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Géographie – Séries L / ES / S
Japon - Chine : concurrences régionales, ambitions
mondiales
LE COURS
[Série – Matière – (Option)]
[Titre de la fiche]
1. Deux modèles de puissance et de développement
Mots/personnages clés :
Toyotisme : est basé sur une plus grande responsabilisation des travailleurs qui voient leurs tâches s’enrichir, ils
deviennent polyvalents, tout en s'impliquant dans leur équipe (participation au diagnostic des problèmes et à leur
résolution). Côté production, elle est pilotée par la demande et fonctionne en flux tendus ou « juste-à-temps ». L’axe
de la qualité est privilégié tout au long de la chaîne de production. La lutte contre le gaspillage et les coûts superflus
s'appuie sur l'objectif des 5 zéros : zéro stock, zéro défaut, zéro papier, zéro panne, zéro délai.
Biotechnologie : il s’agit de l’application des principes scientifiques et de l’ingénierie à la transformation de
matériaux par des agents biologiques pour produire des biens et services.
A/ Le Japon : un modèle de puissance économique et technologique fondé
L’économie japonaise a connu un élan après la seconde guerre mondiale, mais depuis les années 1990, le Japon est
piégé dans un ralentissement économique, lié au ralentissement de l’économie, la hausse du chômage et
l’éclatement de la bulle immobilière, qui a entraîné des faillites, ainsi qu’une instabilité politique et un recul
démographique. Toutefois l’indice de développement humain du Japon reste très élevé avec 0,912 (soit le 10ème du
monde, bien avant la Chine qui est à la 101ème place avec 0.687). Le Japon produit autant que la Chine avec 8% du
PIB mondial, il reste grâce à son fort taux d’épargne le premier créancier du monde, mais depuis les années 2000, le
Japon a beaucoup délocalisé vers la Chine, et ses exportations mondiales ont chuté de 8% à 5%.
Toutefois le Japon reste une puissance industrielle grâce à sa haute technologie (robotique avec Sony et Kawada),
son industrie lourde (Nippon Steel ou Kawasaki), son secteur de l’industrie automobile (Nissan, Toyota).
L’industrialisation japonaise débute sous l’ère de Meiji (1867-1912) : elle s’oriente vers la sidérurgie lourde,
construction navale, transports, dès lors, le Japon devient l’atelier de l’Occident.
Le modèle japonais, dès la fin de la seconde guerre mondiale, choisit de protéger son marché intérieur, sa voie est
entre le libéralisme et le dirigisme économique : en 1949, le MITI est créé (Ministère du commerce extérieur et de
l’industrie), son objectif est de fixer les priorités et débouché de l’industrie, et d’être un facteur d’innovation : les
premières technopôles sont créées dès le début des années 1980.
Les techniques industrielles telles le toyotisme et les délocalisations des industries japonaises en Asie, ainsi qu’en
Amérique du nord (pour conquérir les marchés extérieurs, tout en contournant les quotas) ont permis de développer
la croissance.