réunis dans le Coran, et tous les secrets (bienfaits) du Coran sont réunis dans sourate Al-
Fatiha, et tous les bienfaits de Al-Fatiha sont réunis dans la « Basmala » (au nom), et tous
les bienfaits de la « basmala » sont réunis dans le « bâ al-basmala » et tous les bienfaits du
« bâ al-basmala » sont réunis dans le point qui est sous la lettre « bâ ». Après, il rapporte :
« Ali (que dieu glorifie sa face) dit : « Je suis moi-même le point qui est sous la lettre « bâ
». » (Yanabi’ al-Mawadda, page 69) Ceci veut probablement dire que la lettre « bâ » sans
le point devient une lettre insignifiante et n’ayant aucune désignation. Ceci est comparable
à l’importance de Ali Ibn Abi Talib par rapport au Coran, puisque Ali est le porte-parole
du Coran, sans lequel le Coran est considéré comme muet. (Qandouzi l’a introduit en
disant : « Imam Ali (que Dieu soit satisfait de lui) a dit : « Je suis le porte-parole du Coran.
» (Yanabi’ al-Mawadda, page 69) et sans lui la foi dans le Coran reste incomplète et c’est
grâce à ses luttes dans le sentier d’Allah que l’Islam a connu la droiture, comme l’a stipulé
le Messager d’Allah (sawas) qu’avec sa Wilaya, Dieu a parachevé la Religion et a
accompli Ses bienfaits sur Ses serviteurs et avec la Wilaya, Il fût satisfait de leur choisir
l’Islam comme Religion, comme l’indique le verset « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour
vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion
pour vous. » (Al-Mâ-ida 3) Par ailleurs, sans la Wilaya de Ali Ibn Abi Talib, la Religion
reste inachevée, et sans laquelle le bienfait reste déficient et l’Islam sans la Wilaya de Ali
ibn Abi Talib n’est pas l’Islam réel. Selon ce hadith que le savant hanafi a stipulé, il faut
préciser que toutes les « basmala » qui sont dans le Coran et qui sont du nombre de cent
quatorze « basmala » sont pour le compte de Ali Ibn Abi Talib, sauf que nous nous
contentons de la première « basmala » et ceux qui ont eu connaissance de cela doivent
s’en rappeler s’ils ont l’intention de le faire. Al-hafidh al-Qandouzi a cité la même chose
selon al-hakim al-tirmidhi mouhammad ibn Ali dans « char’ al-rissala al-mawsouma
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