La rétine : de la réception de la lumière - SOS-SVT

I. L’organisation de la rétine
A. La rétine : un tissu nerveux.
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La rétine est composée de différentes couches cellulaires :
Une couche externe, accolée à la choroïde : l’épithélium pigmentaire qui est une
couche unique de cellules d’apparence noire (mélanine).
Une couche de photorécepteurs avec :
une extrémité formant soit un cône soit un bâtonnet.
Un corps cellulaire contenant un noyau.
Des neurones bipolaires
Les corps cellulaires des neurones ganglionnaires.
Les fibres nerveuses des neurones ganglionnaires qui se rejoignent dans le nerf
optique.
La rétine est un tissu nerveux dont le revêtement est constitué de photorécepteurs.
B. Répartition des photorécepteurs.
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Expérience de Mariotte : existence de la tâche aveugle.
Lire phrase page 21 : acuité maximale au centre…
Chap.2 : La rétine : de la réception de la lumière à la
naissance d’un message nerveux…
Répartition des photorécepteurs et l’acuité visuelle en fonction de l’excentricité par rapport à l’axe optique.
A 20° d’excentricité, une zone est dépourvue de photorécepteurs, c’est la tâche
aveugle ou papille.(zone X). Les fibres des neurones ganglionnaires se rejoignent
pour former le nerf optique. Il y a une interruption de la rétine au départ du
nerf optique. Ainsi, les stimuli lumineux qui frappent cette zone ne sont pas
captés et donc non vus.
Au niveau du centre de la rétine, à 0° d’excentricité, se situe une petite dépression
peu profonde appelée fovéa ou tache jaune. Elle ne contient aucun bâtonnet,
mais uniquement des cônes. Cette zone de la rétine présente la plus grande
acuité visuelle, car il y a à ce niveau un déplacement des neurones ganglionnaires
et bipolaires vers la périphérie. Ainsi, les rayons lumineux frappent directement
les cellules photosensibles.
Les cônes et les bâtonnets sont des cellules photoréceptrices dont la répartition est
variable suivant les endroits de la rétine.
II. La fonction des photorécepteurs rétiniens.
A. Des cellules sensibles à la lumière…
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Document 2 page 15 :
Les photorécepteurs sont des neurones (cellule spécialisée du système nerveux), dont le
segment externe contient un pigment photosensible.
Rhodopsine ou opsine.
Ce sont donc des cellules capables de capter le stimulus lumineux. Leur forme différente
implique-t-elle une différence de fonction ?
B. Les bâtonnets : une vision périphérique et crépusculaire.
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Document 2 p.13 + p.18 :
Les bâtonnets, plus nombreux que les cônes.(125/6 millions). Les couleurs et les contours
des objets sont indistincts dans la pénombre et à la périphérie du champ visuel. Les bâtonnets
sont beaucoup plus sensibles à la lumière que les cônes, mais ils fournissent des images
floues et incolores. Les bâtonnets sont les cellules photoréceptrices fonctionnelles en faible
éclairement.
Les bâtonnets sont donc à l’origine de la vision périphérique et de la vision crépusculaire.
C. Les cônes : une vision diurne des couleurs.
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Document page 19
La rétine humaine comprend trois types de cônes qui se distinguent par leur sensibilité aux
différentes longueurs d’onde.
Certains cônes sont sensibles aux radiations bleues {nommés cônes bleus), ils
absorbent donc préférentiellement cette longueur d’onde.
D’autres sont sensibles aux radiations rouges (nommés cônes rouges)
D’autres enfin sont sensibles aux radiations vertes (nommes cônes verts).
Les spectres d’absorption de leurs pigments se recouvrent : la perception de teintes
intermédiaires résulte donc de la stimulation de deux types de cônes, voire de trois.
L’absence de l’un des types de cônes peut être à l’origine d’une anomalie ans la vision des
couleurs, comme le daltonisme par exemple.
Les cônes sont donc responsables de la vision des couleurs, mais il faut beaucoup de
lumière pour les stimuler.
D. Fatigues des récepteurs rétiniens.
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Expérience transparent coloré puis blanc…
La lumière colorée a provoqué par excitation soutenue, la fatigue des éléments rétiniens
sensibles à ces radiations. Lorsqu’on revient en lumière blanche, ces récepteurs ne réagissent
pas instantanément et ce sont ceux sensibles à l’autre partie du spectre lumineux qui
fonctionnent normalement et donne l’impression d’une image aux couleurs complémentaires.
Bilan : La représentation visuelle du monde est donc dépendante de la diversité et des
propriétés des photorécepteurs rétiniens.
Comment la réception du stimulus par ces photorécepteurs entraîne elle la naissance
d’un message nerveux ?
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