPa 5°C 10°C 20°C 2ième étape : On trace la courbe d’Etat. C’est l’état (la composition) de l’atmosphère en 1 point géographique donné et à un instant donné. 3ième étape : Elévation d’une particule non saturé. Elle subit une élévation ou diminution adiabatique. 4ième étape : Elévation d’une particule saturée pseudo-adiabatique. 5ième étape : Prévision Pression, Température, Humidité. r H% = 100 r w 0m 510m 950m 1500m 2000m 2500m 3000m 3500m 4000m 12°C 14,5°C 10°C 8°C 4°C -3°C -6°C -10°C -7°C (sondage) 8h00 10h00 12h00 14h00 16h00 Température prévisionnelle 12°C 20°C 24°C 26°C 28°C Base et sommet des cumulus A 15h : T°prévue = 23°C Saturation prévue = 6°C Humidité Particule saturée e = ew Saturation à P = constante Particule 20°C à 1000m. Givrage 2 solutions contre Antigivrage circulation d’air chaud Dégivrage gonflage d’un ballon (dernier recourt quand le givre est déjà là) Altimétrie Evangelista Torricelli (1608 – 1647) Le Torr vide 1m mercure Altimètre : baromètre différentiel Application à l’aéronautique Altitude vraie : altitude ou hauteur topographique indépendante des conditions météo Altitude pression : ΔP dépend des conditions atmosphériques QFE : altitude pression = atmosphéric pressure at field elevation QNH : altitude pression = atmosphéric pressure at nautical height Fonctionnement par différence de pression Pression de référence calage altimétrique Calage QFE : c’est le calage qui consiste à afficher dans la fenêtre la pression au niveau du terrain En pratique : l’avion au sol, on affiche 0 sur l’altimètre et on lit la valeur QFE dans la fenêtre. Calage QNH : c’est le calage qui consiste à afficher dans la fenêtre la pression qui règne au niveau de la mer (en considérant la variation de pression/altitude comme standard) pression vraie variation vraie variation standard P En pratique : l’avion au sol afficher l’altitude vraie L’avion en vol : Zi = H + Zt avec Zt amplitude topographique QNH : pression théorique et pas réelle au niveau de la mer Le QFE est réel, on part de la pour déterminer le QNH. Calage 1013,25 hPa (mb) ou 29,92 inHg (inch mercure) On affiche dans la fenêtre la pression au niveau de la mer en atmosphère standard. C’est le calage des niveaux de vol (FL = flight level) FL 100 = 10 000 ft (1013,25 hPa) QNE Relations de passage Zt QNH = QFE + 27,5 QNE = (1013 – QFE) 27,5 QNE = (1013 – QNH) 27,5 + Zt ΔZ (ft) = 27,5 ΔP(hPa) Exercice : Un avion vole à une altitude indiquée Zi de 29 900ft avec l’altimètre calé à 990hPa. Quelle serait son altitude indiquée si son altimètre était calé à 1000hPa ? 𝑥 − 29900 = 27,7 10000 − 990 x = 30 175 ft Exercice : Un avion est posé sur un aérodrome dont l’altitude vraie est 200m. L’altimètre est calé à 996 = QFE. Quelle est l’altitude indiquée ? 1m = 3,28ft Zi = 0 Quel est le QNH ? Zt = 200*3,28 = 656 ft 𝑍𝑡 QNH = QFE + 27,5 QNH = 1020hPa Exercice : Zt = 8355ft ; QNH = 1000hPa 𝑍𝑡 QFE = QNH – 27,5 QFE = 686,2hPa Correction de calage Hypothèse : en un même point, 2 altimètres sont calés à des QNH (QNH1 et QNH2) différents. ZiQNH2 = ZiQNH1 + (QNH2 – QNH1) 27,5 Correction de température Tvmoy ΔZvraie = ΔZi Tstd moy avec T en Kelvin Si Tv > Tstd alors ΔZv > ΔZi. Plus chaud que la température standard plus haut que l’altitude affichée par l’altimètre. Si Tv < Tstd alors ΔZv < ΔZi. Plus froid que la température standard plus bas que l’altitude affichée. Exercice : Un avion veut se poser sur un terrain Zt = 7625ft, QNH = 1005hPa, T = 5°C. Quel est le QNE ? QNE = (1013 – QNH) 27,5 + Zt QNE = 7845hPa Le pilote affiche le QNE à l’index de l’altimètre. Quelle valeur devra-t-il lire sur son altimètre lorsqu’il passe à 10NM (2875ft) DME (Ts = 272,3°) ? Tvmoy ΔZv = ΔZi Tsdtmoy Zi = Zv Tsdtmoy Tvmoy = 2816ft Triangle des vitesses Pour une voiture la vitesse est calculée par rapport à la Terre. Pour un avion elle est calculée par rapport à la masse d’air. Vp = Vs si Vw = 0 ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗w Vs = ⃗⃗⃗⃗ Vp ± V Vp = vitesse propre ; Vs = vitesse sol ; Vw = vitesse du vent Détermination graphique On part de la Vp. Dérive ⃗⃗⃗⃗𝑤 gauche 𝑉 ⃗⃗⃗ 𝑉𝑠 ⃗⃗⃗ 𝑉𝑝 dérive droite ⃗⃗⃗⃗𝑤 𝑉 ⃗⃗⃗𝑝 𝑉 ⃗⃗⃗ 𝑉𝑠 Dérive : angle entre Vp et Vs (soit gauche, soit droite) Vitesse lue sur le badin IAS = Indicated Airspeed (vitesse indiquée) C’est une vitesse air. Ki = coefficient d’erreur instrumentale IAS + Ki = CAS = Calibrated Airspeed (vitesse calibrée) Kc = coefficient de compressibilité (< 1) CAS + Kc = EAS Estimated Airspeed (vitesse estimée) EAS = Vp (TAS = True Airspeed : vitesse vraie) √δ Nombre de Mach (M) C’est le rapport entre la vitesse de l’avion dans la masse d’air et la vitesse du son dans cette même masse d’air. TAS M = C sans unité TAS dépend de δ et C : vitesse du son C ne dépend que de la température de l’air Cen kt = 39 × T° Cen m/s = 20,1 × √T° Exercice : Sur une route donnée, on relève : Cap vrai, Cv = 005° Vitesse propre = vitesse sol Vw = 90°/vitesse inconnue Quel cap vrai doit-on prendre pour revenir sur la route exactement inverse, la Vp et Vw étant identique ? Dérive aller = dérive retour (norme). 165° Nord Vsretour Vpretour Dérive Vw Vs 10 ° Vp 5° Départ Le cap est toujours associé à la Vp et la route à la Vs. Nord 000°–360° Ouest 270° Est 90° Sud 180° Point équitemps Le temps de vol entre le point de départ et le point d’arrivé est égale au temps entre le point d’arrivé et le point d’équitemps. D Arrivée d équitemps d = D × Vsol départ Vsolretour aller + Vsolretour Point de non-retour On tient compte de l’autonomie de l’avion sous la forme du temps de vol initial T. Vsolaller × Vsolretour d=T en NM (Nautic Mile), T en h et le reste en kt (nœuds) Vsolaller + Vsolretour Vsolretour t = T × Vsol aller + Vsolretour en h Exercice : Un aérodrome A est situé à 212NM dans le 280° d’un aérodrome B. Un avion de Vp = 220kt passe vertical A à 08h37. Son prochain point de report est vertical B. Le vent Vw = 030/50kt. Déterminer l’heure de passage au PET (point équitemps) entre A et B. Vsaller = 200 kt Vsretour = 230 kt d = 113,4 kt